(HALL#01) TC / GROUPE 02.

Le déluge dehors. L’horreur régnait en maître. Le brouillard de l’extérieur t’était invisible. Les gémissements et les hurlements qui signalaient le danger.
Ce fût d’abord la panique, les ténèbres se déchainant sur la nuit qui sonnait à peine minuit sonnant. L’obscurité, ce noir qui était toujours reposant pour toi, fût assassin pour le coup.
Macabre décapitation qui se joue sur l’écran, film d’horreur qui joue pour les clients, tu te penses dans une crypte, impossible qu’on te rattrape pour te faire zombie.
Le démon c’est joué des humains, le teint blafard de ces monstres qui ont soif d’hémoglobine,  t’en as froid dans le dos, de songer à tes proches, même à ce crétin de Mylan.
La frayeur collée à ton organe, malgré cette sensation d’être loin de l’enfer. La terreur dans le regard, tu ne sais comment éclairer l’endroit, ton téléphone sans batterie, la lueur d’une bougie te serait utile à cet instant.
«   On fait quoi ?   » tu le sais qui avait du monde, cette salle de cinéma n’était pas pleine à craquer pour revivre la gloire de l’ancien vampire star avant Damon et son frère. Dracula, le vieux film qui t’avait toujours donné avoir la chair de poule, de plaisir. Aucune peur, faut dire qu’avoir la phobie de ces diables étaient impossible avec le cinéma leur ayant donné une image plus lisse et pas seulement de suceur de sang.
Les assassins sévissent dehors, le cœur lourd de l’atrocité … les vidéos d’internet ne cessant de faire écho à cette épouvante se déroulant derrière ses murs où tu pensais être en sécurité.   «   ça se trouve dehors ce n’est pas si dangereux ?   » Que tu dis.
Mais tu trembles sous les cris effrayants qui ne cesse de te ramener à cette envie de te cacher de cette malédiction.

Tout ceci relève du cauchemar. Ce n’est pas vraiment le genre de mauvais rêves qu’il fait la nuit Ruben, lui ses angoisses nocturnes c’est plus d’échouer en championnat mais là, ce qu’il se passe en réalité, c’est bien plus effrayant.
Assis à même le sol dans cette fichue salle de cinéma, il reste dans son coin, alors que tout le monde a l’air effrayé dans cette salle. Et pour cause, ils jouent surement leur vie, en restant ici c’est une protection. Mais combien de temps est-ce que ça va peut-être durer ?
Avec tout ce qui se passe à l’extérieur, il avait couru après une fuite dans la foule, après s’être même battu pour gagner sa place à la meilleure cachette possible. Maintenant, plus personne ne semble pouvoir entrer dans ces lieux, et c’est pas plus mal.

« On essaye de regarder ce putain de film ? » qui pourrait rester concentré sur un fichu film avec tout ce qu’il se passe ? Faudrait être vraiment détaché de tout ce qu’il se passe pour y pouvoir. « A moins d’attendre, il y a rien d’autre à faire ! » A moins que l’un d’eux soit experts en zombie et sait pertinemment comment s’y prendre. Ruben, clairement, il choisit la fuite.
Restant silencieux, il les laisse parler en étant totalement à cran, avant de lui-même rajouté un petit peu de peur. « Vous pensez qu’on peut rester coincé ici combien de temps ? » oui car ils n’ont ni nourriture, ni de quoi boire, à moins que les machines à pop-corn ne sont pas très loin, ainsi que les distributeurs automatiques. Dans tous les cas, ça ne va pas leurs suffire longtemps.
Car Ruben, il a déjà faim, il a les crocs mais ce n’est pas le moment. Chaque chose en son temps mais maintenant qu’il a cette idée en tête, il n’arrive pas à s’en débarrasser. A l’heure actuelle, il pourrait manger n’importe quoi. Tout lui donne envie, sauf peut-être le sucré. Mais vu le lieu, ce n’est pas l’idéal. Comment faire partir cette faim qui le travail psychologiquement parlant ?

T’avais juste envie de passer un petit moment sous le signe du bonheur, loin de toutes ces merdes avec tes pères et mylan. Alors, tu essayes de te raccrocher à la vie.

Mais la vie est en train de filer dans une apocalypse sans même crier garde.

Le déluge qui fait rage, toi qui te demandes ce qui faudrait faire, rester ou partir ? Tu ne sais pas, alors tu essayes d’échanger avec ces autres personnes présente dans la place. La cacophonie qui fait rage dehors, tu te concentres sur la tête de cloche bouclé qui se moque de toi. Mais il n’aide en rien, se terrer dans la pénombre ne vous sauvera pas plus.

Tu veux t’en sortir, toi. eux, ce n’est pas très clair, entre celui qui se moque, prêt à te sacrifier plutôt que de se battre ,et le second qui apparaît comme un ange, comme ci le film était plus important. Un classique dont tu raffoles pourtant.   «  de grand guerrier, donc on attend là, bien sagement comme des cons qu’ils rentrent pour nous charcuter, vous attendez un miracle, une porte qui sort de nulle part ?   » Que tu demandes très sérieusement en observant autour de toi.

«  Alors, je t’écoute !   » Que tu lances au jeune bouclé. «  tu veux donc en profiter, c’est vrai qu’entendre d’autre personne souffrir et sans doute même mourir c’est jouissif, on se fait une fête non ?   » Tu lèves les yeux au ciel. «  Désolée mais faut comprendre que rester coincer ce n’est pas forcément la meilleure des choses non plus … qui nous dit que les portes ne vont pas céder ?   » T’es sérieuse, t’y crois dur comme fer qu’ils peuvent entrer, pénétrer dans les lieux, peut être même qu’ils sont d’ores et déjà présent, sans même que vous ne le sachiez. T’oses pas y penser, car ça sera forcément votre fin, votre adieu à ce monde. Sans même se battre.

« éternellement …   » que tu lâches à la question du brun, après tout, t’es déjà presque sur de donner ton dernier soupire ici, tu hésites bêtement à les abandonner pour aller dehors, tenter ta chance plutôt que d’attendre dans le couloir de la mort. «  Alors c’est quoi vos grandes idées pour pas se faire becter ? Peut être bloquer les portes … si ça convient à monsieur !   » Un petit sourire médisant, car en vrai tu as peur et que tu essayes coute que coute de ne pas plonger dans une folie. 

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