alicia. rivendell. 745 771 32 incompatibilité chronique avec les hommes qui la font flancher. flic en uniforme à mi-temps. super maman à plein temps. à l'abri, dans les bras du queens vert.
tellement de perfection dans chacun de ses mots, j'suis en admiration comme d'habitude. si bien que j'viens rajouter quelques pépites que j'ai redécouvert en répondant
cez blackbird a écrit:
tu t'es demandé parfois ce que ça t'aurait fait de la revoir. aujourd'hui c'est l'destin ou un truc du même genre qui met un terme à toutes ces interrogations alors que les fantômes du passé viennent te tendre leurs mains vengeresses, comme pour te rappeler à toutes ces conneries desquelles tu pouvais décemment pas te sortir indemne. et astrid non plus, t'en sortira jamais indemne - sauf que tu l'savais pas.
cez blackbird a écrit:
tu l'as fait pour elle - j o y. et si cette simple réussite peut réellement fermer la bouche de tous les abrutis qui croyaient pas en toi, toi tu souhaiterais qu'elle puisse faire mouvoir les lippes de ta fiancée une dernière fois. pour te sourire. pour te dire merci.
cez blackbird a écrit:
la vérité c'est que toi, tu sais pas encore si ça te fait plus plaisir que mal ou l'inverse. la seule chose dont t'es à peu près certain c'est que sa tête à astrid, elle te fait du bien, suffisamment – pour l'instant – pour compenser les déchirures d'autrefois qu'elle ravive et brûle à vif. t'ignores pourquoi, tu voudrais lui dire de rester là encore un peu, juste là, devant toi. de n'plus bouger et de se taire. de t'autoriser quelques minutes à apprécier la saveur de ce que tu ressentais autrefois pour celle que t'as perdue.
cez blackbird a écrit:
mais peut-être qu'elle craint d'approcher la bête de trop près, astrid. au fond, tu lui en voudrais même pas. à quelques mètres l'un de l'autre, c'est déjà trop de dégâts.
ouais j'cite tout sans pression, mais c'est mérité
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je suis dans les vapes, t'es dans mon cœur. t'as frappé fort, j'ai pas pu rappeler l'ascenseur. c'est trop d'efforts, je t'aimais trop fort. tes mots m'effleurent encore et j'te vois dans le décor. uppercut au cœur, je déraille fort. uppercut au cœur, j'en ai ras le corps.
laurel. ethereal. 3468 1521 28 elle offre son corps sans réserve, elle s'amourache et se détache à la vitesse de l'éclair. perpétuellement en quête de cette drogue naturelle. elle donne le change en tant qu'étudiante en fac de psycho'. mais la vérité, c'est que ça fait trois mois qu'elle n'y a pas mis les pieds.
Sujet: Re: / LES PERLES DES RPS. Ven 12 Nov - 10:56
betsi braxton a écrit:
alors elle préférera la n u i t, betsi. miséricordieuse et charitable disciple de l'immonde dont les ténèbres salvateurs savaient mieux que personne dissimuler sa répugnante laideur. elle aimera qu'au premier rayon de soleil affadi par le crépuscule, l'astre encore brûlant s'étouffe derrière les nuances byzantines pour enfin s'éteindre sans lutte. elle aimera qu'à son apogée, l'obscurité souveraine, parée de sa pelisse noire d'aniline, se place en divine maîtresse et fauche les regards trop curieux pour que se meure dans leur reflet celui de l'enfant de disgrâce.
j'aurais pu citer l'entièreté du post de @betsi braxton et ça dit que ça n'arrive plus à écrire si on pouvait me donner la moitié de ça, j'serais déjà heureuse
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staying in my play pretend, where the fun ain't got no end. can't go home alone again, need someone to numb the pain. you're gone and i've gotta stay high all the time to keep you off my mind.
peltz. balaclava - av | self - sign. brynn - o'neil | cez - o'connell | kurtis - king | oona - piekarz | sage - gauthier | sonny - bador | tad - piper. 11788 950 29 le coeur baroudeur et l'amour fugitif. t'aimes pas qu'on te retienne, t'aime pas qu'on revienne. c'est une danse perpétuelle entre toi, les émois éphémères et les désirs vagabonds. vendeuse dans un sex shop. en proie aux vicelards qui s'la ramènent face à la blondinette au visage d'ange, les regards lubriques au détour des rayons de DVDs pornographiques et les coups d'oeil incisifs des bonhommes graveleux. un terrain de jeu. pernicieux. fétide. immoral. ( m o o d b o a r d )
tu t'es perdu en route, cez. et la métaphore aujourd'hui prenait tout son sens, personnifiée par une carcasse désabusée déambulant à grand peine dans les artères d'une ville où pulsait le sang des vivants. mais il n'étaient pas toi, les vivants ; ils n'étaient plus toi. depuis qu'elle est partie - j o y. en haut, elle inspirait sans nul doute mille et unes mélopées aux choeurs séraphiques d'un paradis dont elle était probablement devenue la muse à la seconde où elle s'en était allée. mais en bas, elle n'avait laissé derrière elle, au creux de ta poitrine, qu'un coeur évidé hurlant à la mort pour combler ses interminables silences. (insoutenables, les silences).
Franchement, j'aurais pu citer la totalité de cet incipit qui est dores déjà la promesse d'un véritable ascenseur émotionnel ; mais alors ce passage .... J'suis tout bouleversifié et retourné. Les poils hérissés et les yeux embués. Mille merci pour cette petite gourmandise du soir @Cez Blackbird . J'brûle d'impatience à l'idée de pouvoir faire valser les mots avec toi, Ana. (Impatient, et pour être tout à fait honnête, a little bit under pressure. ).
Jolene Weisz a écrit:
j'rajoute ça
cez a écrit:
alors t'as été chercher ailleurs les bruits qui sauraient faire taire les pensées sombres, les souvenirs meurtriers et cette sinistre mélancholie, plus létale encore à chaque nouveau matin. y'a les klaxons, les clébards qui aboient, et leurs connards de maîtres qui font pareil. y'a le cri des ambulances, les mômes perdus qui chialent, et leurs pauvres mères cocues qui font pareil. ça résonne dans ta tête, cez.
Astrid Lentz a écrit:
tellement de perfection dans chacun de ses mots, j'suis en admiration comme d'habitude. si bien que j'viens rajouter quelques pépites que j'ai redécouvert en répondant
cez blackbird a écrit:
tu t'es demandé parfois ce que ça t'aurait fait de la revoir. aujourd'hui c'est l'destin ou un truc du même genre qui met un terme à toutes ces interrogations alors que les fantômes du passé viennent te tendre leurs mains vengeresses, comme pour te rappeler à toutes ces conneries desquelles tu pouvais décemment pas te sortir indemne. et astrid non plus, t'en sortira jamais indemne - sauf que tu l'savais pas.
cez blackbird a écrit:
tu l'as fait pour elle - j o y. et si cette simple réussite peut réellement fermer la bouche de tous les abrutis qui croyaient pas en toi, toi tu souhaiterais qu'elle puisse faire mouvoir les lippes de ta fiancée une dernière fois. pour te sourire. pour te dire merci.
cez blackbird a écrit:
la vérité c'est que toi, tu sais pas encore si ça te fait plus plaisir que mal ou l'inverse. la seule chose dont t'es à peu près certain c'est que sa tête à astrid, elle te fait du bien, suffisamment – pour l'instant – pour compenser les déchirures d'autrefois qu'elle ravive et brûle à vif. t'ignores pourquoi, tu voudrais lui dire de rester là encore un peu, juste là, devant toi. de n'plus bouger et de se taire. de t'autoriser quelques minutes à apprécier la saveur de ce que tu ressentais autrefois pour celle que t'as perdue.
cez blackbird a écrit:
mais peut-être qu'elle craint d'approcher la bête de trop près, astrid. au fond, tu lui en voudrais même pas. à quelques mètres l'un de l'autre, c'est déjà trop de dégâts.
ouais j'cite tout sans pression, mais c'est mérité
Brandy Hartwell a écrit:
betsi braxton a écrit:
alors elle préférera la n u i t, betsi. miséricordieuse et charitable disciple de l'immonde dont les ténèbres salvateurs savaient mieux que personne dissimuler sa répugnante laideur. elle aimera qu'au premier rayon de soleil affadi par le crépuscule, l'astre encore brûlant s'étouffe derrière les nuances byzantines pour enfin s'éteindre sans lutte. elle aimera qu'à son apogée, l'obscurité souveraine, parée de sa pelisse noire d'aniline, se place en divine maîtresse et fauche les regards trop curieux pour que se meure dans leur reflet celui de l'enfant de disgrâce.
j'aurais pu citer l'entièreté du post de @betsi braxton et ça dit que ça n'arrive plus à écrire si on pouvait me donner la moitié de ça, j'serais déjà heureuse
@malik al tahir / @jolene weisz / @astrid lentz, @brandy hartwell / NN MAIS EUH ?????????????? CA VA BIEN OUI ?????????????? ces compliments que je ne mérite pas de la part de personnes qui ont des plumes merveilleuses jv verser ma larme j're non mais sérieusement, vous êtes juste... trop gentils ?? vous n'imaginez même pas à quel point ça me touche de voir mes mots cités là (bon @astrid lentz tu cites un rp qui date de l'année 1998 au moins t'as grv abusé ptdrrrr) mais genre je sais même pas quoi vous dire ?? je suis étonnée et touchée à la fois, c'est un mélange étrange rien d'autre à dire que merci, vous avez réchauffé mon coeur EEEEEEEET maintenant puisque j'suis là (et que j'ai plein de petites quotes que j'ai stockées au fur et à mesure de mes lecture ptdr) j'me permets de venir vous éblouir de quelques sublimes écrits (du moins, quelques passages) pour ceux qui auraient loupé ça (BAH ALLEZ LIRE LES RPS PUREE, C DE L'OR)
amos hulst a écrit:
il n'est plus qu'une ancienne partie de toi, un fantôme d'une ancienne vie, là où les joints dominaient les crânes de nos pauvres adolescences, là où tout n'était plus qu'un chaos qui nous enterrait vers les tréfonds de notre propre perte. on le savait pourtant. on le savait qu'il nous mènerai à notre perte. à la mienne plus qu'à celle des autres.
blake grayhall a écrit:
du candide opalin s'extrait quelque soupçon d'innocence. ces espérances d'enfant que blake a pris l'habitude de chérir. ici ou ailleurs, l'incertain lui procure une forme de réconfort. à l'instar des premières lueurs de l'aube, l'ébauche d'un avenir qui s'esquisse en silence, paré de couleurs douces, un pastel agréable. loin de la réalité mais il n'en a que faire. de ses sempiternelles errances, blake s'imagine creuser des sillons, déposant des fragments de ses rêves dans l'espoir, qu'un jour, il les oubliera pour mieux les découvrir. les clés du bonheur laissées sous le paillasson d'un roi hasard qui finira par toquer à sa porte. qu'il puisse enfin lui dire qu'il est sur le bon chemin. dis-moi, marchand, quand viendras-tu ?
blake grayhall a écrit:
à l’orée du labyrinthe de la folie, les âmes s’agglutinent, s’entassent et se pressent les unes contre les autres dans l’unique espoir de dérober le cœur de la précieuse ivresse. elles ont cet air désarticulé des pantins poussiéreux qui végètent au fond des caves des vieilles maisons en bois. les mêmes pupilles vides. tout juste illuminées d’un éclat fallacieux. de ces promesses de l’extase, de l’euphorie délirante et ses murmures qui apaisent le mal d’une poignée de gamins délurés. il ne fait l’objet que d’un accord tacite, le sacrifice ultime, son ombre ne planant pas assez au dessus des crânes penchés pour occulter les effets d'une joie instantanée, sa fine ligne poudrée défiant le monde de l'ignorer. tous marchent gaiement, en file indienne, jusqu'au doucereux sésame qui annihile le poids des chimères qu'ils portent sur leur dos.
astrid lentz a écrit:
pas toi astrid. déjà toute désignée interlocutrice aux souvenirs salés et à la rancoeur crevasse. il n'avait rien demandé cez. présent par devoir, pas pour encaisser les relents de ses maigres espoirs. ceux qu'elle n'avait jamais placé en lui, qu'elle lui avait refusé sans même le voir. sans même mesurer la portée de ce qui lui semblait dérisoire. il est là. et même après toutes ces années, elle écrase ce qu'il aurait pu être. la rafale bouscule sa propre carcasse. statue immobile, insoumise à la moindre vague. mais ébranlée par celui qu'elle s'imaginait n'être plus qu'un ectoplasme. une bribe d'hier, un petit rien dans l'univers.
malik al tahir a écrit:
L’enfant de la plèbe portant en lui les tanins de deux pays antagonistes, offre à ses pensées erratiques le loisir et le luxe de naviguer à leur guise, sur les eaux troubles de son subconscient. Retorses, elles se démènent pour exhumer et ramener à la surface, tout ce qu’il s’emploie à refouler sans relâche depuis maintenant trois longues années. Tout ce qu’il est trop effrayé pour admettre. Tout ce qu’il ne saurait dire, sans cuire sous les feux de la honte. Tout ce qu’il est fatigué de taire et enfouir. Tout ce qu’il envoie rageusement au loin. Mais qui finit inéluctablement par revenir à lui, tel un boomerang des antipodes. Ils dansent devant ses opales boueuses. Ces corps virils et musculeux entremêlés, et reluqués en loucedé sur des sites qu’il est incontestablement trop vieux pour consulter de la sorte. Ou au détour des pages de magazines ne se lisant que d’une seule main, et que l’on planque sous le matelas de son lit. Comme un adolescent aux hormones en furie, et hésitant quant au bord vers lequel il devrait pencher. D’impures – et pourtant si délicieuses – rêveries éveillées, qui attisent tel un soufflet les braises d’un désir défendu.
malik al tahir a écrit:
Les autres. Ces semblables qui parfois n’en ont que le nom, tant le sentiment de leur être étranger et en total inadéquation brûle plus fort. Une somme d’individualités, massées en une horde à laquelle on ne peut échapper, ni se soustraire. Comme une meute de hyènes cernant et privant un gnou esseulé de toute échappatoire. (...) Ce regard qui analyse, sonde, scanne – voire toise. D’une manière pouvant s’avérer incommodante, lorsque l’impression d’être brutalement mis à nu s’insinue sous la peau et serpente sur les os. Décortiquant, disséquant et passant au crible, jusqu’à la plus infinitésimale fraction d’une essence. Touchant du doigt la substantifique moelle de l’intimité. Une constellation de météores braqués et cristallisés sur un corps céleste, aspirant à ne plus être étiqueté objet volant non-identifié. Les soit-disant fenêtres de l’âme. Au fond desquelles d’aucuns redoutent de voir crépiter les inquisitrices étincelles d’un jugement péjoratif, fielleux, acerbe et plus corrosif que du vitriol. Sentence mutique ou oralisée, synonyme d’arrêt de mort.
malik al tahir a écrit:
Il suffit d’une épaule osseuse venue se fracasser sur sa clavicule humectée. Du furtif et soyeux contact d’une peau flambante, truffée de soleil et supplantant la suavité de la soie de Médine. Juste là. Tout contre sa carne bistrée. De la symbiose d’effluves musquées enlacées à de subtiles notes d’exsudation, qui taquinent le sens olfactif en sommeil. D’un rien. D’une autre. Qui souffle au loin la méfiance et la défiance que lui inspire le monde autour. Armé d’une simplicité, d’un naturel et d’une fragilité à fendre les myocardes de silex
nesta moraes a écrit:
Tu ne devrais pas, mais tu apprécies cet état, lamentable, dans lequel tu te trouves. Il t'offre la quiétude de l'instant et la promesse de ne pas te faire surprendre par des images que tu souhaites plus que tout oublier. Pourquoi elles sont encore là? Pourquoi elles ne s'effacent pas? Pourquoi c'est encore tant ancré en toi? Tu ne comprends pas. Parce que jusqu'à présent, les pires choses ont réussi à s'effacer de ton esprit pour finir par ne devenir qu'une étape de ton existence. Mais là, tu sens que c'est différent. Parce que rien ne s'estompe, tout te paraît encore trop réel, en un clignement de paupière et tu pourrais te retrouver à des kilomètres de là, sur cet autre continent de l'autre côté de l'océan, sous cette tente crasseuse, où l'air semblait vouloir te brûler de l'intérieur à chaque nouvelle inspiration. Si tu fermes les yeux trop longtemps, tu sens encore cette odeur acre qui te donnait la nausée et qui a fini par devenir ton quotidien, si bien que lorsque tu as respiré l'air frais pour la première fois après votre périple, c'est comme s'il y manquait quelque chose.
freddie flynn a écrit:
alors il reprend un verre freddie, espère engourdir son cerveau agité. endormir ses nerfs d'une ivresse salutaire et - enfin - tromper morphée. mais le tour de passe-passe n'y fait jamais. magicien au chapeau troué, incapable d'en faire sortir un lapin, s'enfonçant plutôt à sa suite dans un terrier sans fond et sans lumière, fendant les ténèbres derrière la promesse d'un remède. (...) ne flanchera pas. alors il imagine, freddie. ses doigts qui effleurent ce que d'autres ont arpenté, ce que d'autres ont revendiqué comme propriété. il imagine les mains qui se posent, qui agrippent, laissant des traces invisibles - et d'autres, parfois bien visibles. il voit les pupilles noires, trop grandes dans l'obscurité, trop profondes, félines. il les imagine en caresser d'autres, explorer d'autres âmes en perdition. il entend les soupirs, aussi.
freddie flynn a écrit:
chaque pas est un séisme, un attentat contre toute sa raison d'être. mais le moi et le surmoi ont été pulvérisés depuis longtemps par l'ennemi de la raison. le ça a fait son apparition. colérique, brutal. terroriste. il n'est que déchainement et envie. n'est que crocs et faim. le froid extérieur mord son visage mais freddie est depuis bien longtemps engourdi. à l'intérieur, plus rien ne répond.
scylla velcoro a écrit:
la môme est devenue succube, créature des tréfonds obscurs pour subsister. elle a apprit à charmer. user de son corps pour attirer dans sa toile quelques âmes égarées. scylla la nymphe damnée. l’infâme sirène au chant hypnotisant. déroutant. capable de dompter les créatures les plus infâmes à l’aide d’un baiser. de caresses finement adressées. les douze coups de minuit sonnent et soudain toute la noirceur fait son entrée. sur le pavé les tapineuses sont en rang alignées prêtes à se faire emmener. l’arrière de la gare est le spot de scylla lorsque qu’aucun rendez vous n’est programmé. la gosse n’y est pas cependant elle cherche d’autres points où s’exposer. la voilà qui se retrouve parmi d’autres prostituées la clope au bec à vagabonder. le rouge à lèvre carmin, les yeux soulignés de noir et la poudre au coin du nez. la neige, la poudreuse, la sainte cocaïne sur sa main finement tracée. juste un peu, juste assez. pour oublier le froid mordant son épiderme encré. à tout bout de champs. elle n’est rien, personne, une catastrophe personnifiée. de charybde en scylla qu’ils disaient. a croire que les dieux eux mêmes ne s’étaient pas trompés.
scylla velcoro a écrit:
l’homme est comme amer, la possessivité comme l’un de ses principaux traits. on ne répond pas à la provocation si ce n’est par le silence et ça l’encrée ne le sait que trop bien pour l’avoir que trop expérimenté. dans les rues du queens il n’y a que ces deux âmes un peu esquintées. bancales et mal assurées. deux âmes qui cependant trouvent en l’autre une réelle raison de se débattre pour subsister.
scylla velcoro a écrit:
la main dans laquelle celle de freddie n’est pas liée vient trouver son visage dur et fatigué. avec une douceur infinie la pointe de ses phalanges trace les contours de sa mâchoire jusqu’à sa jugulaire où la caresse se meurt finalement. elle oublie la coke, le boulot, jusqu’au sommeil qui l’appelait également. la gosse peut sentir son souffle chaud, celui qu’il ne lui a jamais offert elle qui passe ses nuits à en cueillir auprès des âmes la monnayant. tout ce qu’elle lui vend est un peu de repos, au chaud et hors du temps.
coban sorrentino a écrit:
C’est dans ces gris soirs que tu retrouves ta jouissance passée. Tu avais l’habitude de passer des heures houleuses à dévisager les autres, le regard défiguré et déformé par l’alcool dont on emplissait ton verre. C’était dans ces gris soirs que tu laissais tes yeux observer, prendre note et assimiler leurs habitudes, leurs attitudes, leurs caractères modestes ou leurs éclats de rire fougueux : observer les autres et le spectacle grandeur nature de la folie humaine
tôma cheong a écrit:
On préparait les fêtes de fin d’année avec effervescence quand lui attendait que sonne l’heure de la sentence. Une année de plus à vivre dans ce fichu monde qui rendait plus malheureux quiconque l’approchait. Il y avait songé plusieurs fois. Avant qu’il ne naisse, chaque existence dans sa famille semblait en proie au bonheur - dérisoire, il va de soir -, et les têtes pailletées d’étoiles. Puis, il était né et il avait fait explosé tout le système magnifiquement façonné par tous de leurs mains habiles. Boum.
tôma cheong a écrit:
Le crois-tu ? S’il tendait la main, il toucherait sa peau et en frémirait. Il recommencerait et les batteries rechargées, il le laisserait. Il n’avait pas le droit d’accrocher complètement Nihjee à lui, partiellement suffisait à rendre les choses compliquées. Nihjee avait les ailes déployées, un souffle et il s’envolerait à n’en pas douter. Il ne lui souhaitait que son bonheur quitte à rester les deux pieds ancrés au sol pour lui. Sa note musicale décomposée par la pitié du monde.
tôma cheong a écrit:
Ses doigts s’égarèrent à son front, ses yeux ravagés par l’alcool rivés aux siens, ses lèvres qui animaient son myocarde à chaque baiser à son cou que certains ne s’appropriaient que trop. Il restait une marque là, elle prenait une autre couleur et n’en était pas moins laide à venir de ces volatiles écervelées qui ne [le] comprenaient pas.
terrence figueroa a écrit:
le décor est différent de la veille, peut-être les visages et les émotions aussi. pourtant les tiennes ne t'ont pas quitté. te menant la vie dure jusque tard dans la nuit, t'empêchant même de trouver le repos apaisant après un épisode si intense. tu t'es capé comme un héros, celui que tu aurais aimé être pour elle. sans réaliser que tu as des mois de retard. la prise de conscience t'a fait défaut, te faisant perdre un temps précieux que tu ne pourras sans doute jamais rattraper. belle ironie d'assister à la chute de l'homme qui pensait tout avoir
ivy wade a écrit:
Elle qui avait cru ne jamais connaître à nouveau l’amour, ne plus jamais pouvoir aimer et surtout ne plus jamais pouvoir être aimée, elle savourait chaque seconde de cette histoire avec Thomas bien consciente, après tout ce qu’elle avait vécu, que tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain, que tout pouvait s’écrouler en une seconde et précipiter, à nouveau, sa vie dans le néant. Cette fois, elle ne serait certainement pas capable de s’en relever. Et finalement, après avoir eu si peur, après avoir passé de nombreuses nuits sans sommeil à réfléchir comment éviter l’inévitable, elle s’était laissé aller dans cette histoire et tant pis si un jour elle devait en souffrir.
nihjee wang a écrit:
Les pas déambulent au cœur de la ville, ignorent où se rendre. N’ont pas de but en particulier sinon celui d’errer. Las, présence fantomatique qui n’intéresse personne. Une fois, lorsqu’il était encore en Corée, il a essayé de crier. Si fort qu’il a fini par s’en briser la voix. Il a crié en espérant peut-être que cela changerait quelque chose. Que cet homme reviendrait le chercher, lui dire qu’il n’est qu’un idiot. S’excuser et désirer apprendre à le retrouver. Ce n’est jamais arriver. Cela n’arrivera probablement jamais – l’espoir indicible d’en attendre encore quelque chose. Idiot. Pauvre idiot. Alors il lève le bras, Nihjee, s’engorge davantage. A fini de crier à l’extérieur ; hurle à l’intérieur. ( En fait, je crois bien que j’ai peur. )
nihjee wang a écrit:
N’as-tu jamais peur, tout seul, dans l’abîme de tes propres ténèbres ? Ses lèvres s’étirent en un rictus douloureux quand les remous sont un peu trop véhéments, ce soir. Le chat s’est enfui et le jeune homme a envie de hurler. Il aimerait bien qu’il revienne, qu’il continue de se faufiler contre ses mollets. Mais ça ne fonctionne pas comme ça, à l’évidence. Personne ne revient jamais. Personne sauf lui. Tôma. A chaque fois. Encore et encore. Comme une ritournelle. ( Ne m’abandonne pas. )
nihjee wang a écrit:
Et les pieds nus dans le sable s’élancent. Les gestes s’étirent, s’étendent à l’infini. Le froid mordant ne l’attaque pas – pas plus que ses douleurs qui agressent son dos, agrippent son âme. Les paupières à demi-closes, il danse, Nihjee. Il danse de tout son soûl, sans qu’aucune goutte d’alcool ne soit là.
jolene weisz a écrit:
la nuit se fait héritière de leurs folies sombres, témoin de ces rétines qui ne réagissent plus face aux lumières stroboscopiques, l'onyx n'est plus que l’abri des déchéances usées, comme elle l'a toujours été. les âmes se sont entassées dans l'appartement miteux, l'auraient griffé de leurs pauvres ongles pour ne voir que le vieux papier peint et les histoires qu'il aurait pu raconter. sordides se font les corps qui se mouvent dans la pièce, qui se tordent et se rapprochent dangereusement, le rendez-vous des morts encore vivants qu'ils diraient, ceux qui croient encore que le pardon se mérite, que la rédemption d'un démon vengeur est encore possible. une nuit par semaine, les débauchés se réunissent pour s’érafler encore un peu, pour se plonger dans une sorte de transe commune, dans les paradis utopiques qu'ils consomment tous, ça s'voit dans le creux de leurs lèvres, dans leurs pupilles trop dilatées. ils n'ont plus d'éclat dans le regard, ne sont plus que les aberrations du queens, de celles qu'on rejette de peur qu'elles contaminent et absorbent les dernières âmes incandescentes. celles qui vivent encore.
jolene weisz a écrit:
l'encéphale s'est abîmé de ces substances consommées, de ce trou béant qui ne cesse de grandir, vorace de la chair noircie, insatiable de la peine qui se cache sous les os. dans l'appartement aux murs ternis, écorchés par les âmes en délire, par ceux qui se sont envolés dans une réalité aux couleurs de l'aube, jolene n'est plus que la figure fantomatique qui les observe d'un œil immuable, tel charon faisant passer les derniers morts au-dessus du styx, passeuse d'espoirs et arracheuse des dernières consciences encore présentes.
jolene weisz a écrit:
les jours dorés n'sont plus que des visages désabusés, empiétés par la naïveté d'une enfant au regard proche du dernier soupir, où l'encéphale n'est plus qu'un tourbillon à la couleur âcre, défiant leurs mots où le sens n'est plus. une énième fois, la chimère s'est parée de ses plus beaux mirages, confectionnés avec l'ivresse d'un être qui se voudrait pur, avec une innocence si feinte qu'elle ferait pâlir les êtres qui se donnent la couleur des astres, souverains de leur propre folie. douce folie, elle se fait meurtrière, abysse de ces corps qu'elle érode, de ces corps dont elle ne peut que prendre possession, tant elle fait d'eux des fantômes aux regards vitreux, presque moisis d'une jeunesse qu'ils ne veulent plus.
jolene weisz a écrit:
il n'y a plus que leur conscience diabolisée pour leur rappeler leur mortalité, le prix qu'ils payeront lorsque le moment venu ils seront anesthésié de leurs membres, squelettiques et désemparés par les larmes qui ne s'effacent plus. jolene, entre ces murs, s'est lancée dans la quête de sa destruction sauvage, n'est plus qu'une fausse souveraine cassée en morceaux, qu'une ombre amorphe planant sous substances, apathique avec ses faux airs de circé et ses prunelles cernées de noir, comme chaque soir où la nuit se fait trop insatiable, à glaner les désespoirs de ceux qui ne savent plus.
nikita aleïev a écrit:
eden transcende le crépuscule, le perce de ses talons d'aiguille pour rejoindre le sien d'achille. elle avance forte d'élégance, les pas agiles et aisés, les hanches qui se cassent en souplesse et les cheveux qui volent à son ciel. le squelette paré d'une chair qui convainc, les ruines d'os recelés sous le manteau d'angora et les tissus de surah. allure de prestige. l'être léger semble peser plus lourd que le globe entier. son ombre qui s'évanouissait à chaque ruelle sillonnée la veille n'a pas revécu au nouveau soleil. elle n'a plus rien de l'obscur, et tout de la lumière. éclairée d'attrait, eden éclate encore à chaque trou sur l'asphalte, crépite en retrouvant sa fatalité.
nikita aleïev a écrit:
scylla, mûre de tendres absurdités que la pute a du mal à avaler. les pointes se lancent et lacèrent le canal aérifère. la trachée fouettée par la lame de l'âme d'une candide. et l'innocence fait souffrir. est une arme contre les conscients et les coupables. un fusil en fleurs pour les fous fanés. une raison qui rappelle à la réalité.
oksana volkov a écrit:
les guiboles auraient dû continuer leur route, s'en tenir à une silencieuse balade portant la silhouette longiligne le long de ces vitrines curieuses que les pupilles traversent sans voir. elle se serait peut-être arrêtée, la gamine, sur des mannequins à l'expression aussi vide que celle qui s'affiche sur les traits de ceux qui ont autre part où aller. mais toi, il n'y a que les détours qui t'intéressent, oksana. parmi les dédales de souvenirs qui renferment des pages et des pages d'un passé que tu te refuses à laisser partir. enfant méticuleuse qui cueille quelques bribes de sourires s'apprêtant à disparaître sous les images d'un quotidien morne. dans la caboche, elles s'entassent, dissipent les sensations lointaines qui ne sont même plus palpables. les phalanges qui se frôlent, se cherchent et s'agrippent à l'autre lorsque les corps sont traversés de vagues de rires. les prunelles humides où fleurit la douceur frivole du premier amour. celui-là même qui dévore en même temps qu'il insuffle sur l'âme ces espérances stupides qui font du toit du monde une demeure éternelle qui échappe à tout le reste.
oksana volkov a écrit:
sous la carcasse, ça hurle tout autant, l'écho des plaintes en devient une cacophonie constante qui s'abreuve de la cascade des peines. on dit qu'à un moment, ces choses-là passent. qu'elles se cristallisent en ces bibelots qui n'ont plus vraiment de valeur mais qu'on garde toujours dans le coin d'une pièce. et c'est seulement quand les prunelles restent de marbre lorsqu'elles s'arrêtent sur les reliques que la caboche se satisfait des aurevoirs silencieux.
c'est long à lire pcq trop de gens talentueux mais en vrai, c'est un tel régal que ça se lit si vite (et qu'on en redemande )
nick hargrove. all souls. 4339 1100 28 le coeur volage à l'image de ta vie. tu glandes quand tu n'te la joues pas, tour à tour, serveur, ou vendeur dans une station essence. jusqu'à t'implanter dans les écrans de la télé-réalité. oksana - shaye (3) - toi ? - toi ? - toi ?
Sujet: Re: / LES PERLES DES RPS. Sam 4 Déc - 12:12
merci à toi pour toutes ces belles citations, cela m'a permis de découvrir de très jolies perles. le but de ce sujet est rempli à cent pourcents. et je suis touchée de me retrouver au milieu de tous ces trésors
Adil Ali Noor Strange Hell & Siren Charms N/A 1137 800 25 Célibataire méfiant et défiant. Allergique à la mièvrerie et vacciné contre toute forme d'engagement. L'art de la démerde étant en soi un full-time job, il n'a absolument pas le temps pour ces marivaudages. Ni pour se poser les bonnes questions quant à ses nouvelles appétences et attirances, qu'il tente de refouler en bloc. Etudiant en cinquième année d'Astrophysique, qui s'improvise ouvreur la nuit au D-Light, quand il ne la passe pas le nez en l'air à lorgner sous les jupons scintillants de ses amantes astrales. Un modique appartement partagé en colocation dans le magma consumériste du Queens Commercial.
"I'm gonna reach for the stars. Although they look pretty far"
Sujet: Re: / LES PERLES DES RPS. Sam 4 Déc - 17:43
Haaaan par tout les saints Merci beaucoup @Betsi Braxton pour cette petite rétrospective des pépites et highlights ayant marqué cette vingt-neuvième saison des aventures STQuienne J'avais aussi remarqué et relevé quelques unes des jolies douceurs écrites que tu as listées. Et c'est avec beaucoup de plaisir que j'en découvre d'autres qui m'ont échappées. Preuve (s'il en fallait encore une) que ce doux cocon répondant au nom de Save The Queens est une véritable pépinière truffée de graines de Nobel Chapeau bas les artistes, vous m'avez une fois de plus enseveli sous une déferlante de feels 'A y est, mes batteries de good vibes sont rechargées à bloc !
choi yeonjun. mayumi (av), prettygirl (sign). anan. 331 1160 24 célibataire dont les attaches ont du mal à prendre. certaine lassitude qui s'installe après les premières découvertes, quand on se connait trop vite. peut-être que les peurs sont trop profondes, les plaies trop béantes, pour s'accrocher vraiment. étudiant en troisième année de licence sciences de l'éducation. un an de retard pour avoir redoublé en arrivant ici. pour les gamins paumés, il se dit qu'il peut, peut-être, montrer l'exemple. peut-être. le queens huppé, bien caché derrière les grandes baies vitrées. c'est tôma qui a pris cette colocation avec ses moyens affligeants.
ohlala je ne sais pas quoi dire d’avoir été quote ici merci beaucoup ! je suis ravie de voir que mes écrits ainsi que le personnage de Nihjee plaisent à vos yeux j’ai déjà pu découvrir de si belles de ces plumes en jeu, et j’en lis de nouvelles par ce post
jacob bixenman. aeroplane (avatar) ; hécate (icons) ; élissan (sign) 815 770 31 doucereux célibat. livreur pour un resto pas franchement étoilé. queens effervescent, là où on ne dort pas.
(and if you want to use me i could be your puppet)
nikita - freddie - kurtis - zym - you?
Sujet: Re: / LES PERLES DES RPS. Dim 12 Déc - 8:50
j’avais même pas vu le si joli message de @Betsi Braxton mon dieu cette honte sur moi là jusqu’à six futures générations. j’aime beaucoup le principe de ce sujet que de mettre en valeur les plumettes des membres (qui sont à tomber, ui vous etes parfaits et je vous aime tous tellement vos mots me créent des feels à tout va)
et merci pour ces trois petites quotes ça me touche beaucoup bébé ana de voir ses écrits appréciés par d’autre que son partenaire
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she got Death Note, dead souls, split dye, chain cold. Think I fell in love when she said
pienaar. bambieyestuff (av) vocivus (ic) sirencharms (sn) jolene (s. geburtig); thelma (c. keegan). 88 1140 26 effacée par la noirceur, la môme n'a plus de myocarde suffisant pour s'enticher d'un être. fausse déesse, elle s'imagine rayonnant dans un monde dans lequel elle est souveraine, joue à donner des illusions à quelques âmes.
zdravko; rp; rp; rp
Sujet: Re: / LES PERLES DES RPS. Sam 15 Jan - 18:20
comme vous le savez, ou pas, je suis une grande stalkeuse, et je tenais à vous faire partager quelques rps que j'ai eu l'occasion de lire, des anciens, comme des récents. certains m'ont clairement mis en pls, et j'ai pu découvrir des plumes très douces, donc je vous partage ça.
Oui, dans l’étau de ces sensations qui enivrent ses sens. L’envoie à des milliers de kilomètres d’où il se tient vraiment. Et à l’intérieur de cet étau, il hurle. Nihjee hurle à en perdre sa voix depuis tellement d’années. Il se débat avec vigueur, pense qu’un jour, peut-être, il parviendra à s’en défaire. A renaître au travers de toutes ces cendres qui n’ont plus tellement de sens pour lui. Tout est chamboulé. Défait.
Il composait pour cet être qui se lovait dans la dépravation et qui lui tournait la tête. Il ne le lui dira pas, à Nihjee, les maux et les mots cachés là dessous, il se bornera à lui faire croire que leurs caresses appuyées n’étaient que dû à leurs imaginations dépareillées.
l'éphémère demeure admirable aux yeux de la putain qui a observé la délivrance au bord de s'extirper d'une trachée qui la démangeait et la liberté fondante sur ses pommette encore ascendantes. si elle ne revient pas, l'échappée sera partie à temps. avant de connaître la plus sombre des éclipses qui n'aurait fait d'elle plus que la nuit. avant la disgrâce, sienne, qui n'aurait fait de son être qu'un reflet affreux, qu'une indignité à sa propre réalité. si elle ne revient pas, ismaël n'aura plus le temps, de gâter la fille de ses présents empoisonnés comme en la faisant pourrir la tête entre ses fleurs carnivores, de la dénaturer en piquant son venin sous le moindre de ses pores, de la défigurer pour qu'elle se reconnaisse exclusivement sur ses sollicitations, qu'elle aurait attendues impatiente.
le prénom re-prononcé pour la première fois picote sa langue, fait frissonner la moindre parcelle de son épiderme. synonyme d’enfer mêlé au paradis. « je lui dirai ce que je lui ai toujours dis. qu’il n’a toujours été question que de toi. que tu es revenue et qu’elle est partie. victime collatérale de ce que nous partageons. » il se fait prédateur, inspire les effluves de son parfum avant d’attraper doucement le bijou accroché à son cou, il le répugne, n’est égal qu’à sa faiblesse passagère. « ma mère sera plus qu’heureuse de te savoir de nouveau dans ma vie. sans se douter une seule seconde que c’est à toi, qu’elle doit l’une de ses plus grandes souffrances. »
les néons battent le rythme d'ton entrée, pendant qu'tes pupilles agressées tentent de s'acclimater à la nouvelle luminosité. les néons clignotent s'posant sur les visages composant l'assemblée. tu n'les connais pas toutes ces âmes peuplant les allées. tu n'les connais pas, mais comme toi, tu sais ce qu'elles sont venues chercher. le répit, l'oubli, l'ivresse d'une nuit. les néons n'faiblissent pas et ils t'offrent une place de choix. à l'instant où ils illuminent son visage de poupée. les traits que t'avais si souvent vu amochés. pas blessés non, juste abîmés. à l'usure d'la vie, à l'usure d'ses, pas si légales, folies.
j'arrive jouer, poupon, j'arrive t'aimer à ma façon. je baiserai le diable sans me faire payer, pour un seul jour en éther à tes côtés. pour retrouver l'eden que j'étais, et putain qui aurait ici pu, fleurir aux perles de ton spleen.
La nuit aurait exhibé ses meilleurs atouts, si tu n’avais pas été de sortie. Toujours l’élément le plus bruyant, le plus flamboyant dans une soirée qui aurait probablement souhaité générer son propre brouhaha. Mais t’as les cymbales dans ta voix, le concert dans les tripes. Tu étouffes les grincements des os d’triple doses d’amaretto. Les artifices ne prennent pas d’temps à exploser, laissant ta conscience s’désactiver. Elle s’est trop démenée dans les derniers jours, qu’pour s’casser la gueule une énième fois contre l’mur des possibilités légales.
le mouvement saccadé des pas rageurs ne l'empêche pas de sortir son téléphone dans l'intention d'incendier celui qui venait de raviver la femme-brasier. t r i p p - amant de pacotille. quand la môme ne veut pourtant que ce qui brille, lui ne brille que par sa médiocrité. ce soir encore la preuve est donnée. ce soir encore, elle lui en voudra à outrance. mais ce soir encore, elle ira le chercher.
elle pourrait lui offrir quelques mots pour gommer les maux d'un autre temps. mais l'exercice est encore trop difficile à appréhender, le mont trop haut à surmonter. elle s'enlise dans les remords qui l'avaient un jour tenaillés, sans chercher à s'en défaire. collectionnant les choix discutables et entretenant un égo devenu bien trop encombrant. il met le doigt sur ce qui leur avait fait défaut. il met en exergue la lucidité qu'elle avait autrefois invoquée pour justifier leur fin. et il touche juste. en plein dans les côtes.
t'attends avec l'espoir de t'noyer tout entier dans le liquide ambré si tu l'veux assez fort - mais c'est jamais assez fort. putain d'sort qui dort sur la pitié, se moque des maudits, rit des condamnés. sans équivoque, blackbird, l'oiseau noir crèvera sans compassion. alors tu cherches la moindre once de réconfort dans une énième gorgée d'alcool - la dernière pour aujourd'hui. sans doute que t'aurais continué jusqu'à te traîner par terre si seulement t'avais pas croisé son regard
autrefois, le myocarde batifolait auprès des papillons aux multiples couleurs, enveloppé dans cette égide céleste de ce qu'on appelle l'amour. dans les orbes céruléennes, tu t'étais perdue oksana, submergée par les mers gelées qui débordaient des paupières. les premiers émois, dans le bas ventre et le long de la pulpe frissonnante, pendus à ces délices que vous partagiez portés par l'alizé frais de l'insouciance naissante. ces sentiments exaltés qui t'emportaient vers des aventures célestes. c'étaient tous les univers qui défilaient sous les ombres entrelacées, quand les lèvres se trouvaient, de passion s'entremêlaient.
ans ta quête, t'as le nom et le statut qui t'ouvrent toutes les portes. qui attirent vers toi les sirènes envoûtantes. et c'est toi qui prend le pouvoir, toi qui jouis de les voir ainsi crever de te revoir. alors t'es mesquin quand tu joues de tes atouts, quand tu profites de les tenir en joug pour t'en repaître et les jeter à volonté. entre tes mains, elles ne sont que de vulgaires bouts de chiffon, tout juste bonnes à te contenter le temps d'une nuit. parfois plus s'il te prend l'envie d'y revenir. et les festivités auxquelles tu te dois te t'illustrer sont un terrain de jeu enchanté pour le prédateur que tu es. l'initiateur de cette mascarade, tu l'exècres.
mais le jour désormais est scélérat. il met en exergue l'infame laideur qui avait étouffé le moindre de ses charmes d'une cruauté barbare. le traître expose sadiquement disgrâce et hideur, impose à leur nouvelle hôte ignominie et déshonneur. alors betsi, elle attend la nuit. et c'est sous le reflet froid d'une lune curieuse qu'elle ose chercher à nouveau son image sur la surface lisse d'une glace - vieille amie qu'elle avait tant chérie avant qu'au lendemain de l'odieuse malédiction, elle ne se fane. mais sur le reflet embué du vieux miroir, la femme d'antan ne se distingue plus. devant elle ne s'illustre que l'objet de sa sempiternelle abjection, une abomination qui lui provoque un violent frisson de dégoût.
un peu long; je vous l'accorde mais y'a tellement de choses/de rp entier à citer
renata gubaeva sicecream (ava) ; drake (sign) ; vocivus (icons) max ; blake 1878 800 28 les relents amoureux occupent désormais une minuscule place dans le myocarde enivré d'une odeur qui te colle à la peau. l'armoire s'ouvre tous les jours pour laisser respirer les vêtements qui n'ont plus de silhouette à habiller les effluves ne dissimulent aucun secret. arômes mandarines, narines respirent les odeurs de jasmin mélange à la vanille, leur singularité ne t’échappe jamais. nez d’exception au destin prometteur qui s’abandonne aux plaisirs olfactifs. fragrances divines. attirance limpide. loin des miasmes pollués. cocon près de la baie. m o o d b o a r d
Sujet: Re: / LES PERLES DES RPS. Mar 18 Jan - 18:40
l'abus est total, je ne passe que maintenant @betsi braxton, @amos hulst ça me fait tellement chaud au coeur de figurer dans votre petite sélection, déjà parce que vous êtes des queens et que je suis en admiration totale de vos écrits et puis parce que vraiment je suis trop heureuse d'être sur un forum qui accueille des plumes toutes aussi magnifiques les unes que les autres c'est un énorme plaisir de les (re)découvrir