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 hughes family -- unhappy family is unhappy

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Message Sujet: Re: hughes family -- unhappy family is unhappy   hughes family -- unhappy family is unhappy - Page 2 Empty Jeu 27 Jan - 16:33

( unhappy family is unhappy )
All parents damage their children. It cannot be helped. Youth, like pristine glass, absorbs the prints of its handlers. Some parents smudge, others crack, a few shatter childhoods completely into jagged little pieces, beyond repair // ( s o n g ; o u t f i t with  @Euphémia Hughes & @Niel Hughes 

Destruction massive en train de s’enclencher. Tu devrais le chercher ton bouton arrêt, le seul qui serait capable de te faire retrouver la raison. Mais il n’a jamais existé, t’as jamais pris le temps de le chercher, de comprendre comment l’activer. Parce que c’était plus facile comme cela. Parce que c’était moins problématique pour toi. Parce qu’en le désactivant, la putain de culpabilité, elle s’en allait, elle disparaissait sous la somme des tes erreurs, de tes conneries. Elle s’évacuait et toi, t’étais mieux pas vrai ? Mieux dans tes autres souffrances, dans l’errance, dans tout ce à quoi tu t’es accroché pour mieux perdre au final. Tout sauf ELLE. Peut-être bien qu’elle est là l’évidence. Que ton bouton stop est tout simplement pas présent, pas sur toi non mais que c’est elle. Rhea qui d’un regard te fait retrouver la raison, te fait comprendre que le chemin est pas bon. Elle qui te ramène au port de la raison sans la moindre difficulté. Ta putain de lumière dans le noir complet. Est-ce qu’elle le sait seulement tout ce qu’elle représente pour toi ? Tu sais pas, vous parlez pas de ces choses-là jamais comme un secret honteux. Parce que c’est honteux les sentiments ? Les senti-quoi ? T’as jamais fait dans toi, jamais. Et même à toi-même t’es totalement incapable de t’avouer à quel point tu l’as dans la peau. A quel point elle compte dans ton existence. Que tout est plus profond que cette surface dans laquelle tu t’entêtes à rester. Pour ne pas souffrir. Parce qu’il y a qu’une personne qui a percé l’armure, été dans les profondeurs de ton être. Une personne à qui tu as tout donné sans penser à demain. C H A R L I E… Et maintenant ? Est-ce que tu en es plus heureux ? Ou n’est-ce pas cela qui renforce ton malheureux ? Ta culpabilité ? Ta peine ? D’avoir été ce livre ouvert qui n’a pas su lire la fin du sien… De t’être perdu avec lui plutôt que de l’avoir ramené vers la vie…  

Il est mort mais toi tu es en vie….
Vraiment ?

Est-ce que la vie coule dans tes veines en cet instant ? Est-ce que tu te sens dans cet état ? Pas ici, pas dans l’entre chambre de la mort. Pas avec cette impression qu’elle va venir te saisir, que tu ne sortiras plus jamais de ses murs, deviendra une photographie dont on oubliera l’existence. Deviendra un néant et plus personne ne parlera de toi, tu ne seras que l’ombre d’un être qui aura vécu mais oublié, réduit à l’état de souvenir éloigné… Et t’as été tenté finalement, si souvent, peut-être trop d’aller le rejoindre Charlie, de te laisser aller, de te laisser entrainer dans son sillon. D’arrêter de jouer le jeu des Hughes, d’arrêter d’être un être sans substance. De te perdre dans une vie dans le sens s’éloigne chaque instant davantage… Sauf que non… T’as pas commis l’irréparable et maintenant ? T’en as plus envie. De ce bonheur que tu gouttes du bout des lèvres. De cette bouée de sauvetage qui te fera traverser vents et marrées sans te noyer… Et t’aimerais tellement qu’elle soit là à cet instant, te serre dans ses bras, t’engueules pour ce que t’as déjà pu dire, pour ce que tu vas continuer à prononcer. Parce qu’il a osé parler d’elle. Et que ça te rend fou, tu deviens un putain de Hulk chaque fois que ça se présente. Parce que tu supportes pas qu’il juge la seule lueur de bonheur que t’as connu depuis que Charlie est parti. La seule vérité dans l’océan de mensonges qu’est ton existence… Il peut pas comprendre ce que ça fait Nathaniel, d’avoir un peu de bonheur ! De pas se sentir vide pour la première fois depuis trop longtemps. Alors tu peux pas le faire autrement, que de la défendre plus que tout. De pas supporter que monsieur je pense que ma vie est meilleure l’attaque. De la juger sans la connaitre, sur des éléments qu’elle ne peut pas changer. Qu’est-ce que ça va changer à ton envie de l’épouser son passé ? Ce qu’elle a pu faire pour survivre ? Elle te demanderait de cacher un cadavre que tu le ferais sans la moindre question, sans la moindre hésitation… Et pour elle, tu détruirais le monde entier et surtout la bouche de ce suffisant d’être avec qui tu es contraint de partager le même ADN… Et t’es prêt à le détruire ! Prêt à l’enfoncer ce poing dans sa figure, de le défigurer pour le restant de ses jours pour lui faire payer son insolence.

ELLIS STOP ! Sois plus intelligent que lui…

Et elle est là, de cette main te retenant plus, de sa pensée dans ton esprit. De la réalité des choses, parce ce qu’il y a toujours quelque chose dans les mots qui peut faire davantage de dégâts que dans les gestes. De cette force à elle venant en toi, t’empêchant de commettre l’irréparable, pour ELLE, pour Euphémia également, et en même temps, ce n’est qu’une injonction, un presque passage à l’acte, une menace s’il venait à continuer. À s’entêter dans cette voix sans issue et vous le savez tous les deux qu’il va le faire, avant même qu’un seul mot soit prononcé… « T’as fini ? »Et faut pas plus pour faire disparaitre toute volonté pour t’entrainer dans le lointain, pour que plus rien d’autre n’ait d’importance que cet instant. Et si le poing toujours veut attaquer, veut dévorer, veut mordre. La retenue du corps se maintien, assez, dans cette équilibre plus que précise quand vos regards se croisent. Et que cette évidence vienne te frapper, trop belle, trop mesquine pour ne pas être prononcée. Et tu retombes dans le jeu, tête la première sans arriver à t’en défaire, sans en être capable… De cette vérité que tu viens dégueuler, pas besoin de seconde chance, parce que tu n’es pas lui, parce que tu ne seras jamais lui, tu t’y ais refuser depuis le premier jour à te parfaire à son image. L’opposition perdurant dans le temps, toujours… «T’es bien trop sûr de toi, Elijah, ça te perdra. » T’écoutes à peine ce qu’il prononce parce que tu sais qu’il a tort, que ça te perdre pas, pas cette fois, parce que toi, t’as attendu la bonne, le bon moment, t’as attendu et t’as pas choisi sous l’œillade. Elle est tout ce qu’ils haïssent et cela ne fait que la rendre encore plus belle à ton regard. Parce qu’elle n’est pas la résultante d’un de leurs choix, elle est tienne et tu es sien… Et d’une autre ? T’en as tellement plus envie depuis qu’elle est là Rhea…

T’es un putain de gamin Ellis.
Je sais bien mais une fois lancé, je sais plus comment m’arrêter.
Tu vas la déclencher cette tempête.
Et je suis prêt à en accepter les conséquences.
Vraiment ?

Eileen, c’est prononcé, là, parce qu’il n’y a toujours qu’elle qui a compté pour lui hein. La seule et unique, celle qui a été assez intelligente pour ne pas rester. Celle qu’il a été trop con pour garder. Parce qu’elle ne faisait pas assez bien sur les photos de famille ! Parce qu’il est lâche et que toi tu te prends pour le putain de courageux de la bande alors que tu sais comme tu peux l’être aussi lâche. De cette culpabilité fantôme toujours avec toi. Et tu le sais ce qui va arriver avant même qu’il ne le commence. Alors pourquoi tu le laisses faire ? Alors pourquoi tu l’arrêtes pas ? Tu le laisses déverser sa putain de violence sur ta personne ? Et t’as mal et pourtant quoi ? T’arrêtes rien de ce sourire mauvais sur tes traits. Comme si t’en avais besoin hein, de le pousser à bout, de gagner entre vous. De le voir rendre les âmes. Et dans ta douleur haine tu l’envoies valdinguer la réplique la plus destructrice. Le bruit arrive plus vite que la douleur, de ton nez en train pisser le sang, de ta bouche qui est pas mieux, de ton état plus que catastrophique, tu dois faire peur à voir. Et pourtant tu souris et pourtant dans ta haine brille cette lueur de gloire réussite. Parce que c’est plus facile de voir les choses de la sorte que de voir au-delà. Que de remarquer combien votre lien vient encore davantage de s’éloigner. Combien cela ne va faire que renforcer la haine que tu portes à son égard. Combien tout part de travers… Et ne reste que la haine… La haine et …

EUPHEMIA…

Du silence vient le fracas, brutal, puissant, impossible à manquer. Et le choc de ce plat brisé si proche de vous. Et l’incompréhension devient maitresse, l’impossible mouvement, pas le temps de faire tout remonter au cerveau. Parce qu’Euphémia elle ne fait jamais de vagues, elle reste toujours là, l’âme interdite, fantôme, observatrice de votre haine… Sans y prendre part, sans réagir. Mais elle n’a plus été ombre, plus été vague, elle est devenue quelqu’un, dans l’instant, dans l’acte, dans le mouvement. Impossible de bouger, d’agir, comme sous son contrôle et en même temps, la gloire de réussite n’est plus, tout a été remplacé en toi par une honte plus que profonde. Parce que sa souffrance résonne dans toute la pièce, dans toute cette maison. Que l’envie première est de la prendre dans tes bras mais tu ne peux pas hein… Pas en étant la cause de sa souffrance, pas en étant la raison de sa violence, de sa réaction. Et t’es entre les deux, de cette honte et en même temps heureux. Ouai, content de la voir enfin vivre même si c’est contre toi… D’être quelqu’un de se montrer, de se marquer, d’exister. Et t’aurais tellement préféré qu’elle réagisse dans de meilleurs circonstances. Qu’elle devienne quelqu’un autrement qu’à tes dépens mais cela tu ne peux t’en vouloir qu’à toi-même. T’avais toutes les cartes mains et t’as pas réussi à les jouer correctement… « Ça suffit maintenant ! » Elle peut crier… T’avais fini par douter de sa propre capacité mais faut croire qu’elle est comme vous seulement plus résistante. Trop pour son propre bien. Et tu le sens, que ça va te briser, ce qu’elle va prononcer parce que pour la première fois de ton existence, tu vois de la haine dans son regard. Et ce sentiment est porté sur toi. Alors ça fait quoi ? Cette destruction-là, ce sentiment affreux qui te maintient dans le lointain… Plus douloureux que n’importe quel coup que pourras te donner Nathaniel…  Et le fracas est aussi puisant qu’il n’est destructeur, ne reste rien, la demeure entière devant carnage sous l’effet d’une tempête enfermée depuis trop longtemps dans une non-vie. Et l’instinct te crie de venir l’arrêter, la serrer dans tes bras jusqu’à ce que tout passe, jusqu’à tout aille mieux. La raison te l’empêche car tout est de ta faute… Tout… « Vingt minutes c’est tout ce que vous pouvez me donner sans que vous n’en reveniez à votre nombrilisme, hein…» Et tu te sens con hein quand c’est prononcé comme ça. Quand son rire te glace la peau, quand tout ton être est en train de comprendre la nature de ton erreur. Quand la réalité vient te frapper tellement puissamment que tu sens plus rien tellement tout s’anesthésie sous la douleur. T’aurais pas dû, pour elle, pour qu’elle ait son beau soir, son grand soir. Parce qu’elle demandait rien Phee, rien grand-chose, juste vous trois, un moment beau, un moment simple, un repas sans que Nathaniel et toi n’en veniez à ça… Et vous n’avez même pas été capable de de tenir une demi-heure. Et cette vérité-là ? Elle fait plus mal que de marché sur du verre…

Alors Ellis ! Toujours si prêt à en accepter les conséquences ?
Plus tellement…

Pas quand l’index accusateur se pose sur toi… « la vérité c’est que tu n’es JAMAIS vraiment là.» Est-ce que c’est vrai ? Est-ce que c’est ce que tu as été ? Là sans l’être ? Pourtant oui, pourtant tu n’as jamais rechigné à passer du temps avec elle. Oui ? Non ? Tu ne sais même plus tes propres actions. T’as toujours seulement cherché à l’aider, à la protéger, à être là. Mais elle est difficile à approcher vraiment Euphémia, de ces sourires qui font croire que le bonheur n’est jamais loin. Et toi ? Est-ce que tu as fait assez d’efforts ? Tu ne sais plus vraiment. T’es seulement certain d’une chose, t’as toujours voulu que son bonheur. Et si cela ne suffisait pas ? « tu te sers de moi pour éviter de penser à CHARLIE et au fait que t’étais trop occupé à te rebeller pour voir qu’il souffrait, »

Non ! Non ce n’est pas vrai ! Parle pas de lui Phee, parle pas de lui ! S’il te plait !
T’es coupable Elijah et même ta sœur le sait…
Non !

Et ça se brise en toi, ça s’écarquille, t’en perd pied, tu pourrais t’effondrer dans cet instant tant la culpabilité première devient lourde, si importante face au poids des mots, de ce qu’il provoque en toi. De ce qui se détruit encore et toujours dans l’instant, dans ce qui perdure, dans ce qui se renforce. T’es la seule raison de sa mort à Charlie et même ta sœur le sait… Et est-ce que tu l’as fait, se servir d’elle ? Se servir d’elle pour pas y penser à Charlie ? Non, pas comme ça… Pas d’elle, de ces femmes d’oubli, de ces verres avalées, de ce déchéance. C’est comme ça que tu la faisais taire ta culpabilité, pas en la transformant en elle. Et ça te troue tout le cœur d’avoir merdé de la sorte, tellement qu’elle en vienne à croire cela, à penser qu’elle n’est pas importante, qu’elle n’est rien, car ce n’est jamais comme cela que tu l’as vu… Mais t’as jamais été très doué pour dire ce que tu ressens n’est-ce pas ? «si j’étais un petit truc cassé, comme-ci J’ETAIS LE PUTAIN DE PROBLEME DE CETTE FAMILLE.  » Et chaque mot t’atteint comme une lame de rassoir, de ta peau venant s’ensanglantée, de ces mots maux, de ce qu’elle t’enfonce encore plus à chaque instant. Et t’aimerais lui dire que c’est faux, que tu l’as jamais vu comme un problème… Mais t’arrives plus à rien dire, couper par les émotions, par ce qu’elle enchaine, par sa souffrance. Mais jamais elle n’a été le problème… Mais qu’as-tu fais pour l’en convaincre au fil des années ? Rien ! Parce que t’es qu’un putain de bon à rien Ellis. Pas capable de réconforter ta propre sœur, pas capable de lui apporter ce dont elle avait besoin. T’as pas été à la hauteur, encore une fois… «Et tu voulais faire venir Ares ce soir ? Mais regardes toi, en train de te comporter comme un putain d’animal avec ton frère, pour avoir son attention, tu voulais imposer ça à ton meilleur ami qui a perdu le sien ? »  

Pour toi, pour que t’aies droit à ta dose de bonheur Euphémia. Pour que tu puisses l’avoir dans ta vie encore plus, parce qu’il te fait sourire comme aucun autre. Parce que je le sais qu’il t’aime, je le sais que tu l’aimes dans le fond. Je voulais seulement qu’il soit là pour toi… Pour te voir sourire comme tu le fais si peu souvent, vraiment… Mais à la place je te fais pleurer ma douce Euphémia, je te fais pleurer et je mérite même pas de te demander de m’excuser…

Et pour toi ? T’en avais aussi envie de sa présence à Ares parce que t’aurais pas perdu la tête de la même manière, parce qu’il t’aurait un peu contrôlé également. Alors pourquoi tu le voulais vraiment ici Ellis ? T’es bien incapable de répondre à cette question, d’y trouver un véritable sens, une échappatoire. Et ton regard vient confronter celui de ton frère…Alors c’est à cela que vous ressemblez ? Des animaux ? Sans doute de ce sang qui s’écoule de toi… Sans doute d’avoir tout briser, si facilement, trop encore une fois… Et elle ? Toujours entre vous deux… T’as pas été à la hauteur Ellis, et chaque mot coup de poignard ne fait que te le prouver une fois encore… Et même Arès, faudra que tu lui demandes pardon. Parce que t’es en train de la faire souffrir, ta sœur, la femme qu’il aime plus que tout. Lui demander pardon de pas penser à sa propre peine au passage… «T’es vraiment égoïste.  » Et sur ce coup-là, tu peux que lui donner raison. Egoïste depuis le premier instant… Parce que c’est comme ça que tu as pu avancer, parce qu’ils n’étaient pas vos géniteurs. Seulement Charlie, alors fallait être fort à deux puis tout seul… A se faire passer avant les autres… C’est si simple au final… Et tu l’as oubliée Euphémia dans l’équation, de cette main que tu pensais tendue mais qui ne l’était sans doute pas assez finalement… De ce tout venant se refléter dans ton être tout entier, tout qui se remet en question, tout qui n’est plus que souffrance, rage et cette culpabilité dans laquelle tu vas sans doute finir par te noyer. « Et toi Niel…. je ne te connais pas. … Un frère … jamais été là,  … fuir les problèmes plutôt que les résoudre, … Ton regard … se détourne de moi… détourné du problème qu’était Charlie. » Et la cible changeante… Et cette vérité qui se retrouve exprimée… Non, il n’a jamais été là, toi non plus tu ne sais rien de lui. Seulement qu’il a laissé partie Eileen, seulement qu’il a épousé deux femmes sans les aimer. Seulement cette surface contre laquelle t’as jamais été gratté plus loin… Le regard… Se détourner, ce tout qui te parle dans le fond… De ces mots que t’aurait pu sortir de ta propre bouche… Mais ça reste flou, tellement flou tant t’es encore concentré sur les propos qu’elle a pu te renvoyer, de sa souffrance, de ces larmes qui te détruisent chaque instant davantage… « Un lâche et un égoïste, vous faite la paire, la vérité c’est que vous êtes les mêmes. Incapable de regarder autre chose que votre nombril, utilisant les faiblesses de l’autre pour savoir qui va gagner. Mais gagner quoi au juste ? CHARLIE N’EST PLUS LA ! » Et le début s’évapore, tout ce qui reste c’est la fin, qui résonne en toi… Encore, trop tellement…

Charlie n’est plus là Ellis ! Charlie est mort ! Et tout est de ta faute…

Et tu le sais maintenant mieux que jamais… Ta faute et elle a des conséquences que tu n’avais pas imaginé sur les souffrances contre lesquelles tu ne peux rien faire en l’instant, spectateur impuissant de tes propres erreurs…  Qu’est-ce qu’il y a à gagner hein ? Rien ? Alors pourquoi le faire ? Pourquoi se battre encore et encore pour rien ? Contre rien ? Pourquoi ? Et tout le monde tourne en boucle dans ton crane, tourbillonne à te donner envie de claquer la tête contre le mur… T’es en train de perdre pied, trop, tellement… Et tu ne peux t’en vouloir qu’à toi-même cette fois… «Je ne veux plus jamais vous revoir. » Et pas le temps d’encaisser, pas le temps de la rattraper, étoile filante, de ces coups mots qui vous maintiennent sur place. Qui vous empêche de bouger, vous empêche de réagir d’être… Et dans sa peine, tu sais pourtant où la dirigeront ses pas et rien qu’un instant ça te rassure.

Rattrape les erreurs de Hughes Ares, soit pour elle ce qu’on a jamais su être… A la hauteur…

Et dans le fracas ambiant, tu l’aperçois cette photo que tu viens ramasser. De Charlie… Et elle sait elle combien t’es responsable, combien t’as tout détruit, combien t’as tout brisé, t’as pas su voir sa souffrance. Et celle de ta sœur ? Celle-là tu l’as vu mais sans rien faire pour l’empêcher de progresser, de se retrouver forte, si forte, si forte, trop puissante jusqu’à ce qu’elle l’écrase complètement. Pas à la hauteur, jamais Ellis. Et tu supportes plus rien, plus ce monde, plus rien du tout ! Surtout pas ta propre carcasse. Et tu retiens plus rien quand ton poing vient éclater dans le mur le plus proche. De ce plâtre qui vient entourer tes phalanges et cette photo que tu serres dans ton poing et ton corps tout entier tombant à genoux et ces bouts de débris venant s’enfoncer dans ta chair et rien ne fait assez mal comparé à ce que tu ressens intérieurement. Et le hurlement arrive, si fort, si puissant, empli tout l’espace, le cri du désespoir, le tien…« Charlie n’est plus là… » Que tu murmures si faiblement que t’es pas certain que Nathaniel t’ait entendu, bien plus pour toi-même que pour lui… « Tout est de ma faute… » Que tu susurres dans cette phase de demi-conscience de ton corps ensanglanté, de ta douleur physique et mentale, de ton corps tout entier tendu et de ses larmes qui viennent envahir ton regard sans même que t’en es conscience. Le point de rupture que tu viens d’atteindre dans l’instant… De tout ce que tu pensais contrôler mais qui t’échappes totalement, trop finalement…

Pathétique Ellis ! Bon à rien Ellis ! Destiné à nous faire honte ! Tu ne réussiras jamais rien ! Même pas capable de ramener une fille de bonne famille ! Pas capable de nous rendre fier ! Pathétique Ellis !

Et ça enrage dans l’intérieur, ça demande à sortir mais quand ? Comment ? Les possibilités qui disparaissent, encore et toujours, qui s’éloignent. C’est trop puissant, trop d’un coup, bien plus que t’es capable de le supporter, que ton être puisse le soutenir. La somme de tes erreurs bien trop imposante pour ta seule personne. Et le regard qui se relève finalement vers l’être que tu tentes tant à oublier, à éloigner de ta vie, de ta personne parce que les seuls instants où il y rentre c’est pour faire comme eux n’est-ce pas ? Pour te traiter comme ce bon à rien qu’ils ont toujours vu en toi… Qu’il a toujours vu en toi… « Est-ce que tu vas encore nous abandonner cette fois ? » Pas de rancœur dans ta voix cette fois… Non, t’es redevenu cet adolescent face à ce deuil, redevenu celui qui l’a vu s’éloigner comme si de rien n’était. Est-ce qu’il va prendre cette direction encore une fois ? Vous voir dans les affres du précipice et décider que vous n’en valez pas la peine encore une fois ? Où est-ce que pour une fois serez vous autre chose que deux oppositions incapables de s’approcher sans se déchirer ? Et le cri rage revient et le nom de Charlie vient s’entremêlent à celui d’Euphémia…

Pardonnez-moi…

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Message Sujet: Re: hughes family -- unhappy family is unhappy   hughes family -- unhappy family is unhappy - Page 2 Empty Jeu 27 Jan - 20:31

( unhappy family is unhappy )
All parents damage their children. It cannot be helped. Youth, like pristine glass, absorbs the prints of its handlers. Some parents smudge, others crack, a few shatter childhoods completely into jagged little pieces, beyond repair // ( s o n g ; o u t f i t with  @Elijah Hughes & @Euphémia Hughes 

Eileen est un sujet que l’on évite comme la peste, passé sous cloche par peur qu’il vienne dévorer les restants d’un myocarde déjà diminué par moitié, une trace indélébile que l’on s’évertue à cacher à défaut de pouvoir véritablement l’effacer, une ombre surplombant les visages faussement heureux des photos de mariage, de ces images de famille sur lesquels les tensions sont remplacées par des sourires empestant facticité et mensonge, celles où apparaissent ces femmes que Nathaniel n’a jamais vraiment aimées, Cecilia comme un remplacement bancal de ce qu’il ne venait alors que récemment de perdre, puis Ada comme une amie plus qu’une véritable épouse, redevenant rapidement cette gamine que lui peinait à supporter plus jeune, les éclats de voix rageuses mêlés à ceux de verres éclatant contre la commode du salon, le prénom de leur fille ponctuant toujours leurs disputes qu’il tentait d’oublier dans le liquide ambré. Eileen est surtout un sujet que son cadet s’est souvent amusé à remettre sur le tapis, étalant ses erreurs à la vue de tous, de leurs parents déjà trop conscients des fautes de leur aîné, de leur petite sœur qui n’a toujours connue que ça de sa vie, ses relations désastreuses et déceptions amoureuses, ses fiançailles sans aucun sens et mariages terminés aussi vite que les mariés ont été prononcés mari et femme, finalement à sa propre vue lorsque son regard tentait de s’en détourner pour prétendre à leur inexistence. Il l’utilise aujourd’hui sans scrupule, là entre les murs de cette demeure qui hurle la souffrance trop souvent enfouie de leur cadette, noyée dans le refus aussi conscient que inconscient de s’alimenter, de finalement s’autoriser à ressentir plus que ce vide qui ne sera certainement jamais comblé, quand bien même les êtres se batailleraient pour remplir le trou au milieu de sa poitrine, celui que son mari n’a pas réussi à inonder de son amour dont Nathaniel n’a jamais ne serait-ce que entrevu les contours, trop occupé à se battre contre ses propres démons et à essayer de les annihiler dans un alcool toujours plus fort, à prétendre que le monde ne tournait qu’autour de lui pour ne pas avoir à s’inquiéter des âmes perdues qui n’ont cessées de l’entourer, elle d’abord, se fondant dans le décor comme un cadavre ne devient qu’un tas d’os après plusieurs années, puis le seul frère qu’il leur reste ensuite, détruit jusqu’à la dernière brique, les fondations de sa sanité presque entièrement dévastées par une culpabilité dont son aîné n’a même pas idée, à se noyer dans ses propres regrets lui revenant sans arrêt en plein visage, toujours plus violents et douloureux à chaque fois qu’il les force à se taire pour les voir au galop pour le terrasser.

Parfois ma douleur est si forte
que j’en oublie votre existence

Et si on lui demandait des explications sur la suite des événements, peut-être que Niel répondrait que c’est l’environnement dans lequel ils étaient alors engloutis qui l’a fait perdre pied, peut-être même qu’il affirmerait que la souffrance de sa cadette était trop flagrante, trop là, trop partout autour de lui, pour qu’il puisse véritablement réfléchir ou même respirer convenablement, que ce n’est certainement pas une excuse mais qu’être plongé dans ce monde jusqu’à lors évité, finalement esquivé depuis bien avant que la mort ne vienne creuser encore plus profondément le fossé entre le plus âgé et les plus jeunes de la famille Hughes, était comme d’avoir la sensation que le ciel lui tombait sur la tête ou que le sol sous pieds s’entrouvait pour dévorer jusqu’à la dernière parcelle de sa propre âme en perdition. Néanmoins, la vérité est qu’il aurait pu se contrôler s’il y avait mis un peu du sien dès le début, dès les premiers messages ou encore le premier regard échangés avant même de passer le seuil de la porte d’entrée, probablement bien avant encore, quand ils étaient encore quatre et que les prunelles de leur défunt frère étaient aussi suppliantes et perdues que rageuses et faussement haineuses lorsqu’elles rencontraient les siennes, que les insultes cachaient des appels à l’aide que Nathaniel écoutait sans en accepter le sens, les balayant d’un revers de la main comme s’ils n’avaient pas d’importance et que s’il avait fait un effort, juste un seul, pour ne serait-ce que l’entendre, peut-être que l’issue aurait été bien différente. Lorsque son poing rencontre la mâchoire de son frère, la rage qui l’habite est plus engourdie que véritablement brûlante. Elle paraît presque anesthésiée comme son myocarde n’a certainement eu de cesse de l’être depuis la mort de leur frère, si ce n’est lorsque Eileen tentait de le panser avec un amour qu’il s’est si souvent retenu d’accepter. C’est à peine s’il ressent la douleur dans ses jointures alors qu’un deuxième coup vient faire craquer le nez de son cadet, le vague son bientôt perdu dans celui d’un plat bientôt plus que souvenir, suivi d’un éclat de voix que Nathaniel ne pensait pouvoir dépasser les lèvres de leur sœur. — Ça suffit maintenant ! Ses yeux tempétueux passent du plat écrasé sur le sol à la figure si souvent effacée de cette dernière. Il relâche le col d’Elijah, col qu’il ne s’était même pas rendu compte avoir attrapé dans sa chute figurative, avant de s’en éloigner de quelques pas, ses bras pendant stupidement le long de son corps. Vingt minutes ! Vingt minutes, c’est tout ce que vous pouvez me donner sans que vous n’en revenez à votre nombrilisme, hein. Son timbre résonne contre les parois de sa boîte crânienne, accentuant ce bourdonnement qui semble refuser de quitter ses tympans. Il a soudainement froid, il est même gelé lorsqu’il avait presque trop chaud quelques minutes plus tôt, ses pieds ancrés dans un sol qui semble vouloir entièrement l’avaler comme la terre s’est permise de revendiquer le corps de ce frère continuant de hanter leurs jours comme leurs nuits.

Mais putain, Charlie,
qu’est-ce que tu attends pour partir ?


Quand est-ce que tu vas te décider,
putain quand est-ce que tu vas accepter
que la vie continuera sans toi

et qu’il est temps de te barrer,
d’enfin nous laisser respirer ?

C’est ce que Nathaniel voudrait hurler au néant autour de lui, au vide infini creusé dans le creux de sa poitrine, à cette entité fantomatique qui le suit comme son ombre au soleil, au monde entier et à personne à la fois, à lui-même certainement, rien que pour que son inconscient accepte enfin de laisser Charlie partir parce qu’elle est là la triste vérité : il n’autorise pas son frère à atteindre cette paix dont tout le monde parle, celle de cet après-vie où tout est blanc et tous nos péchés sont finalement effacés, comme si toute notre vie n’avait été qu’une mauvaise expérience ne possédant aucun pouvoir sur ce que l’on devient une fois arrivé à la fin du tunnel. Il refuse de le laisser disparaître aujourd’hui parce que cela voudrait dire le pardonner de les avoir abandonnés en un sens, tout comme cela signifierait se pardonner lui-même de son incompétence, de son incapacité à aimer ses frères et sa sœur, puis finalement sa fille qui ne le connaît qu’à peine après six années d’existence, comme s’il était là sans véritablement l’être, sa vraie personne reposant aux côtés de Charlie dans ce cercueil qu’il a laissé tout le monde sauf lui choisir, comme si cela avait une importance et que le défunt allait les maudire toute leur misérable existence s’ils se décidaient à prendre le mauvais bois. Nathaniel n’est même pas certain qu’il voulait être enterré et pas incinéré. Ce n'est pas comme s’ils en avaient parlé, comme s’ils avaient finalement parlé de quoi que ce soit, autre que du fait que chacun regrettait la naissance de l’autre et que la vie serait plus facile si l’un comme l’autre n’existaient pas. C’était faux, évidemment que c’était faux, mais à qui peut-il le dire aujourd’hui ? A qui peut-il s’excuser si ce n’est à ce frère qu’il pense parfois, lors de ces nuits froides et si noires qu’elles semblent l’engloutir, avoir poussé du précipice et ne peut aujourd’hui plus atteindre ? Si ce n’est à ce putain de cadavre reposant entre quatre planches, se décomposant tous les jours un peu plus, comme s’il ne s’était jamais tenu devant lui et l’avait supplié silencieusement de le rattraper avant qu’il ne s’écrase au sol ?

As-tu idée de l’empreinte que tu as laissée ?

De la souffrance que tu as engendrée ?

De la foutue malédiction que tu as posée ?

— La vérité c’est que tu te sers de moi pour éviter de penser à Charlie. Nathaniel grimace à l’entente de ce prénom qui n’égratigne toujours que les murs de son encéphale, jamais sorti de cette gorge irritée rien que de penser à l’articuler. Ces deux syllabes sont appréhendées comme une claque en plein visage, le sang giclant à son contact. C’est à peine s’il entend ce que sa cadette articule après ces sept lettres, les yeux aussi vitreux que ses émotions ne sont voilées, partout ailleurs qu’ici dans cette pièce étouffante, entouré de ces êtres qu’il évite généralement comme on éviterait un mauvais virus. Et toi Niel, son attention revient à l’instant présent, à ce moment où les images défilent devant ses yeux, celles d’une petite sœur devenue femme sans qu’il ne la voit grandir et d’un petit frère qu’il a toujours préféré critiqué qu’avouer admiré en un sens parce que lui est en vie, parce que lui est toujours là, bien présent, pas cadavérique six pieds sous terre, parce que lui n’abandonne pas lorsque Charlie n’a pas pris de temps avant de choisir l’option la plus facile, je pourrai en avoir des choses à dire, mais la vérité c’est que je ne te connais pas. T’es qui au juste ? Un frère qui n’a jamais été là, celui qui préfère fuir les problèmes plutôt que les résoudre, tu crois que je l’ai jamais vu ? Ton regard qui se détourne de moi, hein ? Ton regard qui s’est détourné du problème qu’était Charlie ? Aucune réaction ne se fait voir, aucune émotion non plus, quand bien même elles se battent jusqu’à en voir le carmin apparaître sous son épiderme glacé à l’en faire se demander si lui n’est pas aussi mort, mais lorsque cette pensée lui traverse l’esprit, Nathaniel se dit qu’il serait difficile de souffrir autant en étant mort. Charlie n’est plus là. Si c’est vrai alors

Pourquoi j’ai l’impression qu’il n’est jamais parti ?

Pourquoi je me sens à deux doigts d’étouffer
comme s’il appuyait sur ma cage thoracique ?

Comment c’est possible que ça fasse toujours aussi mal ?

— Je ne veux plus jamais vous revoir. Et c’est de cette manière que le monde s’écroule, implose, explose, est réduit en des milliers de cendres qui se bataillent dans cet univers auquel Nathaniel évite de penser pour ne pas sentir ses poumons se compresser et l’air soudainement lui manquer, qu’Euphémia disparaît sans qu’il ne tente même de la retenir, de la prendre dans ses bras et de promettre des choses qu’il ne peut tout simplement pas tenir, comme sa présence continuelle ou son soutien en toute circonstance, parce que c’est trop tard pour ces choses là et que, de toute manière, il n’est même pas présent pour lui-même, et que Elijah devient tangiblement cet être brisé qu’il n’a jamais cessé d’être sans que lui ne s’en rende même compte. L’aîné reste de marbre, comme une foutue statue, juste là, à reposer son regard sur le plat éclaté par terre et à penser à en nettoyer les dits éclats sans bouger d’un centimètre. Il sent son frère bougé autour de lui, entend le bruit du plâtre qui se brise sous l’impact, puis sa voix, sa putain de voix résonnant lointainement à ses oreilles encore davantage bourdonnantes. Charlie n’est plus là. Niel se retient d’hurler que si, si Charlie est encore là, qu’il est autant un lâche dans la mort que dans cette existence pour laquelle il ne s’est même pas battu, un peu comme lui finalement, un peu trop comme lui même. Tout est de ma faute. Et ça a beau être un murmure, ces cinq mots résonnent aussi fort qu’un cri dans une pièce vide. La rage revient, plus autant engourdie qu’elle ne l’était, bien plus violente encore que toutes les versions qui ont fait bouillonner son sang jusqu’à maintenant. Est-ce que tu vas encore nous abandonner cette fois ? Son regard termine par rencontrer celui d’Elijah, trop similaire à celui de leur défunt frère quelques années plus tôt, le suppliant d’agir comme un aîné, comme quelqu’un qui en a quelque chose à faire, juste pour une fois. Ses mâchoires se contractent. — La seule personne en faute ici, c’est Charlie. Il ne pensait pas que ça ferait aussi mal de prononcer ces deux syllabes après plus d’une décennie mais l’impact lui donne presque envie de pleurer de douleur. Après tant d’années, les valves s’ouvrent et c’est au tour de l’aîné de dégueuler ce trop plein, trop plein de tout, trop plein de rien qui lui a si longtemps donné l’impression de suffoquer.

Vas-y, Charlie, crève une deuxième fois

— Parce qu’il a choisi la facilité au lieu de se battre. Parce que ok je suis peut-être un lâche d’une certaine manière, du moins si me tenir loin de vous et de tous les drama qui entourent notre famille, drama dont vous avez tous les deux conscience, dont il avait conscience, peut être considéré comme de la lâcheté, mais moi je suis toujours là. On n’arrête plus le flot, fin d’abord, puis devenant vite une cascade le long de sa langue. Je m’écrase pas quand bien même j’arrête pas de m’en prendre plein la gueule, par nos parents d’abord, puis par Ada et par toi, par Phee maintenant apparemment. Je me relève même quand, putain Elijah, j’aimerais bien qu’on arrête de me faire chier (surtout échanger sa place avec la mienne). Si tout est parti en couilles, c’est de sa putain de faute et je m’excuserais pas pour quelque chose que je n’ai pas fait. Je m’excuserais pas non plus d’être la personne que je suis, ni à toi, ni à notre sœur, ni à personne dans cette famille. Si vous en attendez, des excuses, allez déterrer ce lâche qui nous servait de frère et essayez de le faire revenir à la vie, peut-être que là vous en recevrez. C’est craché avec violence alors que déjà, Nathaniel tourne le dos à son frère et s’apprête à prendre la porte de sortie, son manteau de nouveau à son avant bras. Je vous dois rien. Je te dois rien. Si tu te sens abandonné, j’en ai rien à foutre, c’est pas mon problème, qu’il balance avant de claquer la porte derrière lui.
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Message Sujet: Re: hughes family -- unhappy family is unhappy   hughes family -- unhappy family is unhappy - Page 2 Empty Sam 29 Jan - 16:55

( unhappy family is unhappy )
All parents damage their children. It cannot be helped. Youth, like pristine glass, absorbs the prints of its handlers. Some parents smudge, others crack, a few shatter childhoods completely into jagged little pieces, beyond repair // ( s o n g ; o u t f i t with  @Euphémia Hughes & @Niel Hughes 


T’es qu’un égoïste… Tout est de ta faute Ellis ! Tout est uniquement de ta faute ! C’est toi qui as tué Charlie par ton manque d’attention… C’est toi qui as été incapable de voir comme elle allait mal Euphémia. Tout est uniquement de ta faute !

Elle est là la maudite mélodie, toujours en train de traverser ton esprit, de te le rappeler que trop bien à quel point t’as pas été à la hauteur dans tout finalement. Et la prise de conscience ? Elle fait si mal hein, tellement que t’es presque incapable de le retrouver l’air, tu la cherches ta respiration, le signe que la vie continue mais c’est bien ça le problème non ? Il n’y a plus de vie ici, seulement un champ de ruines, la résultante de tes erreurs… Et t’aurais aimé la prendre dans tes bras, la serrer sans t’arrêter, lui offrir tant et plus mais elle n’en voulait pas en aucun cas. Elle en voudrait pas jamais maintenant… Parce que la vérité s’est exprimée, t’es la somme de toutes les erreurs, la faille dans la montagne qui fait se renverser pierre après pierre. De ton égoïsme te bloquant la vue, t’empêchant de voir au-delà, t’empêchant de voir davantage, ce qu’il faudrait finalement… La bonne voie pour empêcher tous leurs maux, ceux qui font perdre la tête, font commettre le pire, détruisent tout sur leur passage. Et tu ne les connais que trop bien finalement… Ils sont ton passé…. Celui légèrement abandonné, parce que les plaisirs artificiels non plus vraiment d’importance pour toi dans l’instant… Pas depuis Elle… C’est dur ici-bas pourtant, quand t’imploses, quand t’exploses, que le mur rencontre tes phalanges, que la douleur physique et psychique ne viennent plus qu’en former une seule et unique.  Et ces syllabes dans la tête, dans le cœur, dans l’ensemble de ton être Charlie. Encore et toujours, culpabilité dérangeante et cette sensation que son prénom est inscrit sous ta propre peau, que celui de ta sœur vient rejoindre votre frère. Comme la somme de tes irréparables erreurs. De ces débris de verre tout autour de toi et de ce qui ne pourra jamais redevenir entier. Les fissures restent et dans ces dernières s’engouffrent toujours le pire. N’en es-tu pas la preuve vivante ? De ton être lancé contre les murs invisibles de l’ignorance de vos géniteurs. De ses ouvertures failles ouvertes en toi dès les premiers jours et de tout ce qu’elles ont entrainées dans leur sillage…

Comment as-tu pu ne rien faire ? Comment as-tu pu le laisser mourir ? Comment as-tu pu la laisser partir ? Pourquoi tu n’as rien vu ? Pourquoi tu n’as rien fait ? Pourquoi est-ce toi qui vit encore ? Pourquoi ELIJAH !

Et ton propre esprit se battant contre toi, dans l’instant assassin, dans la vérité maudite sortant de tes lèvres comme le murmure le plus ancré de ta propre culpabilité. Elle s’écrivait sur chaque mur, sur chaque syllabe, elle se montrait de cette manière crue, nue… D’une mort qu’il est impossible d’oublier mais qui est présente… De ton esprit prenant conscience une fois de l’impossible deuil, de cette présence toujours à tes côtés, oh non, Charlie est mort mais pas totalement, il vit toujours dans cette part de toi qui refuse encore et toujours de passer à autre chose. De le laisser purement et simplement redevenir cette histoire ancienne qui te briserait davantage que le cœur… Et finalement t’en arrives à le dire, ce qui te travaille depuis si longtemps, trop finalement. Cette sensation coupable qui envahit ton organisme, qui ne te laisse aucun répit. Cette vérité, la tienne, que si tu avais été autre, si tu avais su l’aider au lieu de l’enfoncer, il ne serait pas mort… Il serait avec vous et tout serait différent maintenant… Peut-être ne seriez vous pas tous autant des étrangers ? Et tu pourrais refaire encore et sans cesse le fil de tes erreurs, de tout ce qu’il faudrait changer, modifier d’un coup de baguette magique mais ce n’est pas de la sorte que le monde fonctionne n’est-ce pas ? Que tu fonctionnes en tout cas… Non, parce que le pardon n’a jamais été ton fort, surtout envers ta propre personne. Mais il y a pire, celui qui se trouve en face de toi, celui qui n’a pas bougé d’un iota. L’autre animal de votre duos d’enragés. Il serait si aisé de vous détruire jusqu’à la fin, en cet instant, de vous entretuer pour déterminer lequel de vous obtient le titre…. Mais non, t’as rendu les armes en cet instant, incapable de continuer votre éternel combat… Parce qu’il n’a aucun sens, parce qu’Euphémia n’y survivrait pas. Et toi ? Est-ce que tu en serais capable finalement ? De ne jamais arrêter, de rendre coup pour coup et au passage d’y perdre encore davantage ton âme… Pourquoi tu fais ce choix ? Tu le sais même pas toi-même mais t’en vient à parler, à le dire finalement, pour la première fois ce que t’aurais tellement aimé depuis le début. Seulement un peu de lui, autre chose que ce jugement permanent. Une partie vraie de son être, un instant, ce besoin de ton frère comme tu n’en as jamais eu besoin auparavant…

Prend-là Nathaniel, prends-là cette main que je te tends là… Parce que j’ai tant besoin de toi… Arrêtons de nous battre rien qu’une fois… Lâchons les armes et trouvons ce qui se cache derrière tout ça… Sois-mon frère rien qu’une seule fois… Ne m’abandonne pas…

C’est supplié là, entre les lignes de tes mots, de ton regard, de ce tout venant se former en toi. C’est là mais ça ne vient pas chez lui n’est-ce pas ? De cette distance qui ne diminue pas… De ce tout s’étiolant peu à peu. Trop de rêves face à la dure réalité, l’impitoyable réalité… Celle qui te tombe dessus dans l’instant. «La seule personne en faute ici, c’est Charlie. Parce qu’il a choisi la facilité au lieu de se battre…» Et tes mains viennent se coller contre tes oreilles dans cet automatisme incontrôlé, tu ne peux pas l’entendre, tu ne peux pas l’entendre. Pas ça, pas ce qui pour toi n’est qu’un putain de mensonge ! Ce n’est pas sa faute ! Il n’a pas choisi d’être comme ça Charlie ! Si vous aviez été là, il aurait pu s’en sortir ! Être quelqu’un il aurait pu tellement ! Non, tu refuses de l’entendre, dans sa colère, dans cette vérité qui n’a pour toi que le gout d’un poison brutal face auquel tu ne peux faire face… «… si me tenir loin de vous et de tous les drama qui entourent notre famille… mais moi je suis toujours là. » « Non » que tu murmures tellement bas qu’il a surement rien entendu. De tes mains que tu viens poser contre le sol, te moquant des débris entant en contact avec ta peau, t’arrives plus à le regarder tellement tu souffres, tellement t’enrages. Tellement tu peux plus supporter la somme de ses mensonges ! Non, il s’est pas tenu loin des dramas, il a été le drama, le pire pour toi, plus douloureux encore que l’indifférence de vos géniteurs. Car il n’a été qu’un coup de vent, un être jamais là, sauf pour te dénigrer, sauf pour te rabaisser, pour te dire encore et toujours que tu n’étais pas à sa hauteur… Que monsieur Nathaniel ne perdrait jamais de temps pour toi… Il n’est pas toujours là, il n’est jamais là, il n’a jamais été là… Et cette vérité vient s’éparpiller dans chaque partie de ton cerveau, dans la somme des souvenirs que tu passes en revue pour en revenir à cette même conclusion : il n’a jamais été là. Il ne sera jamais… Pas pour toi…  «Je m’écrase pas quand bien même j’arrête pas de m’en prendre plein la gueule, … Je me relève même quand, putain Elijah, j’aimerais bien qu’on arrête de me faire chier » Parce que personne ne compte pour lui, surtout pas toi hein ? T’as cru quoi ? Trop certainement, de croire qu’il restait dans son esprit, dans ce qui le compose une once de quoi ? Tu sais même plus maintenant, tu ne sais plus rien ou t’as même plus envie de comprendre ce que t’essayais de trouver ce que tu ne cherches plus en aucun cas. De ce regard que tu croises même plus de la photo de Charlie que tu serres entre tes doigts ensanglantés dans l’espoir que quoi ? Que tout cela cesse ? Que t’en vienne pas à te flinguer.  « Si tout est parti en couilles, c’est de sa putain de faute et je m’excuserais pas pour quelque chose que je n’ai pas fait. Je m’excuserais pas non plus d’être la personne que je suis…, allez déterrer ce lâche qui nous servait de frère et essayez de le faire revenir à la vie, ….» Et ton poing vient s’écraser sur le sol, fort, si fort que t’en as surement détruit le peu de jointure qui te restait mais c’est plus fort que tout. De ces mots qui te détruisent l’âme, de ces larmes que t’as même pas vu arriver, qui sont là, qui cessent pas, bien au contraire. De tout ce que t’entends dans l’instant, de lui, de ces mensonges. Rien fait de mal ? Jamais hein, petit ange qui reconnaitra jamais ses erreurs. Pas capable de changer, pas capable d’exister dans le même univers que toi. Et tu croyais quoi Elijah ? Que c’était possible de se réconcilier ? D’avancer dans une direction plus commune mais tu te trompais totalement complètement… Mais plus maintenant… T’es pas du genre à te laisser avoir deux fois…  «Je vous dois rien. Je te dois rien. Si tu te sens abandonné, j’en ai rien à foutre, c’est pas mon problème » Le claquement de la porte et ton silence, de tout ce que tu ne dis pas, retiens dans l’instant, dans tout ce qui te détruit et finalement le cri de rage, de désespoir et cette envie de tout casser mais tout est déjà détruit… Il ne reste rien, même pas des fissures, non seulement le néant qui vient t’engloutir totalement, qui ne laisse rien… T’es pas son problème… T’es rien et lui non plus…

Parce que maintenant j’ai plus de frère, Charlie est mor et toi Nathaniel ? Tu n’existes plus, en cet instant je décide d’oublier qu’on partage le même ADN, qu’on peut avoir quoi que ce soit en commun. Qu’on puisse même se retrouver à nouveau dans la même pièce. Parce que tu deviens simplement invisible à partir de maintenant. Si ta vie se passe en oubliant mon existence, je vais faire pareil… T’as jamais vraiment été là ! T’as jamais tenté d’être un frère bordel ! Non, juste voulu quoi ? Fuir, tout fuir parce que maman et papa étaient pas gentil avec toi ! T’es pas un lâche t’es juste un égocentrique qui voit que sa propre personne et en oublie le monde ! T’es pire que nos géniteurs, t’es pire que Charlie… Parce que tu te bas pour quoi ? Pour rien ! Pas pour ce qui devrait compter en tout cas… T’as décidé de la voie qui se profile et moi ? Maintenant je vais seulement faire comme toi… T’es plus mon problème ! Le malheur dans lequel t’arrêtes pas de continuer à t’enfoncer n’est plus mon problème. Et tu seras jamais heureux parce que ton bonheur tu l’as laissé partir. Mais tu mérites pas Eileen, tu mérites pas d’être heureux… Et en cet instant je n’ai plus de frère… Et si je devais en avoir un, c’est ta place que j’échangerais avec celle de Charlie. Parce que lui au moins a essayé quand tout ce que tu as fais n’a été que rejeter. Et je pourrais te considérer comme mort mais ça serait déjà trop d’honneur pour toi… Non, je vais seulement t’effacer, te détruire de tout souvenir, de toute pensée… Parce qu’il y a des personnes pour qui il est important de se battre et toi ? Tu n’en fais pas partie contrairement à Euphémia…

Et tu tombes en arrière t’écroules sur le sol, de la rage, du désespoir, de cette respiration difficile, t’es en train de craquer, de plus rien avoir plus rien du tout, t’es sur le bord d’un précipice qui pourrait t’engloutir. T’as jamais eu tant envie de le rejoindre Charlie qu’en cet instant, de cette sensation que tout est perdu, que plus rien n’existe. Mais reste ton cœur là, qui bat, reste l’image quand tu t’empares de ton téléphone, reste la plus belle raison de rester en vie et la seule qui en vaut la peine finalement… Reste le dernier appel pour tenir un jour de plus, pour revoir le bonheur… Parce qu’il est si aisé à ses côtés… « C’est moi… » De ces mots difficiles. Est-ce qu’elle l’entend comme tu as mal ? Comme tout va mal ? Est-ce qu’elle le comprend tout cela avec quelques mots seulement ? Est-ce que c’est possible finalement ? « Je… ça a merdé… j’ai merdé… et tu pourras me gueuler dessus et me détester autant que tu voudrais mais là j’ai… » de cette voix qui se coupe, de cette tête qui te tourne, de la douleur toujours plus vive, toujours plus grande… « j’ai besoin de toi… » De ces mots qui sortent si peu souvent, de ce que vous n’avouez jamais de la sorte mais c’est crucial, c’est ton remède contre la douleur, c’est tout ce que t’as besoin, d’elle là, d’elle qui va pas te ménager mais tu t’en moques tant que tu entends sa voix, tant que tu la vois… De ce bonheur au bout du tunnel… « Je suis seul chez Phee… » Et tu bougeras pas mais elle va le comprendre n’est-ce pas, de tes mots qui sortent plus, de toi fermant les yeux, de ta respiration contre ton téléphone et de sa voix, uniquement de sa voix… Elle maintenant… Elle jusqu’à la fin de tes jours.

Et contrairement à vous… Je sais que j’ai choisi la seule et unique personne dont j’ai besoin dans cet univers. Et contrairement à vous, je refuse de vivre sans elle… Parce qu’avec vous je suis quelqu’un mais sans elle je ne suis rien…

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