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 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 Empty Dim 17 Nov - 6:32



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
T'as jamais voulu que toi et Gabriel veniez à vous séparer. Bien au contraire. T'avais beau être déjà foutrement sulfureuse à l'époque chaque dispute entre vous suffisait à te laisser dans un état déplorable. Pleurant chacune des larmes de ton corps contre ton oreiller pour étouffer tes sanglots. Ne laisser le loisir à personne que d'entendre tes râles de désespoir. Ça a été une horrible épreuve pour toi votre séparation. Combien même lorsqu'il t'as demandé de le rejoindre dans ce bar tu as abdiqué en sachant à moitié de quoi il en retournerait. T'espérais sincèrement te tromper, que cette journée ne marquerait pas l'arrêt de près d'un an de relation. Tu t'étais pas trompée Joanne, ce jour là tu t'es contentée d'écouter. D'acquiescer à ce qu'il pouvait bien avoir à dire. Qu'est-ce que toi t'aurais pu faire pour inverser la tendance? Le pousser à te garder près de lui, à ne pas t'abandonner comme tous les hommes étant rentrés dans ta vie de près ou de loin? T'en étais incapable. T'es restée le regard baissé sur ta tasse de café fumante et ce peu importe à quel point tu pouvais détestais ça à l'époque la caféine. Pourtant t'as joué aux grandes, tu t'es pas laissée démontée jusqu'à ta fuite dans un cul de sac quelques ruelles plus loin où tes jambes se sont dérobées sous ton poids. J'ai pleuré encore et encore Gaby, jusqu'à finir à sec. Jusqu'à ce que mon cœur soit entièrement soit totalement desséché. T'es jusqu'à ce jour mon plus bel échec.

Le temps quant à lui n'a guère su vous soulager bien au contraire. Vous rendant encore plus lâches, plus stupides qu'à l'accoutumée pour vous rendre incapable du moindre mouvement. Du moindre geste bénéfique pour votre relation prenant l'eau au fur et à mesure des années. Tu ne supportes pas cette distance entre vous, tu ne supportes pas savoir qu'il fréquente d'autres femmes que toi. C'est le genre de choses qui te rendent malades, qui te donnent envie de tout envoyer en l'air. Tout faire valser, te barrer loin et te cacher jusqu'au restant de tes jours comme un animal blessé redoutant un nouveau coup dans le dos. Il est trop maladroit pour votre propre bien là où tu es trop impitoyable. Tu ne lui laisses jamais une chance de s'expliquer ou même d'arranger les choses. Tu vrilles telle une furie qu'il ne sait que trop peu désamorcer. T'es une bombe à retardements, une vague pouvant tout décimer sur son passage si c'est ce qu'elle désire vraiment. Tu laisses ton poison s'échapper du bout de ta langue claquante, tu te veux sévère et que trop difficilement raisonnable. Combien de fois t'es venue foutre une soirée en l'air à cause de l'une de tes crises de jalousies? Tout simplement parce que tu n'as pas apprécié telle ou telle chose, que tu t'es sentie mise de côté, oubliée. Tu t'rends pas compte de ces choses là Gabriel, pourtant je les ressens bien. Elles sont bien là tu sais.

Tu veux pas te dire que vous connaîtrez une fin un jour, car tu sais d'avance que cette dernière sera des plus atroces. Douloureuse, t'entraînant dans un océan de peines dans lequel tu te vois déjà te noyer. Sans aucune volonté pour remonter à la surface si ce n'est inerte. Les poumons remplit d'eau. La vérité c'est que t'es pas assez forte Joanne. Pas assez pour briser ton palpitant une bonne fois pour toute et envoyer les restes à la poubelles sans même demander de greffes. T'es pas capable de te résoudre à abandonner tout ça pour t'empêcher de souffrir, t'es pas capable de retirer le pansement d'un bon coup combien même la plaie commence à s'infecter après autant de temps passée à être ouverte puis cicatrisée. La première fois que t'as rencontré ton encré, tu pensais certainement pas finir raide dingue de lui dans le creux de ses bras maladroits. Tu pensais pas lui offrir ton myocarde sur un plateau d'argent, à son bon vouloir. Qu'il le brise ou qu'il s'en saisisse peu importe les jeux étaient déjà faits pas vrai?  T'as eu beau nager à contre courant tout ce temps, te débattre de tous les diables rien n'a su y faire. Il est ton futur sinon rien, il serait plus que grand temps que tu le réalises. Que tu t'laisses bercer par l'espoir fou que vous pouvez y arriver si vous arrêtez de réfléchir autant. Qu'vous vous donniez ne serait-ce qu'une chance. Une vraie. Tu penses qu'on en est capable Gab? De remonter la pente et de planter notre drapeau sur cette foutue colline une fois pour toute? Arrêter toute résistances et juste profiter de ce qui est simple? Ce qui est beau.

Comme à l'instant alors que ton corps le chevauche, que tes reins s'accélèrent tout contre lui pour venir tirer vos plaintes dans des feulements des plus graves pour exprimer votre contentement. T'es plus que ravie Joanne alors que ta tête se balance en arrière un court instant, tes paupières closes pour te permettre d'apprécier pleinement cette danse des plus folles. Comme à chaque fois, c'est un réel festival de sensations/sentiments qui se bouscule en toi pour te faire perdre la tête. Tu ne manques pas de t'échouer contre ton tatoué, ta poitrine pressant son torse et tes lèvres regagnant finalement ses lippes mutines. Tes vas et viens ne manquent pas de s'accélérer toujours plus, vous rendant fous tous les deux au passage pour vous faire grogner de plaisir ce que vous pouvez ressentir pour l'un l'autre. Tes mains se perdent dans ses cheveux, caressent son cuir chevelu pendant que les siennes appuient dans le creux de ton dos pour te forcer à te cambrer, toujours mieux te positionner. Jusqu'à ce que la passion teintée de manque de patience se fasse ressentir dans la partie adverse et que tu te retrouves finalement étendue sur le dos, offerte à son bon plaisir. Il pourrait faire ce qu'il veut de toi qu'tu te laisserais faire, incapable de lui résister. Ta carapace n'est qu'une apparence, il suffit de vos corps basculants pour pouvoir te faire céder totalement à lui tes jambes entourant son bassin. C'est tellement bon lorsqu'on ne fait qu'un Gaby. Lorsque plus rien ne compte si ce n'est nous. Nous seuls.

Plaintes et gémissements saccadés de ta part au fur et à mesure qu'il s'invite entre tes cuisses, faisant rougir vos épidermes de ces claquements frénétiques dont il te gratifie sans aucune retenue. Il se redresse petit à petit, trouve appui sur l'un de ses coudes pendant que sa main valide file contre ta joue que cette dernière caresse. Puis tes cheveux alors que tes dents s'enfoncent contre sa peau pour étouffer tes plaintes. Ne pas prononcer quelque chose que tu pourrais regretter. Surtout pas un "je t'aime" des plus sauvages. Tu peux pas faire ça Jo'. Pourtant il s'insère avec toujours plus de vigueur en toi, te malmènes pour ton plus grand plaisir te menant tout droit vers les portes de la jouissance pour un aller simple. Tes ongles griffent, lacèrent la peau de son dos alors que tu te sens partir avec force. Tu ne manques pas de lui indiqué, à ton encré que t'es sur le point de te faire la malle dans un ras de marée des plus dingues. Tes doigts s'enfoncent d'autant plus férocement qu'il cogne en toi, te tires de nombreuses râles des plus sonores. Tu peux pas te retenir, t'en es incapable alors que tu tremblais déjà d'envie contre les murs des couloirs que vous culbutiez comme deux bêtes féroces. Encore, encore, encore. T'en crèverais s'il venait à se stopper. Te laisser dans un tel état aux portes de la jouissance alors que tu viens saisir de nouveau ses lèvres en relevant ton corps du matelas pour trouver la chaleur du sien. T'arrêtes pas j't'en prie Gabriel. Pas maintenant, ni jamais. Laisses moi garder l'espoir futile qu'un jour tout ça puisse être réel. Nous appartenir pour de vrai.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3556163343
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 Empty Dim 17 Nov - 19:37




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu n'avais aucune idée de la façon avec laquelle ça allait se dérouler ce week-end en compagnie de Joanne. Tu as accepté sur un coup de tête, un verre de trop dans le nez, parce que l'idée de passer plus d'une soirée en sa compagnie te bottait forcément. Tu as accepté sans poser la moindre question et sans afficher la moindre petite hésitation. Parce que tu étais bien trop heureux de cette si soudaine invitation. Et que tu ne t'y voyais que trop bien à ce mariage à ses côtés. Et maintenant que vous êtes en plein dedans, il est évident que tu n'as pas le moindre petit regret. Que tu as pu la découvrir, belle comme jamais. Véritable princesse. Reine de ton coeur. Reine de ta vie. Depuis toujours et pour toujours. Là pour te troubler, te faire aimer, te faire vivre et ressentir des tas de choses. Trop parfois. De la colère, de la tristesse, de la peine, de la rage, de la passion. Elle met de la chaleur et de la couleur quand elle déboule comme une furie. Petit démon tout droit sortie des enfers pour te secouer tout entier et te faire vibrer comme jamais. Tu n'as jamais trop compris pourquoi elle plus qu'une autre. Et en même temps, pourquoi pas ? Elle est belle, elle est passionnée, elle est talentueuse et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Ce que tu n'as toi même que trop tendance à faire et à accepter sans rechigner. Vous êtes complémentaires. Trop différents l'un de l'autre pour que les choses soient simples entre vous. Et en même temps, parfois tu te rends compte que la complémentarité ne peut faire grand mal.

T'en as passé des jours, des semaines et des mois à te demander si tu n'avais pas fait une grosse erreur en mettant fin à votre relation. Le fait qu'elle même prenne ses distances avec toi, t'a empêché de revenir en arrière. T'avais bien trop peur de te prendre le râteau du siècle et d'y laisser ton coeur. Tu n'y aurais certainement pas survécu à une rupture aussi définitive que ça. A la rupture, derrière la rupture. Tu as préféré te voiler la face et faire croire à tout le monde que tout allait pour le mieux. Que tu n'étais pas si touché que ça en fin de compte. Que t'étais capable d'aller de l'avant et de passer à autre chose. Tu voulais faire croire un tas de trucs alors même que dans le fond, tu venais juste de foutre un gros coup de pied dans ta propre vie, dans ton propre moral, dans tes propres ténèbres. Sans les flammes qu'elle ne savait que trop bien déchaîner en toi, tu as vite pris froid à nouveau. Tu es rapidement retombé dans l'obscurité, sans plus être capable d'en ressortir. Sans avoir vraiment de raison d'en ressortir surtout. Dans le fond, t'es seul Gabriel. Tu l'es depuis toujours. Abandonné par ta mère. Snobé par ta grand-mère. Tu n'as toujours eus que ta bande de potes. Mais eux mêmes ont leur propre vie et leur propre famille. Tu passes tes noël à te plier en quatre pour préparer un repas digne de ce nom pour ta grand-mère et toi. Pour l'entendre finalement se plaindre que c'est trop chaud, trop froid, trop salé, trop épicé et que, de toute façon, tu ne réussis jamais rien. Pourtant tu l'aimes ta grand-mère. Tu seras dévasté le jour où elle partira. Il faut croire que tu aimes ce qui te fait du mal.

De la même façon que tu n'aimes que trop cette jeune femme aux cheveux colorés qui continue de te faire tant de mal. Tu ne le sais pas si elle s'en rend compte et si elle le fait de façon vraiment volontaire ou non. Une part de toi a envie de croire que non, elle ne fait pas tout ça pour te faire autant de mal que possible. Qu'elle ne réalise pas que derrière ton masque de clown, tu caches bien des fêlures. T'es cassé depuis trop longtemps pour pouvoir croire qu'un jour tu sauras te réparer. Il n'y a qu'elle qui saurait le faire, t'en es bien certain. Mais pour ça, encore faudrait-il que tu lui permettes de découvrir le visage en sang derrière le masque coloré. Il suffit supposément d'une brèche pour faire entrer la lumière. Mais les tiennes, tu les recouvres de mensonges pour étouffer la chose. Pour noyer le poisson, tant bien que mal. Tu as beaucoup trop peur de trop te dévoiler. Trop peur du jour où Joanne te regardera de la même façon que peut le faire ta grand-mère. Tu n'es pas prêt pour ça. Vraiment pas. Tu préfères tellement qu'elle te déteste sans connaître la totale vérité sur ton compte. Qu'elle te déteste en pensant savoir précisément ce que tu es. Qui tu es. Quand bien même il s'agit d'erreurs sur ton compte. T'es bien certain qu'elle ne sera jamais prête à te découvrir vraiment. Que tu le fais aussi pour son bien à elle. Elle tomberait de trop haut si elle réalisait que tu n'es pas juste un idiot qui ne prend pas la vie au sérieux. Si elle réalisait que t'es rien qu'une ombre sans couleur et sans saveur, qui s'accroche à la vie des autres pour tenter de survivre.

Tu préfères quand vous mettez vos cerveaux sur pause pour laisser parler vos envies, vos coeurs, vos corps. Quand vous vous percutez avec toute la rage passionnée qui vous lie tant bien que mal l'un à l'autre, depuis une éternité et plus encore. T'aimes bien trop vos échanges de regard dans ces moments là. L'attirance qui n'a jamais faiblit. Le besoin de se posséder qui gonfle de nuit en nuit et d'année en année. Vous n'avez jamais été capables de vous aimer correctement tous les deux. Mais au moins vous savez vous retrouver et vous posséder. Ce soir encore, vous semblez à tout prix vouloir marquer l'autre de votre corps. Le tien qui tangue entre ses cuisses et qui cogne durement contre le sien. Les plaintes de plaisirs se succèdent les unes après les autres et s'emmêlent, s'entremêlent, se perdent les unes dans les autres. Les gémissements qui en disent bien assez sur la montée en puissance du plaisir. Sur l'arrivée imminente de l'orgasme, même. Le but ultime. Le point que vous visez à tous les coups. Toujours très haut. Très loin au dessus de vos têtes. Direction le septième ciel, l'un dans l'autre, l'un contre l'autre. Parce que c'est bien là haut que l'implosion au creux de tes reins te propulse avec rage. T'arrachant au passage un grognement involontaire mais des plus spontanés et sonores. Mêlé à un juron alors que tu te forces à garder les yeux grands ouverts pour contempler la grimace de plaisir qu'elle affiche elle même de son côté. Profondément enfoncé en elle, tu te tends et te crispes. Le corps secoué par des spasmes francs et des tremblements qui font vibrer tous tes membres. T'en oublies de respirer durant de longues secondes. T'es inconscient des quelques gouttes de sueur qui viennent dévaler les courbes et creux de ton visage. T'es uniquement conscient de ton orgasme et du sien qui se sont emmêlés comme souvent. Conscient de son regard enflammé qui ne quitte plus le tien. Conscient de sa peau moite contre la tienne. Conscient de son souffle aussi irrégulier et haché que le tien. Tes doigts qui filent sur son visage. Caresse nettement plus délicate, douce et innocente qu'un peu plus tôt. Dans l'orgasme aussi, tu la trouves démesurément belle et fascinante au possible.

CODAGE PAR AMATIS



@Joanne De Luca (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 2781936883
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 Empty Lun 18 Nov - 5:43



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Faut dire que ta fameuse demande à Gabriel quant à savoir s'il voulait ou non t'accompagner était pour le moins... Inattendue. Faut dire qu'entre deux coups de reins dans un feulement à son oreille, il risquait pas de te dire non. A moins d'être fou et de vouloir déclencher la troisième guerre mondiale. Quelques jours plus tard, lorsque l'euphorie de cette première nuit passée dans son entièreté ensemble tu t'es posée mille et une question. Et s'il avait accepté sur l'instant, pour ne pas gâcher un si joli moment? Et s'il ne désirait pas s'afficher avec toi ni ici ni à Vegas? Tu t'es torturée, tu t'es repassée la moindre des scènes en boucle dans ta tête pour essayer de déceler le moindre truc qui pourrait venir appuyer tes dires. T'étais persuadée qu'il viendrait à se défiler, trouver une bonne excuse pour sécher une si belle occasion que d'être ensemble loin de tout et de tous le monde. Au lieu de ça il s'est pointé au salon le tatoué. L'air penaud, attendant que tu daignes lever les yeux en sa direction. Toute suite tu t'es fais des films en le voyant comme ça, tendu de la sorte. Tu t'es dis que ça y est, il venait pour annuler et se carapater loin de toi. Tout au contraire, c'est lui qui est venu te demander si tu n'avais pas changé d'avis. Pourquoi j'aurais changé d'avis Gaby? Parce que j'ai trouvé mon courage dans le whisky et dans la chaleur de nos reins gorgés de plaisir? J'aurais pas osé le faire autrement. J'aurais eu que trop peur de te voir fuir.

Tu t'apprêtais à grogner quelque chose pour noyer ton malaise vite fait rappelée à l'ordre par le regard inquisiteur d'un certain suédois contre ton échine. Un léger raclement de gorge de sa part sachant te désamorcer, te montrer que tu vas trop loin. Ton collègue, c'est un peu la voix de la sagesse. Torbjörn et ses bons conseils que t'es loin de suivre à la lettre. Il faudrait que t'arrêtes de boire et de fumer. Qu'tu te mettes au sport et que tu dises adieu à ubereats venant te nourrir jusqu'à la porte arrière du salon lorsque tu te retrouves dans l'une de tes fringales. Au lieu de ça tu picoles autant si ce n'est plus que les garçons lors de vos soirées, tu fumes comme un pompier et tu malbouffes au maximum tant t'es incapable de ne serait-ce que faire cuire des pâtes. Des gens en ont fait leur métier, c'pas pour rien. Toi t'es douée de tes doigts pour dessiner que ce soit sur les gens, sur papier ou encore sur toile. T'es multi-surfaces, du moment qu'on te donne de quoi gribouiller. Un crayon de papier, un dermographe, un pinceau. Tu relèves tous les challenge. Mais lorsqu'il s'agit de préparer un plat il vaut mieux s'attendre à un réel cataclysme des plus immangeables. Tu serais capable de faire exploser le shop si tu cuisinais, alors pour le bien de RDT il vaut mieux que tu ne cherches pas à améliorer tes capacités culinaires. J'sais que je me néglige bien trop, que je devrais faire plus attention. Mais tu sais j'me sens seule. Horriblement seule. C'est bête, parce que c'est moi même qui me suis mise dans cette position pas vrai Gabriel? J'aurais dû réfléchir à deux fois avant d'être si conne.

Tu devrais faire plus attention, t'remettre en mouvement. T'as oublié comment faire, par où commencer pour rallumer les machines. Il n'y a qu'en la compagnie de ton encré que tu saches ne serait-c que vivre un peu. Combien même c'est souvent dans les cris que vos histoires se finissent. D'abord de hargne puis de plaisir alors que vous vous unissez l'un à l'autre férocement pour faire taire toute argumentation futile. Vous n'êtes jamais d'accord sur quoi que ce soit, vos avis divergent sur quatre-vingt quinze pour cent des sujets que vous abordez. Comme si pour vous trouver un terrain d'entente était impossible. Dans le fond il n'y a qu'à voir votre rupture vieille de plus de dix ans maintenant. T'oublieras jamais la douleur de ton myocarde cessant de battre, acculé par la tristesse et l'incompréhension. T'es restée muette comme une tombe. De toute façon ton avis il en avait rien à foutre pas vrai? Sinon vous ne seriez allés aussi loin dans votre déchéance. T'aurais pu faire des efforts, t'aurais pu tenter d'être meilleure pour lui si seulement il t'avait laissé une chance de faire mieux. De lui prouver que tu n'étais pas que cette boule pleine de colère et de rancoeur. Surtout pas avec lui. Surtout pas pour lui. Il était tout ce qu'il y avait de plus beau dans ta vie, ton unique point de repère dans ce monde cruel. Puis il s'est éloigné, s'est retiré de la table mettant fin au jeu. Est-ce que t'as su voir à quel point j'retenais mes larmes ce jour là Gab? Ou bien tu m'as prise pour une garce au coeur de pierre, incapable de ressentir quoi que ce soit pour quiconque? Ca doit sûrement être ça pas vrai? C'est donc pour cette raison qu'toi et moi on avance pas.

T'as eu le dessus un moment ce soir, d'abord ta croupe relevée pendant que tes lèvres se retrouvaient occupées par son entre-jambe puis lorsque tu es venue le chevaucher telle une amazone des plus enragées en faisant claquer vos épidermes l'un à l'autre. T'aurais pu continuer longtemps de cette façon, jusqu'à ce que les crampes se veulent trop fortes. Que tu perdes ton souffle pour de bon et finir par caner. Mais au lieu de se vouloir à ta merci, c'est finalement ses bras contre toi qui te font basculer jusqu'au matelas pour que le tatoué puisse reprendre le dessus. Son sourire est satisfait, ses râles s'accélèrent alors que vos échanges se veulent bien plus que passionnés, à la limite de vous déclencher une crise cardiaque. Tu geins, implores toujours plus n'ayant que son prénom aux lèvres que tu lâches pour faire gauler la lune dont les rayons vous éclairent en minces filets. Gagnant en puissance, toujours plus fortement entre tes cuisses tu subis les assauts répétés de ton compagnon de weekend à défaut d'être celui d'une vie. De ta vie. Tes abdos se contractent, tu te relèves légèrement pour toujours mieux l'accueillir. Il ne manque pas grands choses pour que tu perdes pieds pour de bon. Peu importe la coiffure défaite, le maquillage ayant coulé Gaby, n't'arrêtes pas. Même si la terre s'met à trembler, qu'le sol se dérobe sous notre poids. J'pourrais pas le supporter, j'te le promet.

Puis le feu d'artifices, l'explosion des sens. T'arrives plus à te retenir et le corps encré tout contre toi ne manque pas d'abdiquer en suivant ton total abandon. Tes griffes déchirent un peu plus, s'incrustent avec fermeté alors que ton visage totalement rejeté vers l'arrière ne renvoie que ce plaisir déferlant en toi comme un tsunami. Agités de spasmes incontrôlables vous vous secouez presque simultanément jusque dans vos soubresauts. T'étouffes un juron alors qu'tes opales Joanne ne manquent rien de ton encré prenant un plaisir au moins aussi fou que tu peux le ressentir. Son corps retrouve ta chaleur, ses doigts la peau de tes joues dans une caresse des plus douces. Tendres même. T'as les yeux qui brillent de mille feux alors que tu saisis ses lèvres pour un baisser des plus fiévreux. Des plus amoureux. C'est pas possible qu'tu sois la seule à assister à tout ce qui change entre vous, à cette dose d'amour ne cessant que de grandir pour vous unir l'un à l'autre et ce peu importe votre avis. Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. Tu l'invites à rejoindre le matelas sur son flanc semi-tatoué alors que tes bras s'enroulent autour de sa nuque, l'une de tes cuisses venant trouver le haut de sa hanche saillante. "Comment j'suis sensée vouloir retrouver les autres après un truc pareille?" T'arrives tout juste à articuler alors que tu reprends toujours ton souffle péniblement. J'veux pas les voir, si tu savais à quel point c'est plus une corvée qu'un devoir. On serait mieux à rester ici, bien cachés. A l'abri de tous, de ceux qui voudraient éventuellement nous diviser.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3794924939  


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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 Empty Lun 18 Nov - 18:19




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



T'étais au moins aussi ivre qu'elle le soir où elle t'a invité à ce fameux mariage auquel vous vous trouvez à présent. Pourtant, tu as parfaitement retenu ses mots. Et cette envie que tu pensais vraiment sincère, de te voir accepter la chose. Pour sûr que tu ne t'es pas fait prier. T'étais bien trop heureux et soulagé de savoir que tu aurais l'occasion de passer une soirée de ce genre en sa compagnie, pour ça. Forcément que tu ne pensais qu'à la retrouver et grappiller quelques jours en sa compagnie. Forcément que tu n'as pensé qu'au positif pour une fois ! Et tu ne regrettes évidemment pas, maintenant que tu es libre de profiter d'elle toute entière. De sa présence, de sa chaleur, de ses mots, de la tendresse qui émane d'elle lorsqu'elle le veut bien. Et profiter de son corps aussi au passage. Détail non négligeable pour vous dont l'entente sexuelle a toujours été au beau fixe. De ce côté là, jamais aucune déception. Loin de là. C'est même toujours très, pour ne pas dire trop, bon et parfait dans le genre. Parce que vous êtes attentifs l'un à l'autre dans vos étreintes. Sans compter le fait que c'est ensemble que vous avez tout appris. Quand vous n'étiez encore que deux gamins inexpérimentés mais désireux de faire aussi bien que possible. Désireux de trouver rapidement le plaisir dans ces étreintes très maladroites. Vous avez eus le temps d'en essayer des choses en un an. Parce que vous étiez tous les deux dans le même bateau de toute façon. C'est ce qui explique pourquoi vous avez su faire preuve de patience, même. Dans vos étreintes aussi passionnées qu'incertaines et hésitantes.

Vous êtes bien plus sûrs de vous aujourd'hui. Et avez le mérite de vous connaître par coeur à ce niveau là également. Vous savez précisément quoi faire pour arracher des plaintes de plaisir à l'autre. Où embrasser, où caresser, les gestes permis et ceux interdits. La signification de chaque plainte qui échappe aux lèvres de l'autre aussi et surtout. Ainsi, tu sais précisément quand tu dois accélérer pour la pousser toujours plus loin. Ou quand, au contraire, tu dois ralentir. Tout étant une question de juste dosage pour vous. Le meilleur étant toujours de conclure sur la même note, ensemble. Tu aurais pu la laisser reines de votre étreinte, si tu n'avais pas finalement perdu patience. Quand ce n'est pas toi qui joues un peu trop à la provoquer, c'est elle qui le fait. Volontairement ou non. De quoi te coller une furieuse envie de reprendre rapidement le dessus pour contrôler le tout avec toute la passion rageuse qu'elle ne sait que trop bien maintenir en éveille chez toi. Raison pour laquelle, donc, tu as fini par la faire basculer sur le lit. Tes hanches logées entre ses cuisses ouvertes, t'as entrepris d'aller et venir vite et fort. Toujours plus vite. Toujours plus fort. Tes prunelles noires perdues dans les siennes. Regards plantés l'un dans l'autre pour vous communiquer tout le plaisir que vous prenez l'un comme l'autre. T'as aucune envie de t'arrêter. T'es pas capable de le faire. Tu meurs littéralement de désir pour elle. D'envie d'elle toute entière. Pourvu que vous soyez capables de faire durer les choses au delà d'un simple week-end, pour une fois. Que cette fois là précisément soit la bonne.

C'est là toutes les envies que tu tentes de lui communiquer par le regard et par la façon presque désespérée que tu as d'aller et venir en elle. Presque rageur. Presque à bout d'énergie. A bout de force. A bout de tout. Elle est incroyablement belle et désirable Joanne. Et elle te fait beaucoup trop d'effet surtout. Alors que la jouissance grimpe toujours plus. Que son regard planté dans le sien t'assure que vous êtes au même niveau tous les deux. Sur la même longueur d'ondes. Elle se tend dans ta direction. Désireuse de toujours plus de contact entre vos corps. Demandeuse de toujours plus. C'est que t'en ronronnerais presque de bien être, si tu n'étais pas trop occupé à geindre / grogner / gémir le pied que t'es en train de prendre. Ses ongles se plantent sans douceur aucune dans ta peau quand elle bascule la tête en arrière. Crispée autour de toi alors que l'extase la fauche de plein fouet en même temps que toi. Orgasmes qui se percutent férocement. Qui s'entremêlent l'un avec l'autre / l'un dans l'autre. Qui ne font plus qu'un, à l'image de vos deux corps virant d'un plaisir commun. T'as le cerveau à terre, la conscience envolée, le corps en vrac, le coeur en feu. Mais t'as surtout un sourire bienheureux accroché à la tronche. Imbécile heureux à bout de souffle. Tu retrouves déjà de ta tendresse alors que, du bout des doigts, tu viens doucement caresser son visage parfait. Des baisers sont déjà échangés. Passionnés. Vibrants de désir, encore et toujours. Tu souris encore contre ses lèvres quand vos langues ne se caressent pas de la façon la plus sensuelle qui soit.

Tu suis le mouvement lorsqu'elle t'invite silencieusement à basculer sur le matelas. T'y échoues, allongé sur le flanc mais ton corps toujours bien contre le sien. Sa cuisse qui repose sur ta hanche, que tu as vite fait de posséder de l'une de tes mains. Ta paume vient, d'une certaine façon, réchauffer sa peau des plus douces. Tu l'embrasses encore quand elle même enroule ses bras autour de ta nuque pour s'assurer que tu ne t'éloignes pas de trop. Surtout pas. Des baisers encore. Des baisers toujours. Nettement plus tendres qu'au cours de votre étreinte des plus passionnées et des plus vigoureuses. Vous passez de bêtes affamées à adorables bestioles qui se font de jolies papouilles. T'as presque envie d'utiliser le mot "amoureux" pour définir tous ces gestes que vous avez l'un pour l'autre à présent. Sa question, certainement rhétorique, t'arrache un bref rire amusé et tendre à la fois. Ton estomac bébé. C'est lui qui va finir par te rappeler à l'ordre. Que tu ne manques pas de lui faire remarquer avec tendresse dans la voix. Tes doigts désertent d'ailleurs sa cuisse pour aller se perdre du côté dudit estomac. Y'a pas grand chose de mieux que d'manger à l'oeil. A part le sexe. Et on a l'occasion de faire les deux ce week-end. On serait bien cons de ne pas en profiter. Que tu surenchéris sur le ton qui se veut de la plaisanterie. Non sans lui voler un baiser claquant au passage. Tu te gardes bien de lui faire remarquer qu'elle ferait mieux de profiter pour se remplumer un peu. Tu vois bien qu'elle n'a de cesse de perdre des kilos par ci par là. Bientôt ce sera même trop à ton goût et c'est toi qui feras la tronche. Tu l'as connu avec ses rondeurs d'adolescente Joanne. A part si elle se sent mieux ainsi, tu n'as aucune envie de la voir démesurément mince. Pour ne pas dire maigre. Pour autant, t'es persuadé que tu auras toujours envie d'elle quoi qu'il arrive. T'es persuadé que cette attirance que tu as pour elle depuis toujours va bien au delà du physique. Depuis le temps, il y a bien d'autres choses qui entrent en ligne de compte. Dont cette éternelle tension qui se fait trop souvent électrique et des plus chaudes. Qui vous poussent à tomber dans les bras l'un de l'autre, à chaque soirée un peu trop alcoolisée. On devrait pas trop tarder d'ailleurs. Avant qu'il ne nous prenne l'envie de recommencer tout de suite ... Que tu viens gronder d'une voix chaude, au creux de son oreille. Tes doigts commençant à caresser la peau de son ventre, de plus en plus bas.

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 Empty Mar 19 Nov - 5:27



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Lorsque vous vous retrouvez l'un contre l'autre, c'est toujours un réel feu d'artifices dans l'entièreté de ton corps. Que ce soit ton cerveau incapable de fonctionner correctement, ta gorge ne laissant échapper suppliques sur suppliques. Ton myocarde frénétique ou le bas de ton ventre palpitant d'une force impressionnante. Il n'y a rien à dire, jamais personne ne t'as autant fait d'effet dans ta vie que lui. Personne n'a su ne serait-ce que tenter de rivaliser. Ils n'arriveraient même pas à la hauteur de son petit doigt de pied. Combien même tu passes le plus clair de ton temps à appuyer sur ces défauts que tu lui trouves, Gabriel est l'homme le plus bon qu'il t'aies été donné de rencontrer dans ta vie. Chaleureux, empathique, loyal. Tu pourrais même dire qu'il est drôle. Mais jamais devant lui, t'as passé ces treize dernières années à te bouffer la langue pour réprimer cette envie de te laisser aller en sa compagnie. Préserver l'image de cette gonzesse sans coeur, impitoyable et égoïste. Voilà ce que tu t'es affairée à faire ces dernières années en t'éloignant petit à petit des tiens. De tes vieux frères et de ton tatoué par la même occasion. Car même si le temps n'a pas su vous séparer, autre chose le fera très bien t'en es persuadée. Tu souhaites tout simplement pas souffrir. Car comme une idiote j'me suis attachée à toi. Je me suis attachée à vos sales tronches et vos blagues pas nettes. J'peux plus vivre sans nous. J'peux plus vivre sans toi Gaby.

Bêtement, tu t'es dis que si tu t'éloignais ils viendraient éventuellement à se lasser de toi. Vaux mieux qu'l'initiative vienne de toi qu'de la leur pas vrai? Quitter avant d'être quittée. Comme un membre fantôme disparaissant petit à petit et que l'on remplace sans même vraiment s'en rendre compte. T'as pas envie d'être un boulet dans leurs existences. Vous avez déjà bien assez à gérer tous que vous êtes avec vos problèmes respectifs. Vous êtes comme le breakfast club. Tous différents mais avec des blessures semblables. Des idéaux s'rejoignant. Il n'y avait qu'à vous voir à l'époque lorsque vous étiez les rois du skatepark. Ton tatoué sur son bmx, Roméo sur ses rollers et toi sur ton skate. Les autres eux s'contentaient d'vous regarder de loin, de graffer les murs de leurs bombes colorées. Elle te manque cette période de ta vie. Cette innocence que tu te permettais dans de rares instants. Car tout ça c'est fini maintenant. Vous avez tous grandit, vous n'êtes plus ces gamins rebelles et en colère que vous aviez pu être fut un temps. Combien même ta hargne à toi te grignote toujours de l'intérieur. Qu'elle ne te laissera pas tranquille, jamais. C'est la malédiction des De Luca pas vrai? Voués à avoir un cœur trop gros et trop fragile pour pouvoir le préserver. Toi aussi tu seras amenée à souffrir tu ne le sais que trop bien. Alors depuis treize années tu repousses l'échéance autant que tu le puisses. J'ai peur de te perdre, que tu me tournes le dos après le mot de trop. Que tu te lasses, que tu te dises qu'je vaux tout simplement la peine Gabriel. Pourquoi j'serais différente de ma mère? Pourquoi tu m'abandonnerais pas toi?

Mais ce soir Joanne, t'as l'impression que Mira t'as donnée la possibilité de rebattre les cartes. De te distribuer une nouvelle main. Au départ lorsqu'elle t'as presque forcée à inviter Gaby t'étais persuadée que c'était une idée absurde. Sans queue ni tête. Vous passez vos vies à vous disputer, tu passes le plus clair de ton temps à lui balancer des saloperies aux visages lorsque ce n'est pas des plaintes de plaisir des plus bandantes alors que tu exploses en un million de fragments sous le poids de l'orgasme. Déjà qu'il accepte de se retrouver seul en ta compagnie pendant deux jours ça c'est une nette avancée. A croire que vous multipliez les premières fois en ce moment et plutôt étonnant vu le nombre d'années depuis lequel vous vous fréquentez. Premier réveil en compagnie de l'autre datant d'il y a quelques semaines, votre première réelle escapade en tête à tête. Ça veut forcément dire quelque chose pas vrai? Qu'il reste un peu d'espoir, que les choses ne sont pas forcément vouées à l'échec entre vous deux. Peut être bien que vous avez enfin grandit, que vous êtes prêts à vous jeter dans le grand bain la tête la première pour voir ce que ça donne. Si vous pouvez être quelque chose de beau, un truc bien. Si tu pensais pas tout ça, pourquoi t'aurais accepté Gab? Toi aussi dans l'fond tu dois sentir qu'il y a un espoir. Qu'on est pas voués à disparaître.

T'es crispée, tes muscles imbibés de plaisir alors que pour la énième fois vous vous laissez allez en même temps à la jouissance ne manquant pas de gagner du terrain en vous. Ce flot de chaleur vous subjugue, vous lie l'un à l'autre toujours plus intensément alors que le bassin encré de Gabriel reste bien contre toi, toujours en place entre tes cuisse. Il vous faut de longues secondes pour ne serait-ce que réussir à reprendre vos esprits et retrouver l'année dans laquelle vous pouvez bien être. Voilà le genre d'effet dévastateur il peut avoir sur toi. Pendant un quart de secondes t'aurais presque oublié jusqu'à ton prénom. Sourire idiot sur ses lippes, ces dernières trouvant les tiennes tendrement. Tu peux les sentir ses traits étirés lorsque vos langues ne se taquinent pas ouvertement. Bordel, tu ne te remettras définitivement jamais de l'effet qu'il peut te faire. Son corps roule sur le flanc, vous séparant finalement l'un de l'autre. Cependant tu ne manques pas de te coller à lui, l'une de tes cuisses s'invitant contre sa peau moite. Tes bras autour de sa nuque, il vient à nouveau t'embrasser. Tu reprends ton souffle en lui demandant très sincèrement comment t'es sensée avoir envie ne serait-ce que de regagner la fête. "Mais j'ai un autre appétit aussi qui semble bien ouvert." Que tu ronronnes tout contre lui, joueuse au possible. Ses doigts viennent quitter la peau fine de ta cuisse pour effleurer les contrées plates voir creuses de ton ventre. "Mhh. Entre manger et le sexe, je préfère nettement nos sauteries." T'ajoutes, en haussant les épaules. J'y peux rien moi si j'me sens vivante lorsque tu me fais vibrer Gaby. Cette sensation de bien-être, d'être enfin complète...

Sa voix se veut des plus brûlantes dans le creux de ton oreille alors que ton encré suggère le fait que vous descendiez retrouver la compagnie des invités pour vous goinfrer à l’œil. Douce ironie alors que ses gestes trahissent ses paroles, pulpe de ses phalanges mutines migrant de ton estomac jusque plus bas encore, là où tu crépites encore de cette première vague de plaisir t'ayant balayée sans aucune pitié. Bordel que tu pourrais rester ici des heures, à l'abri des regards à lui prouver que tu l'aimes de bien des façons. "Mr. Dixon si vous continuez comme ça je ne saurai répondre de mes actes j'espère que vous en êtes bien sûr..." Tu grognes à ton tour tout contre sa jugulaire sur laquelle de nombreux petits hématomes ont fleuri pour marquer ton territoire. On est jamais trop prudent pas vrai? Il faut que tu luttes, que tu t'arraches à lui. Sinon vous ne regagnerez jamais le rez-de-chaussée. Tu bascules à nouveau sur lui pour quelques secondes pendant lesquelles tu l'embrasses à pleine bouche. Ton bassin ondulant tout contre lui ne serait-ce que pour l'énerver à son tour après qu'il ait eu le malheur de se vouloir joueur lui aussi. Tu dois te détacher Joanne et c'est avec d'énormes difficultés que tu regagnes le sol de tes petits pieds relevant ta carcasse sur tes deux jambes aussi nue qu'il se peut. "Allez trêves de plaisanteries je risque d'en avoir pour un moment. Tu m'excuses le temps d'une douche rapide bébé?" Ta voix se veut douce, tes mots également. Tu risques de te prendre au jeu des mots doux et c'est bien ce qui te fait peur. Parce que tu t'attaches. "Après si tu veux m'rejoindre et t'rafraîchir aussi, t'sais j't'en voudrais pas." Tu roules des yeux avant de te détourner et de gagner la salle de bain d'une taille aussi démesurée que votre chambre. Réel palace dans lequel vous vous trouvez. J'te connais que trop bien Gabriel, j'sais que tu resteras pas sage bien longtemps. A quoi bon faire semblant? Encore moins maintenant qu'on a ouvert les hostilités. Que tous les coups sont permis, que le temps nous est compté.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3556163343
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 Empty Mar 19 Nov - 19:33




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Tu as vraiment la sensation d'être en train de faire de sacrément belles découvertes depuis que vous êtes partis de New-York. Il faut dire que tu n'avais jamais eus le loisir de découvrir autant d'émotions chez Joanne. Jamais autant de sourires, de rires et de larmes aussi. Pas des larmes de tristesse qui plus est. De l'émotion pure et dure. Qui vient témoigner du coeur qui est le sien. Toi qui n'as que trop souvent eus l'impression cette dernière décennie, que Joanne n'était finalement pas capable de ressentir grand chose. Tu ne saurais expliquer pour quoi. Le problème résidant principalement dans le fait que vous ne vous connaissiez finalement pas tant que ça tous les deux. Tu ne connais de sa vie que le peu qu'elle a bien voulu partager avec vous tous. Et inversement. Elle ne sait pas grand chose de toi parce que tu n'as jamais eus la force de tout dire, tout avouer. Elle sait que tu as été élevé par grand-mère. C'est probablement tout. Et c'est surtout déjà beaucoup à ton goût. Presque trop pour toi qui ne souhaites vraiment pas être pris en pitié par qui que ce soit. Or, tu crains que ça ne soit précisément le genre de chose que tu suscites si tu venais à avouer que t'as été abandonné par ton père puis ta mère. Parce que dans le fond, t'es encore ce gamin qui doutes beaucoup trop de lui et qui se demandes pourquoi on ne l'aime pas assez pour rester près de lui.

T'es qu'un grand gamin. Et tu sais que c'est là ce qui dérange le plus Joanne. Ce qui lui coupe tant l'envie de traîner davantage à tes côtés. De donner une chance à ce couple que vous avez un jour formé ensemble. Elle a accepté de mettre fin à votre relation, sans la moindre trace d'hésitation. Sans avoir l'air de plus s'en soucier que ça. Un coup en plein estomac qui t'a convaincu que tu ne devais pas t'attarder plus que ça sur la question, toi même. Alors bien sûr que tu regrettes depuis ce jour là. Que tu regrettes de n'avoir pas été en mesure de supporter plus longtemps cette peine en plein coeur que c'était d'enchaîner les disputes. Au moins, tu ne l'aurais peut-être pas perdu. Au lieu de ça, vous continuez de vous faire de mal sans même pouvoir prétendre être un couple. Autant dire que vous avez l'air de deux parfaits crétins incapables de se comprendre et incapables de ne pas se faire du mal. Beaucoup trop de mal. Tu passes ton temps à te dire que tu dois tout arrêter pour cesser de souffrir pour un oui ou pour un non. Mais sans jamais avoir la force et le courage d'aller au bout de cette envie. Parce que t'es qu'un lâche et que ça fait évidemment partie de toutes les choses qui font que ça n'a pas fonctionné entre vous. Toutes les choses que peut te reprocher Joanne. Au passé, au présent et certainement au futur. Parce que t'es incapable d'avancer, d'évoluer, de changer.

Vous parvenez pourtant à mettre tout ça de côté quand vous le voulez bien et vous concentrez sur autre chose. Comme cette étreinte torride devenue échanges des plus tendres et des plus délicats. Des baisers tendres qui sont finalement échangés alors que ton corps repose tout contre le sien et que ses bras sont enroulés autour de ta nuque. Echanges de baisers, de caresses et de sourires. Un vrai petit couple. Ou pas loin. Vous qui vous dévorez même littéralement du regard. Encore et toujours plus. Jusqu'à la taquinerie que tu ne peux t'empêcher de lui offrir. Doigts en appuie qui se faufilent sur son ventre des plus plats alors que tu te fais innocent dans tes mots. Prétextant ne parler que de nourriture. Ah oui ? Déjà ? Ton ton se veut aussi innocent que possible alors que tu continues de caresser son ventre, à hauteur d'estomac, du bout de tes doigts. T'es évidemment loin d'être innocent dans les faits. Tu sais très bien le genre de chose que tu provoques chez elle. Surtout dans ce genre de moment. Du coup si je dois manger ce week-end, je vais devoir le faire directement sur ton corps ? Que tu enchaînes, taquin et en même temps presque sérieux dans ta réflexion. Tu n'imagines que trop bien ajouter certains aliments à vos "sauteries". Un peu de chocolat par ci, un peu de Chantilly par là ... L'idée est loin d'être désagréable. Même plutôt très tentante.

Tu parles de descendre pour assister au dîner, mais tes doigts chantent une toute autre chanson à aller se perdre plus bas encore sur son ventre. Sa réponse fait naître un sourire démesuré sur ton visage. Taquin, coquin, joueur. T'aimes beaucoup trop la provoquer. Et encore une fois, ça n'a rien d'une nouveauté. Hm mais moi j'ai besoin de contenter mes deux faims ... Que tu fais maintenant remarquer sur un ton presque enfantin. Gamin soudainement alors que tu lui offres cette réponse aussi innocente que possible. Pendant qu'elle même vient frôler ta gorge de sa bouche et de ses dents. Ta peau y est particulièrement sensible. Juste de quoi te pousser à penser qu'elle y a sans doute laissé quelques marques. Et sans surprise, tu adores cette idée que tu trouves sacrément sexy dans le genre. Mais il t'en faut peu à toi, pour te retourner tout entier. T'aimes l'idée qu'elle ait pu marquer son territoire à sa façon. Combien de fois tu lui as toi même fait le coup, franchement ? Un nombre incalculable, pour sûr. Parce que t'adores venir la voir au salon et constater la présence, encore et toujours, des suçons sur sa peau délicate. Et quand ils ont disparu, tu notes dans un coin de ta tête de les faire revenir aussi rapidement que possible. Dès l'étreinte suivante. Rares sont les fois où tu oublies de le faire. Alors tu peux difficilement te plaindre du fait qu'elle fasse la même chose avec toi. Globalement, ça t'excite beaucoup trop pour ça.

Tu jures carrément contre ses lèvres lorsqu'elle bascule sur toi et vient t'embrasser à pleine bouche. Geste trop soudain pour que tu l'ais vu venir. Et de quoi te faire réagir au quart de tour, pour sûr. Comme les mouvements sensuels de son bassin sur le tien. Elle sait précisément quoi faire et de quelle façon pour te faire toujours plus d'effet et t'exciter au plus haut point. Tu sens déjà la chaleur qui te prend de nouveau aux reins. Juste avant qu'elle ne prenne, littéralement, la fuite. T'affiches une moue de gamin, encore, quand elle se détache trop soudainement à ton goût, de toi. Pour quitter le lit et prendre rapidement la direction de la salle de bain. Elle est en train de te tuer mais tu sais que c'est pour votre bien. Il vous faut vous décider à quitter cette suite pour pouvoir rejoindre le dîner. Sans quoi, vous allez carrément le faire passer à la trappe et bientôt, vous plaindre d'avoir faim. Ouais ouais ... Que tu marmonnes en guise de réponse. En appuie sur tes coudes, redressé sur le lit, pour pouvoir la suivre du regard alors qu'elle prend la direction de la salle de bain. Tellement sexy ... Nue avec sa chevelure colorée qui tombe en cascade dans son dos. La suite de tes propos te fait réagir au quart de tour. Tu te redresses en position assise. Et quand tu déboules dans la salle de bain, elle est à peine en train d'allumer l'eau. Tu t'arrêtes quelques secondes pour profiter de la vision de son corps nu brillant d'eau. Avant de la rejoindre pour aller te coller à son dos et à ses fesses. Tes mains presque sages sur ses hanches et ta bouche qui vient trouver sa nuque. T'sais que je suis incapable de résister ! Ton presque sévère alors que tu appuies un peu plus encore ton bas ventre contre ses fesses.

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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 Empty Mer 20 Nov - 4:40



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Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
T'as mis énormément de temps à te remettre de ta rupture avec Gabriel. T'as eu du mal à accepter l'abandon, le rejet de sa part. La facilité déconcertante qu'il a eu lorsqu'il est venu te proposer la rupture comme unique et dernier recours. Comme si tu n'avais pas le choix, qu'il n'y avait plus que cette option là. Tu t'es sentie blessée, mise de côté, pas assez bien. T'as eu le souffle coupé, t'as pas été capable de dire grand chose. Oui. Non. Voilà le peu de mots dont ton ex petit ami tout frais à été gratifié. Tu lui en voulais. Enormément. C'est quelque chose qui t'as grignoté de l'intérieur, qui t'as hanté pendant des années et qui continue de le faire encore à l'heure actuelle. Car t'es pas à l'abri d'un nouvel épisode de sa part comme ce fameux jour que tu ne lui pardonneras surement jamais. Car vous auriez pu être tant de choses si vous en aviez eu le courage. Si vous aviez ne serait-ce qu'été capables de parler comme deux adultes que vous vouliez tant devenir. Peut-être qu'à l'heure actuelle c'est toi qui aurais eu la bague au doigt, le joli mariage et la super lune de miel qui va avec. Peut-être que c'est vous qui auriez préparés des projets pour l'avenir. Comme acheter une jolie maison, faire quelques gosses et adopter un clébard sympa qui vieillirait avec vous. Si vous aviez été moins trouillards, plus enclins à vous serrer les coudes. Mais avec des "si" on referait le monde pas vrai Gaby? A quoi bon de se morfondre de ce que l'on ne sera jamais.

Au lieu d'être heureux ensemble pendant cette petite décennie vous reliant à votre séparation, vous avez brillé par votre capacité à vous tirer dans les pattes. Pour ça, c'est clair que la bande doit vous décerner la médaille d'or des engueulades spectaculaires en pleine soirée beuverie. T'es généralement la première à montrer les crocs. A monter dans les tons. Soit. Tu peux le concéder, t'es pas la plus facile des gonzesses. Mais tu supportes pas son indifférence. Cette façon qu'il peut avoir de te traiter comme si t'étais pas plus importante qu'une autre. Comme si vous ne valiez rien de plus que ces parties d'jambes en l'air auxquelles vous vous prêtez lorsque vous êtes raides morts et que vous titubez ensemble soit chez l'un, soit chez l'autre. Il n'y a que comme ça que vous arrivez à vous entendre de toute façon, pour ça aussi vous méritez une autre place sur le podium des couillons. Parce que ça crève les yeux qu'vous êtes rien sans l'autre. Il n'y a qu'à voir cette façon dont vous revenez presque à chaque fois apaisés de cette foutue ruelle adjacente au bar où vous sortez tous ensemble depuis treize ans maintenant. Il n'y a que ses lèvres qui ont le pouvoir de t'ôter toute envie de grogner ta rage, que ses baisers qui te font perdre toute volonté. T'as plus de rancœur, plus de ressentiments lorsque ses bras t'enlacent avec force pour te ramener à lui comme si tu lui appartenais. Parce que c'est la vérité Gabriel, j'ai jamais cessé d'être à toi depuis le jour où l'on s'est mit ensemble. Depuis cette nuit où tu t'es introduit pour la première fois dans mon lit après avoir escaladé la gouttière menant à ma chambre.

T'arrives pas à vous définir. Amants maudits? Stupides aveugles incapables de voir la réalité sous leurs rétines? Il n'y a qu'à demander à vos potes ils ont une liste au moins aussi grande que ton bras. Spectateurs pour la plupart silencieux, il n'y a vraiment qu'Anya qui soit décidée à vous faire la vie dure et à vous pousser constamment l'un vers l'autre. Faut dire qu'avoir la même meilleure amie, ça arrange vos histoires autant que ça peut les compliquer parfois combien même vous aimez la rouquine plus que tout. Elle est la sœur que le hasard de la génétique t'as toujours refusé, ton âme frère. Celle à qui tu peux tout raconter, enfin presque car tu connais sa langue parfois pendue et ses bonnes intentions te mettant parfois dans l'embarras lorsqu'il te faut garder ton image de vilaine tatoueuse impitoyable au cœur de pierre. Mais là, t'es bien foutue pour préserver quoi que ce soit comme crédibilité. Car il t'as vu rire. Plusieurs fois ce soir. Pleurer d'émotion alors que tu t'es réfugiée dans ses bras pour y cacher tes larmes. Et là c'est pantelante tout contre lui que tu tentes de retrouver ton souffle. Sa main caresse les plaines maigrelettes de ton ventre. T'apprécies la vue de tes côtelettes, faut dire que t'as été plus que généreusement pulpeuse fut une époque. Toi tu rêvais d'être comme toutes les autres, pouvoir enfiler ce que tu veux sans avoir l'air de rien. "C'était le hors d'oeuvre ça bébé. Après y'a l'entrée, le plat de résistance. Sans oublier le digestif avant ou suivant le dessert au choix..." Tes doigts se perdent contre son visage puis les mèches sans dessus ni dessous de ses cheveux noirs comme l'obscurité teintant le ciel à l'extérieur. Tu te mets à rire lorsqu'il évoque la possibilité de venir se nourrir directement sur ton corps. "Comme une Geisha? J'te préviens le premier sushi dégoûtant que tu poses contre moi je t'étripes." Que tu menaces faussement, toi et ton aversion pour le poisson et les produits de la mer. M'enfin, s'il évoque plus le côté sucré et ludique de la chose tu votes pour. Fais donc attention Gab à ne pas trop jouer, tu pourrais finir par être celui qui se fait dévorer. Une fois de plus.

Mais c'est qu'il se veut réel diable tout contre ta peau alors que sa main se veut mutine et semble migrer vers le feu ardent régnant vers ton bas ventre et ton pubis. Sa voix se veut joueuse, légère lorsqu'il affirme comme un gamin avoir besoin de contenter toutes ses faims. Tu grognes à l'ironie de sa phrase alors qu'il sait pertinemment qu'à jouer de cette façon tu viendras forcément à nouveau planter tes quenottes blanches tout contre lui. Ce que tu ne manques pas de faire en venant réveiller la multitude de petites tâches violacées que tes lippes ont laissées dans leur sillage un peu plus tôt lorsque les coups de reins se voulaient percutant et des plus chauds. Tu dois t'arracher à lui sinon tu serais bien capable de sonner le second round immédiatement. Ton corps vient retrouver le sien, à nouveau amazone toute décoiffée contre son bassin. Décidée à jouer également, tu ondules à nouveau alors que ses lèvres lâchent un juron lorsque tu t'en empares. Juste de quoi le pousser à bout lui aussi, il n'y a pas de raisons que tu sois là seule à trépigner pour plus de lui. Plus de vous. Tu finis par conclure qu'il est grand temps pour vous de vous remettre en marche, tes pieds regagnant le sol. Enfant boudeur te faisant craquer, il semble presque mécontent lorsque tu t'éloignes pour gagner la salle de bain puis la gigantesque douche à l'italienne totalement ouverte dont un simple muret à taille de hanches cache la vue. Franchement ces architectes parfois tu t'demandes ce qu'ils fument. "Alleeeeeeez râle pas! Puis l'eau est bonne!" Que tu gueules presque pour couvrir le bruit de la pluie fine tombant contre tes cheveux de feu. Tic, tac. Tic, tac. Allez montre toi Gaby, je sais que tu ne tarderas pas à venir te coller tout contre moi. Deux aimants, pas vrai?

T'as un frisson général lorsque son corps se presse au tien. Ses lèvres trouvent ta gorge, son torse ton dos tout comme tes fesses flirtent avec son bas ventre. Son ton se veut sévère alors qu'il se love toujours plus contre toi te laissant comprendre à quel point ton petit manège précédent à eu le loisir de le réveiller. Lui donner d'envie de toujours plus. "Ah oui? Vous m'en direz tant Mr. Dixon." Que tu joues, frottant ton visage au sien en reculant ta croupe pour montrer à quel point tu peux te vouloir insolente parfois. Tes cuisses s'entrouvrent légèrement alors que tu te hisses sur la pointe de tes petits pieds pour accéder à l'une des bouteilles de gel douche offert par l'établissement. Chaussons, peignoirs, brosses à dents et à cheveux, savons et shampoings... Vous possédez plusieurs échantillons de tout et c'est plutôt dingue à voir. L'entrejambe de ton tatoué trouves presque trop facilement ton entrecuisse où tu l'y emprisonnes sans lui laisser aucun droit de passage. Vilaine succube que tu te veux être, tu le laisses se frotter à toi au fur et à mesure que tu viens te savonner entièrement le corps en continuant ton fin manège juste là pour le rendre fou un peu plus. Toujours plus. "Tu en veux peut être?" Que tu fais mine de t'étonner tout en rompant ce contact brûlant et humides entre vous pour laisser ta poitrine échouer contre son torse, la mousse couvrant ton épiderme se mêlant à ton art sur son corps. Innocente au possible tu lui tends le petit flacon. Joueuse, tes doigts s'aventurent contre lui en suivant tes tracés d'encre. Dis moi que t'en as pas au moins envie autant que moi Gabriel. Dis moi qu'toi aussi tu la ressens cette attraction folle, que j'hallucine pas. Si tout ceci est un rêve, j'veux pas me réveiller. Peu importe si j'dois comater pour le reste de l'éternité.


(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3794924939  


@Gabriel Dixon (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3176379322 (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3794924939
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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 Empty Mer 20 Nov - 18:48




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Si c'est sur la pointe des pieds que tu as entamé cette fameuse difficile conversation, très vite tu as presque gagné en confiance. Devant son silence des plus froids, tu as pris conscience que tu n'avais finalement aucun autre choix que celui là. Et tu as du te faire à l'idée que c'était bel et bien terminé entre vous, finalement. Que tu avais peut-être même trop tardé pour mettre fin à cette relation qui n'était apparemment en train d'aller nulle part. C'est ce qu'elle tentait de te dire elle même parfois. Parce que tu n'étais pas capable d'évoluer. Tu le savais que tu n'étais pas à la hauteur pour elle. Mais chaque jour un peu plus, elle prenait le temps de te le rappeler bien comme il faut. Jusqu'à avoir raison de toi. Jusqu'à détruire presque pour de bon le peu d'estime que tu avais de toi même. Sans doute que tu aurais du prendre le temps de lui en parler simplement. De lui dire que ses mots durs et ses coups d'éclat, te faisaient vraiment beaucoup de mal. Plutôt que de prendre la décision de rompre comme tu l'as fait. Tu ne te rappelles même pas de la décision qui était la tienne avant de la retrouver dans ce café. Si tu pensais simplement mettre les choses au point ou si ton but était vraiment déjà de rompre. Tout ce que tu sais avec certitude, c'est que ça s'est terminé presque proprement. Que ça a été froid et silencieux entre vous pendant un petit moment. Jusqu'à la première dispute. Puis la suivante. Et les autres par la suite. Cercle sans fin qui continue de vous ronger de l'intérieur encore aujourd'hui. T'aimerais être assez fort pour passer outre et cesser de souffrir comme c'est le cas depuis trop longtemps. En vain.

Ce week-end, avec un peu de chance, vous allez vraiment réussir à passer outre ces incessantes disputes. Pour tenter de vraiment vous entendre pour une fois. T'as envie de croire que vous êtes encore capables de ça malgré tout. Au fond de vous, il y a encore la possibilité que vous vous entendiez bien tous les deux. C'est en tout cas ce que tu souhaites croire plus fort que jamais. Alors que vos corps encore moites de votre étreinte, reposent l'un contre l'autre. Tremblants, même, d'un plaisir fou qui vient tout juste de vous terrasser. T'aimes sacrément être dans cet état là. Surtout quand tu peux profiter de quelques minutes supplémentaires dans ses bras. C'est sacrément bon dans le genre. Et tu peux le voir et le sentir qu'elle partage ce plaisir avec toi. Que vous êtes clairement sur la même longueur d'ondes aujourd'hui. Et surtout, elle semble être plus que prête à enchaîner les étreintes Joanne. Ce dont tu ne te plaindras pas, tant tu peux être affamé d'elle justement. Ouh ... Rien que ça ? En voilà de grands projets ... Que tu réponds, chaudement, amusé, le sourire sur les lèvres. A parler nourriture, t'en viens tout naturellement à émettre l'idée de manger directement sur ses courbes. Et forcément que c'est une idée qui te plait, à toi. Alors qu'elle, ça la fait déjà se tendre. Alors que ses doigts délicats se perdent dans le noir de tes cheveux et qu'elle se met à ronchonner quant aux choses que tu pourrais vouloir mettre sur son corps. Y'aurait franchement rien de sexy à t'foutre de la poiscaille sur le corps ... Quand bien même tu adores les sushis pour ta part. Il faut dire que tu n'es pas difficile en matière de bouffe. Je pensais plus chocolat et Chantilly. Projet nettement plus sexy et plus alléchant.

Tes doigts taquins viennent se perdre plus bas sur son ventre. De quoi la faire se tendre sur place, en guise de réflexe. Tu sais qu'elle a forcément le même genre de pensées et envies brûlantes que toi. Alors même que tu prends le temps de juste la taquiner avec une certaine innocence. Et ça ne manque pas de la faire réagir au quart de tour. Quand bien même elle décide de se venger en prenant la poudre d'escampette. Non sans quelques baisers et quelques frottements des plus provocateurs. Pour disparaître très vite du côté de la salle de bain. Tu n'as aucun besoin de ses mots pour être convaincu que tu dois à tout prix la rejoindre. T'es déjà dans la même pièce qu'elle, à la mater avec une certaine gourmandise. Tu n'es pas certain qu'elle réalise tout de suite ta présence dans les parages. Quoi qu'il en soit, c'est en silence que tu la rejoins directement dans la douche à l'italienne. Pour venir tout naturellement coller ton corps au sien. Bien trop tentant tel qu'il est là. Même avec ses quelques kilos manquants. Même si son squelette est apparent par endroit. Elle te fera toujours un effet certain Joanne, ça ne fait absolument aucun doute dans ton esprit. Et dans le sien non plus, très certainement. Ce qui ne te pose finalement pas tant de souci que ça. Elle est tellement sexy. Evidemment que tu ne sais pas lui résister outre mesure. Tu la sens qui frissonne de tout son long, "simplement" parce que tu viens ouvertement de te coller à elle. Ouais .. Et t'en es bien consciente, petite sorcière ... Que tu fais mine de ronchonner, en refermant tes crocs autour de sa peau délicate.

Tu feules d'envie lorsqu'elle referme ses cuisses autour de ton érection évidente. Feulement suivit d'un grognement. Avant la pluie de gémissements qui ne manquera pas de s'abattre sur la pièce déjà chargé en électricité. Elle est bien trop désirable pour son bien, la jolie Joanne. Et elle te fait surtout beaucoup trop d'effet, ça ne fait aucun doute. Alors que tu réponds de façon plus que favorable à ses provocations. Ton bassin tanguant déjà dans son dos pour te frotter ouvertement à ses courbes délicieuses. A ses cuisses fermes autant qu'à son postérieur bombé. Tu manques déjà que trop de souffle alors qu'elle te fait de plus en plus d'effet. T'es clairement à deux doigts de t'emballer et de te perdre en elle. T'en meurs carrément d'envie. Pourtant tu ne le fais pas. Pourtant, tu prends sur toi. Tant bien que mal. Et ça te demande de gros efforts de concentration pour le coup. De serrer les dents et de te retenir. De te "contenter" de ces frottements qui sont encore une fois en train de relancer les braises. Sur le point de relancer l'incendie qui se fera forcément très vite incontrôlable. Tu grognes tout bas lorsqu'elle remue devant et contre toi. Le temps qu'elle passe à se savonner de la tête aux pieds, tu ne manques rien du spectacle. Au contraire. Tu la dévores ouvertement du regard. De plus en plus excité par la vision de ses courbes qu'elle recouvre de mousse et qu'elle semble prendre grand soin de masser. Pour ne pas dire, de caresser. T'as les yeux presque noirs tant tes pupilles sont dilatées par le désir qui gonfle toujours plus. Quoi ? Tu ne comprends pas tout de suite de quoi il est question. La seule chose que tu veux vraiment, c'est son corps là. Tu ne penses même qu'à ça.

Elle pivote déjà pour te faire face et venir coller sa poitrine contre ton torse. De quoi te troubler. Encore. Toujours. C'est toi que j'veux ... Que tu grondes d'une voix rauque et profonde, pour ne pas changer. A croire que c'est toujours sur ce ton et avec cette voix là que tu lui parles. Dans le fond, il y a du vrai là dedans puisque tu as absolument toujours très envie d'elle. Tu grondes encore. Attrapes finalement le petit flocon et récupère l'une de ses mains au passage. Paume vers le haut, pour que tu puisses y déverser une bonne quantité de gel douche. Tu t'en occupes pour moi ? Que tu proposes sur un ton qui se veut presque innocent. Alors même que l'envie est évidente. Celle de sentir ses mains sur toi. Glissant sur ta peau qui affichera bien vite une certaine dose de chair de poule tant elle te fait de l'effet. Toujours plus. Toujours trop. Tu n'essaies même plus de le lui cacher désormais. A quoi bon, alors que c'est tellement évident ? C'est le jour où ton corps ne trahira plus d'envie d'elle, qu'il faudra commencer à s'en faire.

CODAGE PAR AMATIS



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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 Empty Jeu 21 Nov - 5:06



still into you
Gabriel - Joanne

«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
Il y a quelques jours de ça, tu as eu l'occasion de voir Anya passer au shop. Votre rouquine sulfureuse que toi et Gabriel partagez comme meilleure amie depuis bien longtemps. Elle t'avait textée une envie de tatouage alors tu t'es empressée de la faire passer en fin de journée dans la semaine pour te permettre une petite soirée entre gonzesses à la cool. Bon d'abord y'a eu le travail sérieux et appliqué sur sa p'tite peau laiteuse. Ta meilleure pote, c'est réellement l'une des nanas les plus canons qu'il t'aies été donné d'croiser. T'comprends pas qu'aucun des mecs de la bande ne se soit jamais réellement intéressé plus que ça à votre femme-enfant à vous. Mais la russe elle sait garder ses affaires secrètes, un peu trop à ton goût. Comme une agent secrète, elle arrive à te tirer les vers du nez avec une facilité déconcertante. Tu peux pas lui résister lorsqu'elle te parle de ton tatoué et d'la façon un peu rustre que tu peux avoir d'l'envoyer sur les roses parfois. Ou plutôt dans les orties, selon elle. T'y peux rien si tu réagis trop fort, de façon trop sanguine. C'est pas ta faute à toi, pas à cent pour cent du moins. Ils y sont pour quelque choses les démons dans ta tête qui passent leurs temps à t'cracher que t'es rien pour rien ni personne, qu'tu seras jamais rien Jo. Parce que toi aussi tu m'as abandonnée pas vrai Gaby? Ce soir là au café lorsque tu as cru bon de décider pour nous. Qu'une séparation n'serait pas si terrible.

Dix ans après, quand tu fais l'bilan tu t'dis que t'en as sacrément souffert. Que tu t'es remise en question, qu'tu devais pas être assez jolie ou intéressante pour lui plaire. Pas suffisamment. Qu'est-ce qu'elles ont les autres que tu ne peux lui offrir? Parce qu'il a été ton premier baiser, ta première fois. Tu lui en as offert des choses Joanne, t'y es pas allée de main morte même si ça peut paraître insignifiant. Presque rien. Tu lui as offert ta confiance pour qu'il te la renvoie au visage. T'as eu l'malheur de croire que vous pourriez réussir à être quelque chose de bien ensemble contre toute attentes. T'as eu l'espoir fou d'te dire que peut-être si vous ne saviez pas être amis peut-être que plus vous irait mieux. Mais à croire que même ça, c'était pas assez. Le temps à coulé sous les ponts, pendant de nombreux mois vous vous êtes évités comme la peste. Tu supportais pas de le voir à tes côtés comme si vous n'aviez pas passé une année ensemble, comme si ces heures dans tes draps lovés l'un contre l'autre ne signifiaient rien pour lui. Pas assez du moins pas vrai? Car la guerre froide s'est installée et votre petit jeu malsain de "Je t'aime" "Moi non plus" a prit place malgré vous. Vous êtes figés dans un schéma de dispute duquel vous ne sortez jamais. T'as toujours un truc à lui reprocher et il ne comprend pas. De ce fait tu t'énerves deux fois plus. T'as généralement le mot qui fâche, celui qui vexe alors tu fuis. Puis il revient à la charge et tu grondes toujours. Jusqu'à ce que vos lèvres se trouvent, que vos langues et vos soufflent s'emmêlent. Alors dans ces cas là on répond plus de rien Gabriel pas vrai? Ni toi ni moi ne sommes capables que de résister à l'appel de l'autre.

Ce soir tout est différent. Vous êtes joyeux, sans peurs ni rancœurs. Vous riez ensemble, vous dansez ensemble. Un slow, voilà bien quelque chose que vous n'avez jamais partagé. Parce que t'as séché l'bal de promo pour tes premières peaux à encrer. Que t'as tout simplement planté la soirée pour aller bosser et gagner tes premiers vrais dollars grâce à ton art et non en balayant le sol ou en répondant au téléphone. C'est l'une des rares fois qu'il t'aies été donnée de voir ton encré dans un costume si chic de es propres yeux et il faut dire que le spectacle a su te ravir. Tu l'as épié discrètement du coin de l’œil alors qu'il se laissait aller avec aisance dans les discussions avec les inconnus que tu tu fuyais discrètement en te contentant de servir l'un des serveurs et son plateau recouvert de flûtes à champagne. Une, deux, trois, jusque ce qu'il fallait pour que ton esprit joueur et taquin se mette en tête d'agacer toujours plus ton cavalier alors que vos corps se sont élancés en rythme sur les musiques toutes plus douces les unes que les autres défilant successivement. Jusqu'à ce que tu donnes le top départ, que vous vous mettiez à courir comme deux grands enfants complices jusqu'à l'ascenseur. Il était beau ce moment, plein de vie comme rarement entre vous. Vous ne savez que trop bien vous détruire pour ne serait-ce que vivre des moments comme celui-ci plus souvent. T'as pas trouvé ça agréable Gab? Se sentir à la fois si léger et rempli d'envies pour l'avenir. Qu'il soit proche ou non, soit dit en passant.  

Tu t'extirpes de ce lit dans lequel vous vous êtes aimés passionnément. Mais sans hargne cette fois, uniquement de cet amour dévorant que vous vous portez l'un l'autre. T'as pas les mots pour décrire à quel point tu peux te sentir légère. Que cette escapade dans vos draps frais n'a eu de cesses que de te mettre le cœur sans dessus ni dessous. Il faut que tu t'extirpes de lui, ne serait-ce que pour retrouver le temps d'un instant tes esprits. Calmer ta déesse intérieure et ses gymnastiques qu'elle enchaîne les unes après les autres bien trop ravie par le début de ce weekend. D'un pas léger tu regagnes la douche italienne tournant le dos à la porte pour laisser le loisir à la pluie fine du pommeau de couler contre ta peau encore irradiante. L'eau fraîche s'écoule, alors que ton encré ne manque pas de regagner tes côtés. Sans que tu ne l'aies réellement remarqué d'ailleurs. Tu ronronnes instantanément contre ce corps se pressant à toi pour ton plus grand plaisir alors que tu ne peux que constater le désir que tu as su éveiller en lui. Tu te contentes de laisser échapper une longue râle de ta gorge gracile dont les crocs de ton compagnon pour les deux nuitées à venir s'éprennent. "J'avoue, j'suis percée à jour. Mais j'aime foutrement trop te mettre dans des états pareils." Que tu confesses sans grandes réelles surprises. Forcément que t'apprécies de constater l'envie que tu fais naître en lui. Bien trop même alors que tes cuisses s'entrouvrent pour laisser à sa viriltié bien éveillée le loisir de se perdre entre ton épiderme chaud sans pour avoir autant le plaisir de te posséder. Pas maintenant. Car j'aime ça te rendre fou Gaby. Te faire pousser plaintes sur plaintes, jusqu'à ce que tu vrilles. Que l'envie se fasse trop forte et que tu cèdes. Tout entier autant que je puisse le faire.

Tu te joues de lui de longues minutes, jouant de ta croupe visitant tantôt son bassin pour mieux s'en éloigner alors que tu viens te savonner faussement innocente en insistant parfaitement sur certaines zones de ton corps. Comme ta poitrine, ton pubis et même tes fesses sous l’œil aiguisé de ton tatoué. Tu prends plaisir à le frustrer de la sorte, à le rendre fou alors que finalement tu lui proposes un peu de savon. Sa réponse manque de te faire chavirer tant sa spontanéité te réchauffe le myocarde. "J'parlais du gel douche..." Ta voix susurre alors que tu te retournes pour finalement faire face à Gab en lui tendant le petit flacon au contenu coloré. Sans attendre c'est ta main qu'il saisit pour y déposer une dose généreuse de savon directement dans ta paume. "On dirait bien..." Joueuse, lèvres mutines s'étirant en un sourire de coin tu frottes tes petites mains l'une contre l'autre avant de les plaquer contre le corps terriblement tentant de ton encré. Tu commences par sa nuque, ses épaules, ses bras. Tes doigts se veulent sages, massent certaines zones tendues de son corps pour le détendre un peu avant que tu ne t'abandonnes à un autre endroit. La pulpe de tes phalanges redessine les contours de tes traits contre son torse pour le faire mousser jusqu'à descendre sur ses flancs, son dos et ses fesses de minot parfaitement rebondies. Tes yeux dans les siens, tentatrice au possible que tu te veux être alors que tu te hisses sur la pointe de tes pieds pour accéder à sa bouche crispée par tes caresses des plus lentes. Tu reviens finalement contre son ventre puis son nombril en suivant ce petit chemin du bonheur menant jusqu'à son érection. Tu viens saisir sa lèvre intérieure entre tes quenottes alors que tes mains s'enhardissent de sa virilité pour la savonner. Forcément, tu passes bien plus longtemps à cet endroit que sur la totalité de son corps. T'y peux rien si c'est l'une de tes préférées après tout. Tes canines relâchent leur captive pour laisser à ta langue le loisir d'aller taquiner la zone emmerdée par tes soins un peu plus tôt puis se frayer un passage entre ses lippes pour aller taquiner la sienne et se remettre à danser furieusement.  Aimes moi juste un peu plus Gabriel. Juste un peu plus longtemps. Avant que l'on ne rejoigne les autres, que l'on s'assagisse de nouveau.

(c) DΛNDELION / MORPHINE (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 3794924939  


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Message Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot)   (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) - Page 4 Empty Jeu 21 Nov - 18:32




Still into you.
J'te revois perdue dans la foule
Avec tous ces mongoles bourrés qui dansent n'importe comment
Et j'me revois moi essayant de t'atteindre en évitant les gens qui hurlent
Et font des grands gestes absurdes
Et toi qui attend, terrorisée, au milieu du chaos
Et puis tes joues et puis ta peau.



Vous n'avez jamais connu une complicité aussi intense et aussi belle que celle que vous partagez depuis votre départ de New-York, le matin même. Parce que vous riez ensemble à gorge déployée, que vous êtes capables de discuter un peu, que vous êtes tendres l'un envers l'autre. Et tant d'autres choses qui te poussent tout naturellement à penser que ça peut être beau, bon et même parfait entre vous. Quand vous vous comportez de cette façon ensemble, tous les deux, tu ne peux qu'imaginer que ça pourrait durer dans le temps. Avec un tant soit peu d'efforts de votre part à tous les deux, tu ne vois pas de raison pour que ça ne fonctionne plus. Alors soit, le retour chez vous finira bien par vous coûter d'une façon ou d'une autre. Vous qui êtes si peu capables de faire autrement que de vous laisser emporter par la vie elle même. Elle est débordée par le travail qui lui tient à coeur, Joanne. Quand toi tu cherches tant bien que mal à occuper et combler tes journées. Pour ne finalement rien y faire du tout et te contenter de tourner en rond. En attendant que l'un de tes potes ait un peu de temps libre à te consacrer. Tu le sais que tu n'es finalement que le pote qui fait un peu chier tout le monde parce qu'il n'est que trop demandeur dans le genre. Un véritable enfant qui demande toujours plus d'attention de ses parents et qui fait la moue quand il n'y parvient pas. Dans ton cas, ça se traduit surtout par des disparitions temporaires. Quand tu te fais rattraper par tes vieux démons et que pour lutter, tu n'as plus d'autre choix que celui de te recroqueviller sur toi même. Dans le noir, pendant des jours.

Dans ces moments là, t'es aux abonnés absents. Ne prenant pas même la peine de répondre lorsque l'un de tes potes finit par venir prendre de tes nouvelles. Enfermé chez toi, tu ignores les coups à la porte. Et quand t'es de retour, tu prétends que tu étais simplement parti quelques jours. Pour profiter de la vie comme tu prétends toujours être en train de le faire. Parfois même, tu t'inventes des pans entiers de vie. Lorsque tu prétends que oui, de temps en temps tu vois ta mère et d'autres membres de ta famille. Alors même que ça fait bien longtemps que la famille en question est plutôt celle que tu t'es constitué lorsque vous étiez tous au lycée. Ils sont tes frères et tes soeurs et ça te suffit amplement. Quand bien même tu vis avec la peur de les perdre tôt ou tard. Quand ils feront chacun leur vie de leur côté et que toi, tu seras encore à la ramasse, comme un crétin. Parce que ça ne fait aucun doute pour toi que tu n'avanceras jamais. Tu ne te vois pas te marier et avoir des enfants. Pourquoi tu infligerais une chose pareille à des gamins innocents ? T'es pas à ce point monstrueux Gabriel, pas vrai ? Toi tu ne veux pas forcer un être humain à vivre le genre de vie que toi tu as sur cette Terre. Et de toute façon, pour ça, encore faudrait-il que tu trouves la mère de ces enfants. Tu n'as pas non plus envie de leur infliger le genre de situation que tu as toi même vécut. Tu ne souhaites pas qu'ils se retrouvent avec des parents séparés. Ou pire, qu'ils soient abandonnés par leur mère comme toi tu as eus à le vivre.

Y'a bien Joanne que tu n'as aucun mal à imaginer être mère. Mais ce n'est assurément pas avec toi qu'elle le sera. Pour un tas de raisons tout à fait logiques. A commencer par le fait qu'elle ne veuille vraiment pas de toi. Ce que tu ne peux franchement pas lui reprocher. Toi aussi tu serais bien incapable de te supporter si tu avais à le faire. A vrai dire, tu ne te supportes pas du tout. Ce qui n'a rien d'une nouveauté en soit. Mais le temps de quelques jours, vous êtes apparemment capables de mettre les points négatifs de côté. Surtout Joanne qui, tout naturellement, pense un peu moins à tes nombreux défauts. Elle n'a pas besoin de te rappeler que tu ne bosses rien et que, par conséquent, t'es rien qu'un gros feignent. Parce qu'elle y pense forcément moins, du fait qu'elle même ne soit pas en train de travailler. Ce qui, tout naturellement, t'arrange pas mal. C'est déjà une raison de moins de vous prendre la tête durant ce fameux week-end à Vegas. En contre partie, vous allez même pouvoir vous concentrer sur vos envies purement sexuelles. Ce que vous êtes même déjà en train de faire tous les deux. Une fois le lit déserté, vous vous retrouvez dans la douche à l'italienne. Qui sera forcément témoin d'une nouvelle étreinte. Et sans doute pas que d'une, durant ces deux prochains jours à venir. Si elle se la joue sorcière qui fait tout pour t’ensorceler, toi même tu vas bien dans le rôle du vampire qui vient mordre pour la énième fois dans sa gorge fragile. Petit geste que tu adores faire et qui, tu le sais, fait également son petit effet sur elle. Pour preuve, elle laisse déjà échapper un long râle de plaisir qui en dit long sur ce qu'elle pense et ressent à cet instant très précis.

C'est elle qui ne tarde pas tellement à te faire râler en sourdine, quand elle commence à se savonner. Ses gestes sont des plus sensuels sur ses jolies courbes qu'elle exhibe fièrement à ta vue. Forcément que tu te rinces l'oeil avec une certaine gourmandise. Le regard rivé tantôt sur sa poitrine, tantôt sur son bas ventre et tantôt sur son postérieur des plus parfaits. Elle est bien trop désirable pour ton bien être personnel. T'es à deux doigts de lui bondir dessus comme un véritable animal, pour la dévorer toute entière. Ouais ... Mais j'm'en fous du gel douche. Que tu grondes déjà. Malgré tout, tu attrapes le petit flocon pour en foutre une belle dose sur sa paume. Tu lui demandes si elle veut bien te savonner. Mais dans les faits, tu ne lui laisses pas vraiment d'autre choix. Alors que tout ton corps s'offre à ses mains qui ne tardent pas à trouver ta peau. Elle prend le temps de te caresser et de te masser comme elle a pu le faire avec elle même juste un peu plus tôt. Tu n'étais pas particulièrement tendu et pourtant, son massage a le don de te faire énormément de bien. Tu te laisses faire, sans hésitation aucune. Frissonnant de pure extase alors que ses mains te font beaucoup trop de bien. Jusqu'au moment où elle descend plus encore pour refermer une main autour de ton érection. Naturellement, elle entreprend d'aller et venir. Faisant encore mine de "simplement" vouloir te nettoyer.

Tu te laisses faire. Encore et toujours. Tremblant de la tête aux pieds sans pouvoir t'en empêcher. T'aimerais pouvoir dissimuler l'effet des plus incroyables qu'elle te fait. Mais t'en es bien incapable. Tu grognes contre sa bouche qui flirte avec la tienne. Ses dents qui provoquent ta lèvre inférieure avant que sa langue ne prenne le relais. Délicate et taquine. Elle se fait tendre, avant de s'immiscer directement dans ta bouche à la conquête de la tienne. L'effet est saisissant, encore une fois. L'une de tes mains vient crocheter sa nuque pour l'attirer plus encore à toi. L'embrasser à en perdre haleine. J'crois que t'as assez frotté. Que tu grondes. Amusement dans le désir. Taquinerie dans l'envie grandissante. Et finalement tu libères ses lèvres pour la faire pivoter. Tu viens tout de suite te coller à ses fesses. Perdre une main entre ses cuisses pour te guider en elle. Mouvement sec et souple à la fois. Tu plonges en elle. Une fois. Deux fois. Trois fois. Tu vas et vient toujours plus vite. Plus fort. Déjà. Tu ne cherches pas à faire durer les choses. Tes deux mains se referment autour de sa poitrine. Tu empoignes fort. Sans douceur aucune. Et tu la maintiens bien en place de cette façon alors que tu danses bien trop fortement dans son dos, contre ses fesses, en elle. Claquement des chairs qui résonne dans la petite pièce. Claquements rendus plus sonores encore, par l'eau qui coule sur vos peaux. Cadence déjà infernale. Grognements animal qui s'échappent en cascade. T'es bien incapable de faire autrement que de laisser libre court à tes envies voraces d'elle toute entière.

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