SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez

 

 s i n n e r . (amos)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




s i n n e r . (amos) Empty
Message Sujet: s i n n e r . (amos)   s i n n e r . (amos) Empty Lun 11 Fév - 17:48

Tu t'y attendais pas, à vrai dire, tu ne t'y attendais plus. Tu reçois ce sms sur ton portable, sur le coup; tu penses à un faux numéro, une connerie. T'as encore un peu l'esprit dans les vapes, ayant légèrement festoyé la veille. T'as festoyé quoi? Tu te souviens plus exactement, mais tu sais qu'au lendemain de cette soirée arrosée t'en paye un peu les frais. Évidemment, tu reconnais l'expéditeur; t'es un peu surprise, après un silence radio d'environ un an, tu ne t'attendais pas nécessairement à un retour. Un nouveau contact, t'es mitigé dans ce que tu ressens. T'as cette envie de l'envoyer complètement chier, parce que du jour au lendemain; il est partie, mais une partie de toi a l'envie de le revoir. Lui et son regard de braise. Malgré que tu aies été un an sans avoir le moindre de ces nouvelles, il semblerait qu'il n'est pas perdu de ces habitudes. C'est toujours lui qui te relance et "impose" les moments où vous pouvez vous voir. À croire que tu sembles être attiré par les hommes âgés, qui viennent à avoir le contrôle sur vos rencontres. C'était exactement la même chose avec ton prof de l'université. Cet homme qui était venu par choisir les moments propices pour vos rencontres charnelles. Il ne voulait effectivement pas venir bousiller sa vie de famille, venir créer le chaos dans sa vie de couple; menant de mains de maître, une seconde vie en parallèle. Il venait réclamer ce qu'il attendait de toi, pour repartir dans sa petite vie rangée dans l'attente de la prochaine fois. C'est également ce que tu avais vécue avec Amos, à croire que tu te complains dans le rôle de l'amante, à croire que ce rôle te va. En même temps, tu prétends ne pas être en mesure d'offrir plus que ça. Tu ne crois pas être en mesure d'offrir ton myocarde sur un plateau d'argent, ça semble être quelque chose de trop gros pour toi. Alors, tu te contentes d'offrir ton corps; sans attache, sans attentes ni appréhensions. Tu prends les moments quand il s'offre à toi. Amos te donne rendez-vous à son appartement dans le quartier uppé. Tu connais l'endroit, tu le connais sans réellement le connaître véritablement, ce n'est pas la première fois que tu le fréquentes. T'hésites, à t'y présenter; t'as de l'orgueil quand même et t'apprécies pas le rejet, tu préfères rejeter que te faire rejeter. Malheureusement, la tentation semble trop forte pour que tu y résistes et que tu réfléchisses plus longtemps. Du coup, tu profites de ta journée pour te reposer et c'est pas trop mal, puisque ce soir; tu ne bosses pas au bar, donc tu auras toute ta soirée à lui consacrer, comme autrefois. Cigarette au bec, tu arrives devant l'immeuble; tu écrases ton mégot avec la pointe de tes bottes et tu entres te rendant à son domicile. Puis, tu frappes à sa porte et t'attends patiemment qu'il t'ouvres. C'est un peu étrange, tu te sens un brin nerveuse, peut-être parce que c'est parce que y'a un long moment qui s'est écoulé. Pourtant, quand il finit par apparaître derrière la porte, cette nervosité s'éclipse et ton regard azur s'ancre dans le sien. Il n'a pas changé du tout et c'est peut-être pour cette raison que tu ne ressens aucun malaise, t'as la sensation que tu l'aurais vue la veille. « Salut..» Que tu souffles simplement, t'as ce sourire à peine perceptible qui se glisse sur tes lippes fines. Puis, fidèle à toi-même tu fais un pas en avant pour t'imposer et entrer dans son appartement. Ton corps vient légèrement frôlé le sien, de manière entièrement calculé alors que ton regard s'accroche un moment sur les traits de son visage, puis tu fais quelques pas regardant autour; comme si tu retrouvais l'environnement. Tu retires ta veste, dévoilant ton haut et tes épaules dénudés. Tu finis par lui faire volteface, t'es une femme indépendante Kit; à l'ordinaire, mais quand tu te retrouves dans la même pièce que lui, tu deviens plus tactile, tu ne fais jamais durer la distance trop longtemps; même si t'es tiraillé entre le gifler et lui rouler une pelle pour marquer vos retrouvailles.

@amos lazaridis  s i n n e r . (amos) 2730069674  
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




s i n n e r . (amos) Empty
Message Sujet: Re: s i n n e r . (amos)   s i n n e r . (amos) Empty Sam 16 Fév - 12:59

T'a l’impression que rien n’a vraiment changée depuis ton départ, si ce n’est les affaires internes et l'ambiance familiale, ta relation avec ton frère ou même ce que tu ressens pour Lila. Non, rien d’autre n’a vraiment changé, même pas New York, toujours aussi froid en hiver, toujours aussi gris, ces gens toujours aussi pressés, son cœur, toujours aussi actif. New York ne t’a pas attendu pour vivre, comme tous les autres d’ailleurs, à croire que ton départ n’a pas chamboulé grand monde, et ça, ça blesse ton ego de petit garçon trop gâté. Trop habitué à être le roi, le centre du monde. Tu reprends tes marques, tes petites habitudes, retrouve le cocon douillet de ton appartement, le café en bas de la rue ou tu commandes toujours une grande latte, la salle de boxe un peu plus loin où tu vas t’entrainer sur un sac. Tu retrouves le petit restaurant et leurs délicieux bagels, et puis surtout, tu retrouves toutes les âmes que tu as laissées, abandonnées, jeter sur le bas-côté. Tu’n'as prévenu personne de ton retour, comme tu n’as prévenu personne de ton départ. Pas d’annonce officielle, pas de réseaux sociaux, juste des messages au cas par cas, pour ceux qui le méritent encore, ceux que tu voudrais encore voir. Une sélection triée sur le volet, les quelques humains qui arrive encore à te supporter ou que tu as choisis de conserver dans ton cercle très restreint. Et dans tes bonnes habitudes, dans les personnes que tu souhaites revoir, rapidement, y a Kit. Kit, la jolie Kit, la docile Kit, celle qui dit toujours oui, qui vient toujours quand tu lui demandes, qui obéissent bien comme il faut. C’est bien pour ça que tu apprécies sa compagnie. Pour ça et pour toutes les autres raisons que constitue son corps divin. Ce soir-là tu’a juste envoyé quelques mots électroniques, lui demandant de venir, de te rejoindre. Pas de réponse. Est-ce qu’elle viendra ? Tu n’oses pas en douter, si elle est encore en ville, elle viendra. Parce qu’elle ne peut pas t’abandonner hein, elle ne peut pas, elle ne peut pas te laisser là sans un mot. Tu l’attends chez toi, les manches de ta chemise blanche remontés sur tes bras, dévoilant les quelques dessins posés là sur ton corps, un fond de jazz qui grésille sur le lecteur de disque, des odeurs de cuisine qui embaume tout l’appartement. Il n’y a pas grand-chose que tu sais faire seul, dans les taches du quotidien tu’es plutôt du genre passif, mais la cuisine est un des rares domaines ou tu te distingues. Peut-être parce que t’en ont eu marre des plats surgelés, parce que ton palais réclamer autre chose, peut-être parce que c’est un des rares moments où tu peux absolument tout contrôler. Tu sais par d'où ça t’est venu, tu sais seulement que c’est là. On frappe à la porte. C’est elle. Forcement. C’est elle et elle n’a pas changé. Toujours au fidèle au rendez-vous, elle entre dans ton appartement en te frôlant, sans même t’embrasser. Madame est vexée. Elle reconnaît l’appartement, qui n’a pas changé, enlève sa veste pour dévoiler ses épaules nues, le petit haut qu’elle a choisi avec attention, tu t’imagines. Elle se retourne enfin, faisant quelques pas vers toi, tu l’accueilles avec un demi-sourire au coin des lèvres, tu ne peux t’empêcher de la dévorer des yeux. Tu t’approches enfin, glisse une main sur sa taille, un baiser dans son cou. « J’espérais bien que tu sois encore dans les parages », tu t’éloignes déjà, retournant devant les fourneaux, tu lui jette un regard par-dessus ton épaule. « t’a faim ? j’ai cuisiné », en vérité tu lui laisses peu le choix, retrouve le ton autoritaire si souvent employer avec elle. Tu verses le contenu dans une assiette avant de la déposer sur l'ilot central, d’approcher d’elle, deux verres de vin à la main. « Tu m’as manqué… », ta façon de t’excuser, de ton départ si brutal, de ton silence, de ton retour insolent.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




s i n n e r . (amos) Empty
Message Sujet: Re: s i n n e r . (amos)   s i n n e r . (amos) Empty Lun 4 Mar - 20:50

Le tableau est un peu chaotique, si on le regarde d'un point de vue extérieur. Toi qui revient presque en rampant, frappant à sa porte après avoir reçue un signe de vie de sa part, après un silence radio; énorme silence radio. Tu reviens, comme si tu donnais l'illusion que tu avais effacer son absence de ta mémoire, comme si tu l'avais vue; la veille. Pourtant, t'es une âme rancunière à l'habitude, t'envoies balader ceux et celles qui osent te tourner le dos sans explication. T'es une phobique de l'abandon et c'est carrément ce qu'il a créer chez toi, en partant sans te dire où il allait, sans un maigre aurevoir. Le truc, c'est que tu n'arrives pas à lui tourner le dos; malgré la rancune que tu peux ressentir à son égard. Le fait qu'il reprenne contact avec toi, ça semble avoir primé sur tout le reste, rallumer la flamme et c'est pour ça que t'es là; dans son appartement comme avant. Tu essaies de jouer l'indépendante, mais tu ne tiens pas longtemps. Parce qu'il est à quelques pas de toi; en chair et en os, pas seulement un mirage que tu voyais dans tes rêves certains soirs ou au détour d'une rue, croyant fortement que c'était lui. « J’espérais bien que tu sois encore dans les parages » Tu sens sa main entourer ta taille et ces lèvres se glisser doucement dans ton cou. Ce premier contact t'électrises, mais ne dure pas; puisqu'il retourne devant le fourneau et tu réalises qu'il a cuisiné pour toi. Il a forcément sorti de le grand jeu et ça t'amuses un peu.« t’a faim ? j’ai cuisiné » Son timbre de voix légèrement autoritaire ne te laisse pas d'autre choix que d'accepter. Tu t'avances alors qu'il dépose le contenu dans une assiette sur l'îlot central de sa cuisine. Pour finalement s'approcher de toi, deux verres de vin à la main.« Tu m’as manqué… » Qu'il lâche et tes prunelles azurés qui l'observent un instant. « T'as sorti le grand jeu…» Paroles que tu souffles alors que tu poses tes lèvres contre ton verre de vin pour en boire une fine gorgée. Tes prunelles qui n'abandonnent pas les siennes pour autant. L'odeur du repas qui te monte au nez, puis doucement tu viens à t'emparer d'une fourchette pour en prendre une petite bouchée. Évidemment, c'est délicieux et ton visage l'exprime d'ailleurs. Est-ce qu'il t'as manqué? Oui affreusement, mais t'as continué ta vie; comme il a sûrement continué la sienne. « C'est délicieux..» Que tu affirmes un bout d'un instant. Toi, tu es vraiment mauvaise en cuisine et t'as toujours trouvé ça séduisant un homme capable de cuisiner et se retrouver dans un tel environnement. Amos illustre pour toi, l'idéal masculin; un idéal que tu réussis à obtenir certaines nuits, lorsqu'il vous offre l'occasion de vous retrouvez, mais tu sais qu'il ne sera jamais en mesure de t'offrir plus et toi, non plus d'ailleurs. C'est peut-être pour cette raison que vous êtes sur la même longueur d'onde de cette façon. Tu viens à déposer ton verre sur l'îlot et tu te met face à lui, pour lui retirer doucement son propre verre des mains. « Tu sais ce qui m'a manqué moi?» Que tu souffles d'une voix malicieuse alors que tes lèvres viennent dangereusement à effleurer les siennes. Tes doigts qui se font un brin baladeuses et ton corps qui se presse dangereusement contre le sien. « Le dessert..» Paroles que tu es venue lui susurrer à l'oreille, ton sourire qui s'accentue un peu; alors que ton regard brille, brille de désir. À son simple contact, la flamme se rallume; à son simple retour, tu pourrais littéralement te consumer. 
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




s i n n e r . (amos) Empty
Message Sujet: Re: s i n n e r . (amos)   s i n n e r . (amos) Empty Mer 13 Mar - 21:37

C’est une Kit fidèle au rendez-vous qui t’attend derrière la porte. Une Kit qui n’a pas oublié vos entrevu, vos délicieuses nuits et vos ébats fiévreux, une Kit qui n’a rien perdu de sa beauté, qui n’a pas vraiment changé. Et ça te soulage de la voir là, de la savoir toujours là, pour toi. Accroc. Tu t’en convaincs. Évidemment qu’elle l’est, sinon qu’est-ce qu'elle ferait encore là ? À accepter un rendez-vous après un silence de presque un an, une absence qui a pu lui paraître bien plus longues. Bien sur que tu lui as manqué, bien sur que tu l’imagines heureuse d’avoir recu cette simple invitation de ta part. Et tu ne peux empêcher ce sourire plus que satisfait qui pointe déjà sous la barbe de quelques jours, sur le visage carnassier, prêt à attaquer le délicieux corps que tu laisses entrer dans ton appartement. Tu l’observes, sans ménagement, reluque l’allure, l’aura tentatrice qu’elle dégage. Puis tu la remercies d’être venue, d’être encore là, d’être toujours là quand tu le demandes, de toujours répondre quand tu l’appelles, quand tu la réclames, quand tu te sens trop seule et que sa simple présence peut te contenter. Tu’as cuisiné, pour elle. C’est étrange, peu habituel, et tu remarques bien la surprise sur son visage, dans ses yeux. Ce n'est pas ton genre Amos, de l’inviter à la maison, de cuisiner pour elle, de jouer le rôle du parfait petit ami. Parce que tu ne l’es pas. Ni parfait, ni son petit ami. Et tu ne sais pas vraiment quel rôle tu joues ce soir, peut-être seulement celui qui, au fond, a quelque chose à se faire pardonner. Comme une absence bien trop longue, un silence bien trop pesant. Tu t’approches d’elle, deux verres de vin à la main, tu la contemples un moment. Elle te fait remarquer que tu as sorti le grand jeu, la cuisine, le vin, le regard qui ne la quitte pas et tu hausse les épaules pour toutes réponses. Elle goûte enfin, elle trouve ça délicieux et t’en est pas mécontente. Tu t’approches un peu pour attraper la deuxième fourchette, y goûter à ton tour. C’est vrai. C’est délicieux. Tu cuisines rarement, parce que tu as rarement le temps, parce que tu détestes dîner seul, parce que tu n’aimes pas cuisiner pour toi. Il te faut un public Amos, une horde de groupie prête à t’acclamer, te féliciter pour les longues minutes passé derrière les fourneaux. Finalement elle repose l’instrument avant de s’approcher de toi, à quelques centimètres de ton corps, assez proche pour sentir sa chaleur quand elle effleure ta main pour attraper ton verre. Elle s’approche encore, la question qui étire un sourire sur tes lèvres. Oui tu sais ce qui lui a manqué, oui tu comprends bien l’idée, oui tu sais ce qu’elle vient chercher. Elle frôle tes lèvres, séductrice, son corps rencontre le tien, ne demande qu’une étreinte, un contact pour allumer la flamme. Tu la laisse faire, berce l’illusion du contrôle, te délecte de son parfum, de son souffle contre ton oreille quand elle vient-y murmurer, quand elle réclame la fin anticiper du dîner. Le dessert. Sucré. Des douceurs à glisser entre ses lèvres, des caresses pour éveiller les sens. Mais c’est encore toi qui contrôles ce jeu, toi qui contrôles votre relation, son corps. Une main sur sa taille, l’autre sur sa hanche, tu la soulèves, bien facilement, la porte un peu contre ton torse pour lui faire rejoindre l’îlot central. Tu joues de ses lèvres quand tu les frôles, sans jamais les embrasser, tu joues de sa peau qui frissonne quand tu la caresses, dans le cou, sur les épaules dénudées, sur son corps qui s’offre à toi. « On ne t’a jamais appris qu’il n’y avait pas de dessert sans repas… », la vérité c’est que tu n’as pas très faim non plus, que ton corps n’appelle qu’une chose, le sien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




s i n n e r . (amos) Empty
Message Sujet: Re: s i n n e r . (amos)   s i n n e r . (amos) Empty Mar 2 Avr - 5:00

T'es fidèle à l'appel comme à chaque fois. Même si y'a eu un énorme délai depuis la dernière fois, t'es toujours là. Il a sorti la grande artillerie pour obtenir ce qu'il veut, tu sais pertinemment qu'il n'aurait pas eu besoin de tout ça pour que tu retrouves la froideur de ces draps froissés. Il suffit qu'il ose t'accorder un regard, pour que tout se déclenche. Tu te laisses charmer par sa cuisine et ce plat qu'il a préparé pour toi. Un repas délicieux d'ailleurs, même si toi; tu aspires déjà à arriver au dessert. Tu lui fais rapidement savoir ce que tu veux. Ta silhouette qui s'approche de la sienne alors que tes iris pâles croisent les siennes. Vos lèvres qui se frôlent sans que tu oses franchir cette distance pratiquement invisible. L'envie de faire monter la tension, sachant pertinemment que tu n'as pas de contrôle sur la suite des événements. Tu sais pertinemment que c'est lui, le maître à chaque fois; tu l'as rapidement compris. Toi, la femme sauvage et indomptable; tu deviens complètement à sa merci alors que tu te retrouves près de lui. Sa main qui se glisse sur ta taille et la seconde contre ta hanche pour te soulever doucement et venir te poser sur l'îlot centrale. Ces lèvres qui continuent de chercher les tiennes, des frissons qui te parcourent le corps sous le contact de ces doigts agiles contre ton cou et tes épaules dénudés. Tes lèvres fines qui se pincent, après qu'un soupir se soit échappé misérablement dans l'air, alors que ton regard s'ancre dans le sien. « On ne t’a jamais appris qu’il n’y avait pas de dessert sans repas… » Ça t'arraches presque un rire, y'a ce sourire malicieux qui se glisse à la commissure de ta bouche. Cette même bouche qui sent son souffle; souffle que tu pourrais aspirer. T'hausses les épaules à ces dires, ayant la sensation d'entendre les paroles de ta mère, lorsque tu étais une gamine. « J'ai jamais écouter ces sages paroles…» Que tu admets simplement, c'est vrai qu'à une époque; tu étais l'enfant parfaite aux yeux de tes parents, c'est en vieillissant que ça c'est métamorphosé pour toi. Que tu t'es mise à détester l'autorité et le fait de devoir suivre un modèle, être mise dans une putain de case.  T'as les prunelles qui brillent, cette flamme dansante au fond du regard, l'impression que tu pourrais te faire happer par la prochaine vague. Malgré ces paroles, tu sens son corps qui ne réclame que le tien. C'est palpable et presque jouissif. Tes doigts fins remontent doucement contre le tissu de son haut et tu rajoutes; « Je propose qu'on garde ça pour plus tard, quand viendra le temps de reprendre des forces.» Tes paroles sont soufflés du bout des lèvres, ton visage toujours près du sien. L'envie qui ne cesse d'augmenter, la sensation que tu pourrais littéralement imploser alors qu'il continue de te provoquer dans ces gestes. « Montre-moi à quel point, je t'ai manqué…» Que tu rajoutes comme une supplication, alors que ta voix se fait plus rauque et suave. Il avait mentionné que tu lui avais manqué, c'était de belles paroles; mais à présent, tu voulais qu'il te le prouve, c'était seulement ça qui comptait. C'était de cela que tu allais te rappeler; plus que de vulgaires paroles prononcés pour t'attirer dans son pieu. Comme à l'habitude, tu le laisses mener le bal, prendre d'assaut la suite des événements et t'entraîner avec lui, dans la déchéance de vos deux corps. Tu veux te perdre contre lui, en lui. Tu passes brièvement ta langue sur tes lèvres et tes paupières viennent se fermer doucement alors que tu profites de ces caresses qui se transforment en quelque chose de plus pressant qu'au départ.

 
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




s i n n e r . (amos) Empty
Message Sujet: Re: s i n n e r . (amos)   s i n n e r . (amos) Empty Mar 23 Avr - 19:38

Qu’est-ce que tu préfères Amos ? Sa présence ou juste le sentiment d’être toujours celui qui compte dans sa vie, celui auquel elle obéit sans poser de questions. Tu la demandes ? Elle accourt, la bouche en cœur, les yeux qui te dévorent déjà, le corps en offrande. Et tu te satisfais de ça, d’une Kit à ta merci, d’une Kit à ta disposition. Elle t’appartient. C’est dit. Tu le savais déjà, t’en a juste la confirmation à présent. Et tu l’aimes ce sentiment grandissant, cette sensation de posséder quelques choses d’aussi beau, cette sensation d’être à ce moment là sa priorité, la chose la plus importante dans sa vie. Tu l’observes, la dévore des yeux, n’en rate pas une miette. Tu la redécouvres, après ces longs mois de silence, ces longs moments sans elle. Jamais tu n’aurais pu l’oublier, et pourtant tu trépignes d’impatience à l’idée de redécouvrir son corps, les moindres recoins, le gout de ses lèvres. Le jeu s’installe, l’effronté refuse d’obéir, aimerait sa récompense, sa sucrerie, le dessert avant même d’avoir consommé l’entrée. Elle s’en amuse, voudrait te rendre fou, sait que c’est possible. Elle te connaît Kit, bien plus que ce que tu aimerais admettre. Elle te connaît et te torture, de son regard de braise, de sa bouche tentatrice, de son corps qui se colle au tient. Tu t’imposes, là, ta présence entre ses jambes, tes mains sur ses hanches pour le pressé contre toi, la tenir là. Un sourire amusé au coin des lèvres pour toutes réponses quand elle réclame des preuves, des démonstrations d’affection. Montre lui Amos, montre lui à quel point tu es content de la revoir, à quel point elle a pu te manquer. La bouche se tend, dans un baiser posé sur son cou, son parfum enivrant, les lèvres que tu laisse glisser sur sa peau. Tes mains caressent, les hanches qu’elles tiennent, s’introduisent sous son haut pour un contact plus direct. Tu la sens frissonner, remonte un peu tes doigts sur le tissu, pour le soulever, puis le retirer, y découvrir une poitrine qui n’attend que toi, ta bouche qui la rejoins aussitôt. Des caresses du bout de la langue, la peau fine de ses seins contre la chaleur de ton souffle, alors que ta main s’aventure déjà ailleurs, laissent des traces invisibles sur son épiderme, fais dresser chaque poil sur son passage. S’aventure encore un peu, destination plein sud, viens jouer avec le bouton de son pantalon jusqu’à le faire sauter, alors que tes lèvres murmurent à son oreille. « tu voulais voir… », un souffle lancinant, un presque baisé dans son cou, « quelques choses dans ce genre-là ? ». tu t’éloignes un peu, un pas en arrière, un sourire satisfait sur ses lèvres. T’attrape ton verre de vin qui traîne à côté, y porte les lèvres sans jamais la lâcher des yeux, te joue un peu d’elle. « Tu m’as vraiment beaucoup manqué Kit… », le sourire taquin quand tu recules encore un peu, recule jusqu’au canapé, tout en agitant ton doigt, lui faisant signe de te rejoindre. À son tour, tu veux voir toi aussi à quel point tu comptes pour elle. Qu’elle te le dise, te le montre, te le prouve.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






s i n n e r . (amos) Empty
Message Sujet: Re: s i n n e r . (amos)   s i n n e r . (amos) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
s i n n e r . (amos)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #9 et #10 :: RPS
-
Sauter vers: