Sujet: Re: (LAS-VEGAS) still into you ± joaniel (hot) Dim 17 Nov - 6:32
still into you
Gabriel - Joanne
«La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles..» nicolas antona
T'as jamais voulu que toi et Gabriel veniez à vous séparer. Bien au contraire. T'avais beau être déjà foutrement sulfureuse à l'époque chaque dispute entre vous suffisait à te laisser dans un état déplorable. Pleurant chacune des larmes de ton corps contre ton oreiller pour étouffer tes sanglots. Ne laisser le loisir à personne que d'entendre tes râles de désespoir. Ça a été une horrible épreuve pour toi votre séparation. Combien même lorsqu'il t'as demandé de le rejoindre dans ce bar tu as abdiqué en sachant à moitié de quoi il en retournerait. T'espérais sincèrement te tromper, que cette journée ne marquerait pas l'arrêt de près d'un an de relation. Tu t'étais pas trompée Joanne, ce jour là tu t'es contentée d'écouter. D'acquiescer à ce qu'il pouvait bien avoir à dire. Qu'est-ce que toi t'aurais pu faire pour inverser la tendance? Le pousser à te garder près de lui, à ne pas t'abandonner comme tous les hommes étant rentrés dans ta vie de près ou de loin? T'en étais incapable. T'es restée le regard baissé sur ta tasse de café fumante et ce peu importe à quel point tu pouvais détestais ça à l'époque la caféine. Pourtant t'as joué aux grandes, tu t'es pas laissée démontée jusqu'à ta fuite dans un cul de sac quelques ruelles plus loin où tes jambes se sont dérobées sous ton poids. J'ai pleuré encore et encore Gaby, jusqu'à finir à sec. Jusqu'à ce que mon cœur soit entièrement soit totalement desséché. T'es jusqu'à ce jour mon plus bel échec.
Le temps quant à lui n'a guère su vous soulager bien au contraire. Vous rendant encore plus lâches, plus stupides qu'à l'accoutumée pour vous rendre incapable du moindre mouvement. Du moindre geste bénéfique pour votre relation prenant l'eau au fur et à mesure des années. Tu ne supportes pas cette distance entre vous, tu ne supportes pas savoir qu'il fréquente d'autres femmes que toi. C'est le genre de choses qui te rendent malades, qui te donnent envie de tout envoyer en l'air. Tout faire valser, te barrer loin et te cacher jusqu'au restant de tes jours comme un animal blessé redoutant un nouveau coup dans le dos. Il est trop maladroit pour votre propre bien là où tu es trop impitoyable. Tu ne lui laisses jamais une chance de s'expliquer ou même d'arranger les choses. Tu vrilles telle une furie qu'il ne sait que trop peu désamorcer. T'es une bombe à retardements, une vague pouvant tout décimer sur son passage si c'est ce qu'elle désire vraiment. Tu laisses ton poison s'échapper du bout de ta langue claquante, tu te veux sévère et que trop difficilement raisonnable. Combien de fois t'es venue foutre une soirée en l'air à cause de l'une de tes crises de jalousies? Tout simplement parce que tu n'as pas apprécié telle ou telle chose, que tu t'es sentie mise de côté, oubliée. Tu t'rends pas compte de ces choses là Gabriel, pourtant je les ressens bien. Elles sont bien là tu sais.
Tu veux pas te dire que vous connaîtrez une fin un jour, car tu sais d'avance que cette dernière sera des plus atroces. Douloureuse, t'entraînant dans un océan de peines dans lequel tu te vois déjà te noyer. Sans aucune volonté pour remonter à la surface si ce n'est inerte. Les poumons remplit d'eau. La vérité c'est que t'es pas assez forte Joanne. Pas assez pour briser ton palpitant une bonne fois pour toute et envoyer les restes à la poubelles sans même demander de greffes. T'es pas capable de te résoudre à abandonner tout ça pour t'empêcher de souffrir, t'es pas capable de retirer le pansement d'un bon coup combien même la plaie commence à s'infecter après autant de temps passée à être ouverte puis cicatrisée. La première fois que t'as rencontré ton encré, tu pensais certainement pas finir raide dingue de lui dans le creux de ses bras maladroits. Tu pensais pas lui offrir ton myocarde sur un plateau d'argent, à son bon vouloir. Qu'il le brise ou qu'il s'en saisisse peu importe les jeux étaient déjà faits pas vrai? T'as eu beau nager à contre courant tout ce temps, te débattre de tous les diables rien n'a su y faire. Il est ton futur sinon rien, il serait plus que grand temps que tu le réalises. Que tu t'laisses bercer par l'espoir fou que vous pouvez y arriver si vous arrêtez de réfléchir autant. Qu'vous vous donniez ne serait-ce qu'une chance. Une vraie. Tu penses qu'on en est capable Gab? De remonter la pente et de planter notre drapeau sur cette foutue colline une fois pour toute? Arrêter toute résistances et juste profiter de ce qui est simple? Ce qui est beau.
Comme à l'instant alors que ton corps le chevauche, que tes reins s'accélèrent tout contre lui pour venir tirer vos plaintes dans des feulements des plus graves pour exprimer votre contentement. T'es plus que ravie Joanne alors que ta tête se balance en arrière un court instant, tes paupières closes pour te permettre d'apprécier pleinement cette danse des plus folles. Comme à chaque fois, c'est un réel festival de sensations/sentiments qui se bouscule en toi pour te faire perdre la tête. Tu ne manques pas de t'échouer contre ton tatoué, ta poitrine pressant son torse et tes lèvres regagnant finalement ses lippes mutines. Tes vas et viens ne manquent pas de s'accélérer toujours plus, vous rendant fous tous les deux au passage pour vous faire grogner de plaisir ce que vous pouvez ressentir pour l'un l'autre. Tes mains se perdent dans ses cheveux, caressent son cuir chevelu pendant que les siennes appuient dans le creux de ton dos pour te forcer à te cambrer, toujours mieux te positionner. Jusqu'à ce que la passion teintée de manque de patience se fasse ressentir dans la partie adverse et que tu te retrouves finalement étendue sur le dos, offerte à son bon plaisir. Il pourrait faire ce qu'il veut de toi qu'tu te laisserais faire, incapable de lui résister. Ta carapace n'est qu'une apparence, il suffit de vos corps basculants pour pouvoir te faire céder totalement à lui tes jambes entourant son bassin. C'est tellement bon lorsqu'on ne fait qu'un Gaby. Lorsque plus rien ne compte si ce n'est nous. Nous seuls.
Plaintes et gémissements saccadés de ta part au fur et à mesure qu'il s'invite entre tes cuisses, faisant rougir vos épidermes de ces claquements frénétiques dont il te gratifie sans aucune retenue. Il se redresse petit à petit, trouve appui sur l'un de ses coudes pendant que sa main valide file contre ta joue que cette dernière caresse. Puis tes cheveux alors que tes dents s'enfoncent contre sa peau pour étouffer tes plaintes. Ne pas prononcer quelque chose que tu pourrais regretter. Surtout pas un "je t'aime" des plus sauvages. Tu peux pas faire ça Jo'. Pourtant il s'insère avec toujours plus de vigueur en toi, te malmènes pour ton plus grand plaisir te menant tout droit vers les portes de la jouissance pour un aller simple. Tes ongles griffent, lacèrent la peau de son dos alors que tu te sens partir avec force. Tu ne manques pas de lui indiqué, à ton encré que t'es sur le point de te faire la malle dans un ras de marée des plus dingues. Tes doigts s'enfoncent d'autant plus férocement qu'il cogne en toi, te tires de nombreuses râles des plus sonores. Tu peux pas te retenir, t'en es incapable alors que tu tremblais déjà d'envie contre les murs des couloirs que vous culbutiez comme deux bêtes féroces. Encore, encore, encore. T'en crèverais s'il venait à se stopper. Te laisser dans un tel état aux portes de la jouissance alors que tu viens saisir de nouveau ses lèvres en relevant ton corps du matelas pour trouver la chaleur du sien. T'arrêtes pas j't'en prie Gabriel. Pas maintenant, ni jamais. Laisses moi garder l'espoir futile qu'un jour tout ça puisse être réel. Nous appartenir pour de vrai.