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 (Las Vegas) — love lies.

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Ismaël Sartier;

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Ismaël Sartier



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Message Sujet: (Las Vegas) — love lies.    (Las Vegas) — love lies.  Empty Lun 4 Juil - 13:19


c’est à son pire souvenir qu’il désire passer la bague au doigt.
parce que quand il la regarde, il ne voit que du sang. celui ancré à ses poings lors de ses colères les plus noires, celui s’échappant de son corps cette nuit où elle l’avait laissé pour mort.
c’est à son seul amour qu’il veut promettre l’éternité.
parce que quand leurs épidermes se frôlent, l’animal se fait happer par les sentiments et il ressent l’impensable, piégé dans ces années qu’ils n’auraient jamais du vivre si passionnément.

tu m’as rendu malade eden. un mal incurable qui me ronge de jour en jour, je peux sentir toutes ces émotions arpenter mes veines, empoisonner mon coeur jusqu’à mon existence. par ta faute je ne tourne plus rond et je ne sais plus si je te rêve morte ou ligotée à mon âme.

« emmène-moi à vegas. » ses impulsions demeurent les siennes, ismaël véritable pantin se tordrait à toutes ses volontés. il ne sait plus qui tend les pièges, se perd dans ses envies d’absolu, se fait envahir par la frustration d’un mariage qu’ils avaient rêvé. « tout ce que tu voudras. » qu’il tranche, scellant sa promesse d’un regard amoureux.

je goutterais à tes lèvres seulement pour te faire mienne.

| | |

comme des enfants ils se précipitent, consument cette nouvelle rencontre pour récupérer leur histoire mise sur pause. ismaël n’est plus louis, seulement demeurent les marques d’affections qu’une nuit d’amour était parvenue à éveiller. mais il peut percevoir le tic tac de l’horloge qui le ramènera à lui, sous la chaire le monstre est captif et ne demande qu’à surgir.

je t’ai dis que je tenterais d’être bon dans cette vie, mais c’est plus fort que moi. j’aurais ta peau, ton âme, ton coeur, ton dernier souffle. aujourd’hui ou dans dix ans, je te ramènerais aux enfers qui ont toujours été les nôtres, je me nourrirais de tes larmes pour m’offrir la vie éternelle.

l’ambivalence des sentiments le crispe.

sartier rêve de pouvoir un jour aimer avec convenance, il le fait comprendre dans ses discours suintant un avenir radieux pourtant l’anneau qu’il promet n’est qu’une chaine supplémentaire. une marque qu’il veut indélébile et visible de tous. sartier crève d’appartenance. se veut propriétaire, geôlier, bourreau. la vengeance dans la peau. elle n’aurait jamais dû s’enfuir, elle n’aurait jamais dû le tuer, le transformer en fantôme et plus que tout, elle n’aurait jamais dû le ramener à la vie. lui faire croire qu’il pouvait être un autre, plus doux, plus compréhensif, capable d’empathie. je te hais d’avoir tenter de me rendre l’humanité.

alors qu’ils sortent d’une voiture aux vitres teintées, sa main est ancrée à la sienne. dans cette ville qui ne dort jamais l’étau se referme sans subtilité, il serre davantage sa paume quand il se met à avancer sur le trottoir. « il faut que tu choisisses une bague. » la première n’existe plus, volée qu’elle lui avait dit, jeté aux ordures qu’il avait entendu. son regard pue l’impatience quand ils entrent dans la première boutique de luxe qu’ils croisent, il aimerait que tout s’accélèrent, que le méfait soit prononcé, les papiers signés.  qu’elle prenne son nom comme un cadeau du ciel, faire la une des tabloïds, qu’elle lui offre un fils ou une fille puis qu’ils s’immolent d’un amour imprudent.

« je veux que notre histoire devienne officielle, je n’ai plus la patience d’attendre. » qu’il murmure contre sa tempe avant de déposer un baiser le long de sa mâchoire.


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Message Sujet: Re: (Las Vegas) — love lies.    (Las Vegas) — love lies.  Empty Lun 11 Juil - 0:32

cette nuit avait avalé la patience des deux amants flâneurs, qui traînaient la charge de leurs sentiments et tous leurs récréments depuis douze ans. d'une délicatesse quinteuse, ils s'excitaient depuis tout ce temps à écorcher leurs cœurs aux aiguilles affilées de celui de l'autre, leurs dards étant devenu leur plus grande dépendance. les blandices de leur passion réciproque les faisait jouir poussivement, assouvissait la fascination obscène qu'ils se vouaient immuablement jusqu'au vertige, jusqu'à tomber du regard de l'autre pour joindre ses abysses, ces gouffres intérieurs et profonds qui cachaient leur fraternité d'âmes. la tension qu'engendraient ces plaisirs ne trouvait leur pareille en aucun autre crime, leurs organes n'auraient jamais pulsé plus fort même face à la mort. c'était plus puissant qu'une arme appesantie contre la tempe, plus terrifiant que de l'essence affluant sur la pulpe de leurs corps. rien n'aurait pu les rendre plus vivants que leurs scandaleuses avidités. ils venaient d'épuiser la moitié de leurs vies à se dévorer, et voulaient maintenant se promettre l'autre. cette nuit, serait alors la cristallisation de leur fanatisme, le jour où ils s'engageraient finalement à crucifier leur alter.

***

les caprices d'eden emportés dans l'avion, le trajet paraît interminable lorsque l'union est prétendue à son terme. il fait toujours nuit lorsque les fiancés foulent enfin la fabuleuse, si amoureux qu'ils éteindraient toutes ses lumières. la ville, à l'image de leur amour, ne dort jamais. infatigablement leurs, elle ne se permet aucun repos, sûrement effrayée à l'idée de se faire ravager. eden profite alors de ses insomnies pour admirer l'immensité et les couleurs des bâtiments, qu'elle mesure moins grands que ses sentiments. en serpentant dans les travers de ces rues couvant tout vice, elle jure à ismaël que leur histoire sera un jour si historique, qu'ils en feront, entre la déshonorante relique de la tour eiffel et les vilains ponts vénitiens, un incroyable monument. « il faut que tu choisisses une bague. » lui répond-t-il, incapable de la prendre si elle ne porte pas un bout de lui à son doigt. il écourte ainsi leur traversée nocturne, la menant dans une boutique à la devanture fastueuse, pourvue de dizaines de bijoux plus luxueux les uns que les autres. « je veux que notre histoire devienne officielle, je n’ai plus la patience d’attendre. » avoue-t-il, le cœur brusque. et alors, elle qui s'imageait aussi haletante, aussi pressée que lui, ferme sa gueule de louve, prête à faire languir. elle s'attarde sur les vitrines, sur chaque anneau qui scintille, les pas lents, la paresse motivée par le sang d'ismaël qu'elle sent bouillir dans ses veines. « de l'argent ou de l'or blanc ? » questionne-t-elle sur un ton de satin, avec la réflexion d'une ingénue. m'aimerais-tu d'avantage selon le caractère du diamant ? elle hésite, en essaie par pairs, s'amourache d'une avant de préférer la suivante. et il gonfle, ismaël, les vaisseaux prêts à cracher du sang. il se fait taureau qui voit rouge, quand elle danse pour attiser sa colère. le magasin devenu arène, eden voudrait qu'ils y jouent leur plus beau spectacle tauromachique. elle en ressortirait avec une alliance dorée, et son trophée de matador. mais il en est autrement. l'animal n'est pas encore prêt à crever. il se bat, jusqu'à sortir son portefeuille et payer, se bat jusqu'à serrer ses doigts lorsqu'elle lui prend la main. « elles sont magnifiques. » s'exalte la cruelle, pensant à ces deux anneaux qui étoufferont bientôt leur amour pour l'éternité. et ils se baladent, sûrement lui, pourchassant la première chapelle, tandis qu'elle, musarde, et scintille autant qu'un néon géant. « tu penses avoir le temps, pour qu'on s'habille convenablement ? j'aimerais te voir dans un costume blanc. » j'aimerais faire semblant de croire aux candeurs de ton être, à la pureté de notre histoire. elle s'arrête. « et j'aimerais que tu me vois pareil. » elle le regarde, lui donnant tout l'amour de ses yeux après toute-à-l 'heure l'avoir rendu fou. « je veux porter une robe que personne ne m'a jamais retirée. » je veux me vêtir de tissus que mes clients n'ont pas connus. je veux que tu me l'offres, mais que tu la possèdes, comme j'espère que tu sauras le faire avec mon corps après l'avoir consommé.

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Message Sujet: Re: (Las Vegas) — love lies.    (Las Vegas) — love lies.  Empty Ven 20 Jan - 12:44


qu’importe la couleur, qu’importe le métal, qu’importe la pierre, qu’importe son prix.
sartier désire voler le temps, le figer pour qu’ils crèvent d’éternité. il vendrait père et mère pour leur offrir l’immortalité.
l’impatience d’un enfant, les colère sourdes d’un homme déviant.
il connait assez bien eden pour saisir les subtilités de son jeu pourtant il se laisse mener à la baguette, accepte les caprices, la suit à chacun de ses pas, ne soupire qu’à peine lorsqu’elle délaisse une bague pour sa voisine, s’extasie presque autant qu’elle sous la beauté des bijoux alors qu’il ne porte d’interêt que pour ce qu’elle possède dans sa cage thoracique. les minutes défilent, l’heure sans doute, anneaux choisis l’héritier dégaine une carte de crédit sans prendre conscience du montant.

une nouvelle fois il enserre la main de la femme, imprime ses empreintes contre sa peau, se fait muet quand ils se mettent à arpenter la ville. le mariage en grandes pompes n’aura pas lieu, ils trouveront une chapelle, réciteront leurs voeux improvisés sous l’oeil attentif d’un Elvis Presley bedonnant. « tu penses avoir le temps, pour qu'on s'habille convenablement ? j'aimerais te voir dans un costume blanc. » les mâchoires se crispent, son regard se tourne légèrement vers elle, « et j'aimerais que tu me vois pareil. je veux porter une robe que personne ne m'a jamais retirée. » les caresses de ses yeux font se rasseoir l’animal qui s’était levé en lui, l’amour qu’il décèle lui font rentrer les crocs, seules ses phalanges continuent à marquer la peau de sa bien aimée. tu veux me faire perdre du temps ? n’est-ce pas ? tu connais par avance ton châtiment, tu sais qu’une fois que nous serons mariés je n’en voudrais plus qu’à ta peau. c’est ce qu’il aimerait murmurer, mais le félin adoucit obtempère. « tout ce que tu voudras, faisons de cet évènement un moment inoubliable. choisis la plus belle des robes, la plus fantasque, en voudrais-tu une sur mesure ? » une sur laquelle j’apposerais ma signature.

« tout ce que tu voudras, mais épouse moi, cette nuit. » un ordre dissimulé derrière un sourire pseudo-romantique. c’est que le palpitant n’a de cesse de cogner avec violence, que la peur se fraye un chemin jusqu’à ses neurones: et si elle partait, encore ? aurait-il encore la force de la garder en vie ?

ils n’ont pas arrêté leur chemin, s’infiltrent déjà dans une nouvelle boutique de luxe, pour homme cette fois. ismaël observe les costumes en grimaçant, n’en choisit un que lorsque le regard d’eden semble l’approuver. « veux-tu que je l’essaye ? ou préfères-tu avoir la surprise ? »


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Message Sujet: Re: (Las Vegas) — love lies.    (Las Vegas) — love lies.  Empty Jeu 4 Mai - 18:58

il n'y aurait plus satisfaisant pour satan que de voir l'apôtre qu'il a acheté s'encorder seul contre le bûcher. se promettre sciemment à son immolation, au feu d'un homme, aussi diable que lui, qui l'attisera, l'enflammera des années durant, l'éternité même si l'on en croyait les prières païennes. une combustion inextinguible, immune à toute corruption, pérenne, paralysée dans le temps à l'instar d'une légende qu'on conterait plus tard pour intimider les amants délétères déjà connus et exclus de l'éther. il y a les mariages heureux. les mariages arrangés. les forcés, les blancs, les mixtes, les consanguins, les civiles, les religieux. mais celui des deux malhonnêtes en est un encore différent. il dépasse l'entendement, la foi et la raison. surpasse la morale et l'amour. se contractualise au vice de leur fanatisme et se signe au sang de leur passion. la première chapelle fantaisiste se fera hospice de leur union blasphématoire. l'elvis, témoin de leur amour dérisoire. dieu, otage de leur persécution dilatoire. le mariage, augurera le divorce de leur amour propre. et l'illégitimité de leur acte les fera vivre agenouillés devant l'autre à jamais, jusqu'à ce que l'un d'entre eux ait le courage d'abattre l'amant - à la fatigue et seule force d'un annulaire étincelant utilisé comme arme blanche. c'est dans un sacrement suicide, qu'ils s'élancent. une cérémonie génocide. puisque dans leurs cœurs, deux bombes, qui jurent l'explosion.  

eden trouve un temps la grâce dans les yeux de son fiancé, qui supporte chacune de ses moindres manies et tait tout de ses propres impatiences. les diamants, l'habillement. ismaël paierait cher pour l'acquérir elle en entier. « tout ce que tu voudras, faisons de cet évènement un moment inoubliable. choisis la plus belle des robes, la plus fantasque, en voudrais-tu une sur mesure ? » elle acquiesce, un sourire fin s'étirant, comme elle voudrait que le fasse le temps. « une qui te plaira. » murmure de murène qui souffle dans l'encolure pour offrir un frisson qui hésite à croquer ou embrasser la pomme d'adam. « tout ce que tu voudras, mais épouse moi, cette nuit. » et elle appose ses lèvres pour un baiser, le venin resté saisi dans la trachée. les mains se retrouvent alors en poursuivant le trajet et ne s'effeuillent que lorsqu'ils entrent dans un nouvel atelier. les tissus défilent au rythme des préambules intrusifs de la vendeuse qu'eden ne daigne rendre audibles, n'écoutant que les vers dans son ventre pour approuver l'un d'entre eux. « veux-tu que je l’essaye ? ou préfères-tu avoir la surprise ? » « essaie-le. » lui répond-t-elle sans hésiter. les talons déjà prêts à se tourner. et alors, quand les rideaux se tirent, eden recule. et quand le pantalon tombe, eden s'en va. les talons claquants, ismaël réagissant instantanément. « je reviens tout de suite mon amour. » et c'est déjà trop tard. il pourrait se rhabiller en une seconde qu'il ne saurait la rattraper. je reviens, peut-être, mon amour. si tu mérites mon retour.

to : ismaël
from : eden
"wanna play with me ?"


vegas sin city. jouer devient la priorité. jouer avec le temps, jouer avec les nerfs. repousser le sacrifice et à la fois le rendre intéressant. le cerveau en proie au doute, le corps à la fugue, l'âme à la mort. et pourtant, l'être vivant. se jeter dans le premier avion n'est pas une solution, quand tout ce qui la fait finalement subsister se trouve déjà là où elle est.

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